Le Théâtre, un voyage chez l'étranger, une cure de rajeunissement, un coup de main, un coup de pied, un coup de vent, un coup de poing. Le Théâtre, un attentat, un meurtre, une naissance, une révolution. Le Théâtre, des romans que l'on voit, des essais que l'on vit, des nouvelles que l'on prend. Le Théâtre, notre monde sans lequel je n'en serais plus. Merci à vous artisans pour cette autre confortante année passée entre vos grands bras de chair, Vous êtes, et serez toujours, au rendez-vous de nos petites, moyennes et grandes tragico-comédies. Espérant en être le plus souvent possible avec vous pour d'autres encore plus beaux et plus fous.
REPOUSSER LES LIMITES PHYSIQUES DE CE LIEU-LÀ
JANVIER SEPSIS : Voyage au pays des six morts FIN DE PARTIE : La poésie des signifiés ANNETTE: Stars on ice ou le cœur à la bonne place LOIN : Transbordement dans un théâtre près de chez vous FÉVRIER THÉRÈSE ET PIERRETTE À L’ÉCOLE DES SAINTS-ANGES : Le
prix orange EN ATTENDANT GAUDREAULT SUIVI DE TA YEULEKATHLEEN :
They will survive LA LISTE : L’égratignure MARS JOCASTE REINE : Mère avant tout MADAME DE
SADE : Spanish flies story LE PROJET EAU: Emportée par la houle AVRIL LA DATE : Loft story ou la révélation au-dedans du réel LE MISANTHROPE : En vers et contre tous L’ENFANTMATIÈRE : Allez les enfants, tuez vos parents
! KURT WEILL-CABARET BRISE-JOUR ET AUTRESMANIVELLES: La
machine à découdre le temps L'ODYSSÉE: Des hommes et des dieux MAIAMOURS ÉCUREUILS : La première étoile JUIN SEULS : Solo pour une étoile filante TRACES, les 7 doigts de la main : Touchée ! DES FEMMES : La trilogie humaine AOÛTLES VISITEURS : Fou rire d’été SEPTEMBREBASH : Le rentre-dedans selon LaBute FÉLICITÉ: La voix des bons dieux OCTOBRE TOUT CE QUI TOMBE : Ailleurs deux fois plutôt qu’une ANGOISSE COSMIQUE OU LE JOUR OÙ LE JOUR OÙ BRAD PITT FÛT
ATTEINT DE PARANOÏA : Pause ! NOVEMBRE LES CHAISES : Ding Dong, entrez donc, prenez place VIANDE: Une tranche de sans filet LE PROJET LARAMIE : Traces de larmes blanches dans le
rectangle rouge DÉCEMBRE L’HIVER DEDANS : Les secoueurs de visions BIGGER THAN
JESUS : It’s a miracle
CE QU'IL Y A DE MEILLEUR DANS LES RELIGIONS, CE SONT LEURS HÉRÉTIQUES.
Nietzsche
Jesus is alive and well !
Quelle performance inouïe que cette messe célébrée par Rick Miller, l'homme aux mille voix et à tout faire, artiste multidisciplinaire, prophète interplanétaire. Quelques
300 disciples étaient venus assister à sa brillante performance. Une oraison,
une communion, une hostie de belle communication. Une rencontre post-mortem avec un fils de la
parole. L’œil de Dieu réincarné dans la caméra du Prophète. Des figurines, du
sable, une scène, du fun...sérieux. Et l’impression d’avoir rencontré le vrai Jésus, l'Homme, pas la puppet qu’en ont fait tous ces marchands de temples. Malgré toute la
dérision avec laquelle l’histoire de Jésus nous est racontée, y flottait tout
de même cette aura de mystère entourant celui qui même après 2000 ans trouve
encore le moyen de faire parler de lui. Merci à Rick Miller pour sa géniale
réflexion ainsi que pour la brève mais chaleureuse conversation au bar du
Périscope, avant sa performance. Et non, il n’attendait pas après sa
coupe de vin !
Béni soit celui qui vient au nom du
Seigneur.
Photos: L.L.
Et pour poursuivre la réflexion: Mathieu Cyr
Photo: Mike Patten
Photo: Mike Patten
BERNADETTE IAMX
We're
headed for a disaster of biblical proportions
JOHN LENNON
THE GAME
nigga I
ain't pastor mason yo, nigga patting rhyme, pete sirock acing y'all
and since I got good taste and all, this for all the bad bitches couldn't wait
to get they braces off
I know we in church, and the way that I'm thinking, wrong
but inside the bible is the perfect way to sleep my phone
but I don't wanna do that, I came to take the service in
and stare at all the women who brought they Louie purses in
bad bitches in here, forgive me for my sins
I ain't meant to walk inside the church cursing again
I wanna live righteous and you know I love Jesus
but you can't catch the holy ghost in the prius
Murs de ma maison Pour seul horizon Un vide énorme Tombe sur moi
La pluie, le vent, la neige... et puis après...
Dehors, dans les rues tranquilles de Québec, dans l'antichambre de l'hiver, nos
pas qui calent, feutrés sur les presque tout premiers flocons de la longue saison...Ta toux fumeuse...nos souffles courts...nos larmes heureuses...pis malheureuses...
Maryse Lapierre
Photo:Émilie Lapierre-Pintal
Revenir de chez PREMIER ACTE nous fait toujours nous sentir un peu plus humains que la dernière fois. Mercredi,le 28 novembre, on le devait cette fois à la brillante Maryse Lapierre. Son HIVER DEDANS nous a fait faire une escale sur une banquise encore inconnue du grand public. Une toute première réalisation remplie de sensibilité, d'humour, d'ombres et de lumières, une pièce avant coureuse en cette saison froide faite de brrr, de snif et d'atchoum, enluminée de tricots, de foulards, de soie, de ceintures de fleshées, de peaux sèches, décorée de lavabos frets et blancs, de bains trop chauds, de gueules de bois flottant. Oui,Maryse Lapierre nous a rapprochés des lui, toi, eux, moi, vous, nous...
Avec des gestes tendres, osés et brusques, entre-pris entre deux cadres de portes closes. Des cœurs écorchés qui ont soif, des bouches sèches, des pieds qui gèlent, des doigts qui claquent, des mains qui gercent, des lèvres qui craquent, des bras qui braquent, des têtes qui dansent, des émotions qui se vrillent en vrac dans le creux du vrai…
Des interprètes tous aussi lumineux que les mots de l'Auteure, investis de toute la chaleur qui les caractérisent tous autant les uns que les autres. Éclatante et impressionnante Catherine Hugues, magnifique and so hot superman Frédérick Bouffard, fascinante et toujours aussi attachante
Marie-Ginette Guay, attendrissant et saisissant Jonathan Gagnon.
Et de la solitude, de celle qui caractérisent les grandes tempêtes de
l’absence, de l’abstinence et du silence...Une crèche de wal-mart sans petit Jésus dedans, un sapin maboule monté tout
croche planté dans le salon des secoueurs d'âmes, un pâté à la viande dans le ventre des oubliés, une odeur de brûlé dans l'écran plat des grands solitaire des dimanches avides de télé fade, L'HIVER DEDANS, l'automne dehors...Mais on sait jamais, y'aura peut-être un printemps et un été prochains pour Marie et son gentil voisin...
LE COEUR
Geneviève Lapierre
impression aux jets d’encre et acrylique sur toile,
60,96 cm
x 91,44 cm, 2004
Balade inutile À travers la ville Des rues qui bougent Et font du bruit Le cœur fatigué De vivre à moitié Et les yeux rouges Quand vient la nuit
(Eddy Marnay/Jean-Alain Roussel)
L'HIVER DEDANS PRODUCTION: THÉÂTRE DU PASSAGE TEXTE ET MISE EN SCÈNE:Maryse Lapierre ASSISTANCE MISE EN SCÈNE:Mary-Lee Picknell SCÉNOGRAPHIE:Karine Mecteau Bouchard COSTUMES:Geneviève Lapierre MUSIQUE:UBERKO CONCEPTION MULTIMÉDIA:Jean-Philippe Côté DISTRIBUTION Jonathan Gagnon Marie-Ginette Guay Catherine Hughes Frédérick Bouffard Photos de la pièce (Premier Acte) http://www.flickr.com/photos/50973761@N08/8205352897
There's always someone haunting someone - haunting someone Like an echo in the wind leaves, unreconciled - Waiting to be picked up and bounced down again on Listeners ears
"It was reported that Shepard was
beaten so brutally
that his face was completely covered in blood,
except where
it had been partially washed clean by his tears."
WYOMING WIND Seven Curses(2010)
As the tears you did weep
Washed the blood from your cheeks
And the stars faded into the blue
When you heard the wind blowin’
Did you feel more alone
Or did it sound like God whispering to you
One more smile I fake
And try my best to be glad
One more smile does the maker make
Because he knows I'm sad
Rufus
Wrainwright Brokeback Mountain
THE STORY OF MATTHEW SHEPARD
Le revenu moyen
d'un ménage
de la ville de Laramie
est de $27 319.
Les hommes ont un revenu moyen
de $30 888
contre 22 009 $ pour les femmes.
Près de 11,1 % des familles
et 22,6 % vivent
en dessous du seuil de pauvreté,
dont 15,7 % de
personnes âgées de moins de 18 ans
et 8,3 % âgées de 65 ans et plus.
(wikipedia)
LE PROJET LARAMIE: une production rentre-dedans avec
une bunch d’acteurs qui te kick le ass dans le coin de ton cœur le plus endurci. Des
reniflements, des larmes, du souffle pour ce docudrame qui s’est vécu loin du Québec mais qui
aurait bien pu être joué ici, dans notre cour. Dans le tableau de cette superbe
exhibition de sentiments, toutes les couleurs humaines de la mise en scène du grand Gill Champagne.
Parce que durant 2:20 heures nous étions au Wyoming, dans le vent de Laramie, au centre des quelques deux cents témoignages délivrés par des facteurs gens qui ont
pris le risque de parler sans crainte du désarroi, de la haine, du
brasse-camarade, des manifestations, mais aussi de l’amour, de l’empathie, de
la douceur et du réconfort qui les ont submergés après le meurtre crapuleux du
jeune Matthew Shepard.
Le feu roulant de
leurs confidences ne fit pourtant pas brûler les étapes de cette histoire
émouvante interprétée avec brio par les dix
comédiens hors-pairs qui les représentaient. Ils étaient environ soixante-dix
pour nous rappeler le sort absurde d’un des leurs. Nous avons vécu l’avant, le
pendant et l’après de cet épisode dramatique qui s’est passé à Laramie. C’était
en 1998…
Matthew Shepard, un jeune homme qui prenait la vie à bras le
corps, qui la tenait pour sa grande amie mais qui malheureusement a dû s’en
faire une autre encore plus proche. Une qui vous ouvre sa porte par un de ces
soirs de ténèbres, qui vous invite à faire quelques pas néfastes en son
impitoyable compagnie, qui vous assomme de coups de crosse de magnum .357, qui
vous laisse pour mort, ligoté à une clôture, dans un champ glacé du Wyoming…
Toute cette rage incrustée dans le beau visage de Matthew,
nous l’avons bel et bien ressentie dans l’Octave-Crémazie du GTQ le 15 novembre dernier. L’émotion était à
son comble dans nos têtes pleines, elle en a fait pleurer quelques-unes dont celle d’A., mon inséparable et
essentielami des grands événements
théâtraux comme des petites sorties. Encore une fois nous avons
été commotionnés, étranglés, bashés par l’Insupportable. Mais c’est toujours comme
une grâce que d’être ainsi bousculés par des êtres et des mots qui vous
transpercent le « personnel ». Parce qu’il y aura toujours quelqu’un quelque
part qui souffrira de ce mal qu’est l’Intolérance, celle de nos frères, voisins, sœurs, grands-mères, cousins, pères, copains, mères et autres aïeux. Parce qu'ils sont COMME ÇA. Parce qu’il reste encore tant à faire et à dire pour eux dans
ce monde d’opacité, parce que la lumière se fait encore dans le compartiment
obscur de leurs idées noires.
Toutes ces choses qui font de l’homosexualité qu’elle est
encore montrée du doigt, de l’œil etde
la langue, mais aussi toutes ces choses qui défont les tabous, qui donnent à
croire que la paternité et la maternité ne sont, et ne seront plus,réservées qu’aux hétéros. L’homme ne marchera
probablement jamais sur la face cachée de la lune mais il saura quand, pourquoi et pour qui il
déploiera ses grandes ailes blanches quand le temps sera venu de le faire.
Manifestation de Civitas, le 18 novembre 2012 à Paris. (VINCENT DANIEL / FRANCETV INFO)
Entre le 6 et le 12 octobre 1998, est-ce que le vent aurait pu tourner autrement à Laramie ? Aurait-il pu
neiger sur la clôture ? De Gone with
the wind à Brokeback Mountain en passant par le Vent duWyoming, rien ne se perd, tout se recrée. Et ce soir, encore une fois, fût un autre de ces moments inoubliables de théâtre. Merci à vous, messieurs les comédiens: Fabien Cloutier, Jean-Sébastien Ouellette, Lucien Ratio, Jocelyn Pelletier et Kevin McCoy, de nous avoir accueillis dans vos loges après cette prestation hallucinante, ce fût un réel plaisir de vous communiquer à chaud nos
commentaires parce que :
« Tout commentaire d'une oeuvre est mauvais ou inutile, car tout ce qui n'est pas direct est nul. »
Emil Michel Cioran
***
Plus tard, sur la rue St-Jean, au coin de je ne me souviens plus du nom de l'autre rue, un jeune assassin prénommé Lucien; il revenait lui aussi du théâtre. Il s'était dévêtu de sa combinaison de prisonnier. Il allait rentrer chez lui je crois bien, quand nous l'avons intercepté pour parler du rôle qu'il venait de jouer. On se demandait s'il s'était fait violé en dedans. Il nous a appris qu'il donnait des conférence. Nous n'avions plus peur. Nous étions en sécurité. Mais pour combien de temps encore ? Dans l'autobus, A. ne regardait personne dans les yeux. Parce qu'on sait jamais...
Three suspects in the beating death of gay University of
Wyoming student Matthew Shepard wait to be arraigned in this, Oct. 9, 1998 file
photo, from Laramie, Wyo. From left are Russell Henderson, 21, Aaron McKinney,
22, and Chastity Pasley, 20.
(Murderpedia)
'Western skies' don't make it right
'Home of the brave' don't make no sense
I've seen a scarecrow wrapped in wire
Left to die on a high ridge fence
It's a cold, cold wind
It's a cold, cold wind
It's a cold wind blowing, Wyoming
Le 19 juillet
2006, après avoir écumé plusieurs bars gays du Marais, à Paris, Bruno Wiel est
accosté par quatre jeunes aux abords de place du Châtelet. Pensant que cette
rencontre pourrait aboutir sur une nouvelle aventure, le trentenaire accepte de
monter dans leur véhicule. Les suspects quittent la capitale pour gagner un
parc de Vitry-sur-Seine. Et commencent à le ruer de coups, avec une extrême
violence, le frappant tel «un ballon de foot», dira l’un des accusés lors de
son audition. Ils iront jusqu’à le brûler avec des cigarettes et le violer avec
un bâton. L’un de ses tortionnaires songera même à filmer la scène avant de
renoncer. Laissé pour mort, Bruno Wiel sera retrouvé le lendemain derrière un
buisson, nu et souffrant d’un traumatisme crânien et thoracique. Retrouvé par
hasard, un exhibitionniste étant recherché par la police dans ce même parc. Il
restera trois semaines dans le coma, et sept mois à l’hôpital. Les individus
seront confondus par leur voiture de location le mois suivant l’agression. L’un
d’entre eux avouera avoir manigancé ce guet-apens pour «lui voler sa carte
bleue».
Un court métrage d'Anthony Gramoso, produit par SCOOP Productions. Comme une suite à l'excellente pièce VIANDE de Maxime Robin. À regarder jusqu'à la ...faim...
C’est un des cauchemars de l’industrie agroalimentaire. Une bactérie type E.Coli qui vient contaminer la viande et provoque un désastre sanitaire. Pour traquer ces vilains contaminateurs, certains comme les Etats-Unis, utilisent la manière forte, la javel pour les poulets, et de l’acide lactique pour nettoyer la viande de bœuf. Des méthodes, pour l’instant, jugées incompatibles avec nos habitudes culinaires européennes. Sauf que la Commission réfléchit à un projet de réglement qui autoriserait désormais l’acide lactique, et donc les importations de bœuf américain. Un revirement qui suscite beaucoup de débats.
Frédérique Lebel RFI
Marc Couture
était brûlé à 90 % de son corps. Ses reins ne fonctionnaient plus.
Un morceau de
mythologie dans la gueule saignante du gros méchant loup. Un petit chaperon
rouge re:re: revisité par le grand Maxime Robin. Des dents effilées,
des oreilles pointues, des cuisses entrouvertes, des viscères explosiveset du sang…FROID.
Une tête
qui se penche sur le côté sombre des sentiments de fin de nuit. Du vice à l'amour, une couple de
baffes dans le ventre de l'angoisse. Des odeurs de brûlé dans le fond de la poêle
à frire. Un robinet chromé entre la souffranceet le sourire. Un délicieux ragoût enfoncé dans la gorge chaude de la
beauté. De la lumière anorexique sur le fard de la nuit. Quelque chose qui fait
mal. Quelque chose qui rend dingue. Comme dans une superbe hantise. Comme une
balle entre les deux reins. Un homme caché en dessous du comptoir...
Non, la VIANDE de Maxime Robin, c’est
pas de la petite bière. C’est une pièce comme on les aime: cruelle,
sensuelle, chaude, froide, jamais tiède. Une entrée viscérale dans la matière grise. Une caméra
cachée dans l’œil humide de l’humanité. Un show ALL RIGHT NOW, BABY, avec des
comédiens all-in-one...
Jean-Michel Déry: éclatant de noirceur et d’inhumanité, aussi froid qu’un granulat recyclé, tranchant comme une lame de rasoir dans une pomme de tire, aseptisé; Noémie O’Farrell: toujours aussi juste et distinguée, un corps parfait, des yeux tout le tour de la tête, un poing enfoncé dans la bouche, une crampe de vérité pure; Pier-Olivier Grondin: frais émoulu du Conservatoire, un jeune premier rempli de tout le sang des promesses...
There she stood in the street
Smiling from her head to her feet
I said "Hey, what is this"
Now baby, maybe she's in need of a kiss
I said " Hey, what's your name baby"
maybe we can see things the same
Now don't you wait or hesitate
Let's move before they raise the parking rent
En
conclusion, l’Effroyable cause parfois de ces miracles qu’on est pas prêts d’oublier.
Nous n’avons absolument rien vu venir et c’était parfait de même. Les surprises, c’est ce qui nous tue le mieux
(au théâtre), en cela VIANDE aura semé sa bactérie mangeuse de chair dans nos petites têtes affolées.
Dorénavant tout ce que l’on peut espérer pour l’avenir de LA VIERGE FOLLE est
qu’Elle aille se faire voir ailleurs que dans la jeune Capitale, qu’Elle aille « viroser
» la métropole et puis tout le reste du monde entier, si ça lui chante.
Merci à Maxime
Robin pour les bons soins de son Intensif, c’est un excellent chirurgien; il sait
comment découper, et suturer, nos âmes-sueurs.
Avec la coalition de ses Acteurs et de ses Collaborateurs, il nous fabrique tout
un cinéma…d’Auteur. Ses futurs petits chaperons rouges n’auront qu’à bien se tenir dans le boisé des amateurs affamés...
Et on partira sur un simple reflet Qu'on épousera jusqu'à tout oublier On repartira chaque jour sans filet On s'écoulera jusqu'à se perdre en pieds
Production: LA VIERGE FOLLE
Direction de production: Noémie O'Farrell
Texte et mise en scène: Maxime Robin
Collaboration à la mise en scène: Jean-Michel Girouard