mardi 30 septembre 2014

CHANTE AVEC MOI: Star conservatoire


Photo: Erick Labbé






De la fascination, de l’étonnement, de la magie. Un tapis roulant, une carpette magique. Un tour du monde effectué en une heure et quart. De quoi faire rythmer le cœur, ouvrir la bouche et déboucher les oreilles. On se serait cru à Broadway tant les stars conservatoires d’ici ont du talent, décidément tous les talents: danseurs, aérobiquiens, musiciens, chanteurs, comédiens quoi. La scène nue du début avec son tempo quasiment fatiguant devient au fil du spectacle une symphonie. L’heure et quart passe beaucoup trop vite…

 ***

La guerre, la paix, l’amour, l’amitié, la peur, la prison, l’intention de montrer à la face cachée de la lune ce dont peut être capable cette moyenne poignée de multidisciplinaires venus accoster un jour dans les entrailles de la mère…

Le chant qui éblouit, le chant qui bénit, 
qui abasourdit, qui étourdit, qui prédit, 
qui dédit, qui frémit

La voix des anges assise les fesses carrées dans un grand fauteuil rouge
Le bain d’espoir dans lequel on y lave le linge sale de l’ob-scène
Des yeux fixes, des bouches tristes,  
à une heure et quart de la prochaine apocalypse

Faire des pieds et des mains
pour chanter la pomme aux dictateurs des cités
Dessiner des feuilles rouillées
Rétrécir à vue d’œil
Tomber dans ses vapes 
Franchir le mur du son






CHANTE AVEC MOI d’Olivier Choinière, l’un des plus beaux objets d’identifiés que j’aie vu ces dernières années. Quelque chose de sain venu égratigner une portion de ce qui reste de mon humanité. En ces temps austères de compressions budgétaires, on peut écrire que tout peut se réaliser via l’imaginaire, et souvent ça coûte moins cher qu’on le pense…Un peu de poudre d’anarchisme pour faire éternuer ce monde trop tranquille, pour faire gonfler les airbags de ses bagnoles de l'année , pour set-câller le pays sage des rêveurs fous, pour  faire danser le loup solitaire dans son sous-sol à moitié rénové, pour tuer le temps…et tous ses anciens amants…



LES PROTAGONISTES

BERTRAND ALAIN
JEAN-MARIE ALEXANDRE
ANN-SOPHIE ARCHER
MARC-AUGER-GOSSELIN
MARIE-JOSÉE BASTIEN
CHARLES-ÉTIENNE BEAULNE
NANCY BERNIER
CAROLINE BOUCHER-BOUDREAULT
CLAUDE BRETON-POTVIN
VINCENT CHAMPOUX
JEAN-PIERRE CLOUTIER
ANNE-MARIE CÔTÉ
VÉRONIQUE CÔTÉ 
ÉVA DAIGLE
MAUD DE PALMA-DUQUET
RAYMONDE GANIER
ÉRIKA GAGNON,
JONATHAN GAGNON
ISRAËL GAMACHE
MARIE-HÉLÈNE GENDREAU
JEAN-MICHEL GIROUARD
MARIE-HÉLÈNE LALANDE
DENIS LAMONTAGNE
SIMON LAROUCHE
SIMON LEPAGE
JULIE LESPÉRANCE
MARIANNE MARCEAU
KEVIN MCCOY
CHRISTIAN MICHAUD
MICHEL NADEAU
OLIVIER NORMAND
JOCELYN PELLETIER
MONIKA PILON
LUCIEN RATIO
MAXIME ROBIN
JESSICA RUEL-THÉRIAULT
PATRIC SAUCIER
PHILIPPE SAVARD
CAROLINE STEPHENSON
MARJORIE VAILLANCOURT

LA CHEF DE CHŒUR: ANNIE MARCOUX

LE CHŒUR: FLAVIE BELLANGER, MADELEINE BELLANGER, ÉLIE BOILEAU, MIA BOILEAU, ANNE CHARPENTIER, ESTELLE CHARPENTIER, CATHY CLOUTIER-LEMAY, SACHA DORÉ, ROSE DUCHESNE, ÉLYA ÉTIENNE, CAMILLE GUAZZO, MAUD GUAZZO,JÉRÔME GERVAIS, LAURIANNE GERVAIS, GABRIELLE HÉBERT-LACROIX, AURÉLIE MICHAUD, LOUANA MICHAUD, MARIANNE PAGEAU, LAURENT PETIT, LOUIS PETIT, MIKAËLLE RHEAULT, CHLOÉ ROYER-QUESNEL,MAÉ SINOTTE et ROMY SINOTTE

Et L’INVITÉ SPÉCIAL DE CE 24 SEPTEMBREMARC HERVIEUX, qui vient d’ajouter une autre corde à son arc…de triomphe.

***

Après le show, un petit détour dans les loges du Trident pour aller saluer tout ce beau monde avec lequel nous venions de passer au travers. À voir leurs sourires on pouvait lire dans leurs yeux qu'ils venaient encore une fois de se donner à la scène, dans les deux sens du terme. En espérant que ce spectacle puisse se renouveler à perpétuité avec d’autres troupes, c’est un made in Québec qui pourrait facilement et solidement franchir le mur des sons d'ici.






Je chante!
Je chante soir et matin,
Je chante sur mon chemin
Je chante, je vais de ferme en château
Je chante pour du pain je chante pour de l´eau
Je couche
Sur l´herbe tendre des bois
Les mouches
Ne me piquent pas
Je suis heureux, j´ai tout et j´ai rien
Je chante sur mon chemin
Je suis heureux et libre enfin.

Charles Trenet
1937


Photos du spectacle:







lundi 29 septembre 2014

LA FAMILLE SE CRÉE EN COPULANT: le bol alimentaire





Un bol alimentaire est le résultat de divers aliments mâchés et mêlés de salive, prêts à être digérés. Le « voyage » d'un bol alimentaire va de l'isthme du gosier jusqu'à l'entrée dans l'estomac.

Wikipedia
l'encyclopédie libre


Photo: L.L.


Mais qui nous survivra ?





Gros merde Québec pour cette rentrée théâtrale. Merde les Fées..Merde la Famille...Merde Dans le bois...et merde à toute ma gang de CHANTE AVEC MOI. Dieu du tambourin, soyez avec moi!!!

Jonathan Gagnon


C'est le cas de le dire, avec toutes ces rentrées, on est dans la merde jusqu'au cou et c'est bien tant mieux. Merde !
Louise Langlois
mardi 16 septembre 2014



Montage M. Langlois





HUGO NADEAU 
FAMILY FIRST


« C'est par là qui faut que tu passes si tu veux pas crever »




Le TV set des débuts de notre asservissement











Seigneurs de guerre 
Rois du pétrole
Généraux Polices Militaires
ICI sur terre
pour détruire
avec vos armes géantes
nos faibles armures

Qui de nous vaincra ?

Seigneurs de guerre
Rois du pétrole
Trafiquants Pirates Militaires
Tous dans le même bol 
alimentaire

Il n’y aura plus de révolutionnaires
que des révoltés

L.L.




Photo: L.L.


Dans ta boîte à mal c’est ça que le Facteur te délivre à chaque deux jours:Bain Renov Boston Pizza Beauport Mazda Bélair Direct Le Fenêtrier Boily, Thibault Denturologistes Expedia centre de croisières ReMax Capitale et...le compte du Bell (cellulaire)...


Le mobile du Terrien: créer sinon crever







Marie Gignac à l’entrée, Frédéric Dubois dans le hall, Roland Lepage en arrière de moi et comme d'habitude, A. à mes côtés. Le mardi 16 septembre au Périscope, c'était la rentrée. Nous étions fin prêts depuis juin dernier pour la nouvelle saison. Nos lames bien aiguisées, nos bâtons mal élevés, on va encore une fois nous passer la puck pour aller scorer quelques buts dans des filets bien remplis de répliques. La fin du monde pouvait commencer avec son étalement de vérité...


Photo: Stéphane Bourgeois


Réjean Vallée, Éliot Laprise, Valérie Laroche, Claudiane Ruelland et Isabelle Vincent nous ont tous démontré à quel point (G)  nous en sommes rendus sur cette planète composée de familles reconstituées, de jeunes perturbés, de vieux mal amanchés, cette société d'iphonés, remplie de miroirs gigantesques comme celui du fond de la salle. Un miroir pour donner de cette illusion dans laquelle on se fond la face dans la glace, où l'on se fend les fesses dans la masse à force d'errer devant les écrans télé romanesques. On ne peut passer sous silence les chansons, les rires et la passion du Théâtre des Fonds de Tiroirs. C'est Frédéric Dubois qui met en scène cette pièce consistante de Jacob Wren assaisonnée du SEL DE LA TERRE de Samuel Archibald










Je t’ai cherché à mon réveil
Où étais-tu ? il ventait fort dans mes oreilles
J’ACHÈTERAI LE CAMION BLANC
Qui nous emportera au printemps en Californie









Pis c'est encore comme ça que ça passe... 
pis que ça continuera encore
et encore...
pour un bon bout










L'arme ayant servi à tuer les petits Gaston-Turcotte

samedi 13 septembre 2014

ISHOW: À grands coups de crosse

CHAQUE JOUR JE MONTRE 
EVERY DAY I SHOW






C’est la grande bataille de chacun, consciemment ou non: conserver un rythme naturel alors que ce sont des ordis qui nous imposent leur cadence. Nos journées ressemblent à un vaste fourre-tout dans lequel nous tentons d’en engranger un maximum. Tcheck, tcheck, tcheck.

Josée Blanchette
Le Devoir
25 avril 2014






When she's lonely and the longing gets too much
She sends a cable comin' in from above
Don't need no phone at all
We've got a thing that's called radar love
We've got a wave in the air, radar love








LA VITESSE TUE


sur ton écran radar love
la lumière pâle des câbles
l’arène universelle
les mecs à poil
les fouilles à nu
les heures sans sens
les jours d’enfer…et...
BREIVIK ou MAGNOTTA, ETC

Le culte en l'air
Les cuisses au ras des pâquerettes
Des yeux tout le tour de ta tête
Des mains propres
Des langues sales
Des j’aime en panne...etc...etc...




LE GRAND MASTURBATEUR






On n’est pas toujours conviés à des affaires " full fa-fa " au théâtre et c’est bien tant mieux, sinon à QUI et à QUOI servirait-il ? À ceux qui s’étendent à la plage avec une crème de bronzage 125 pour être sûr de ne pas brûler ? Le ISHOW torche là où le dos perd son nom. On l’a appris à nos risques...et à nos dépens…Tant pis pour ceux qui croient que le Carrefour International de Théâtre fait dans la dentelle...:-) 




Jean Cocteau



Des filles et des gars attablés devant leurs écrans, qui se connectent entre des fils entremêlés, prêts à enfiler des costumes d’Adam. Des filles qui mènent le bal des débutantes avec des internautes convoqués en direct. Des quidams qui exécutent des branlettes de combat ignorant qu'ils sont vus par quelques 300 spectateurs en live...Des rires, jaunes pour certains, gras pour d’autres, l’intimité démasquée, la lumière allumée. Mais aussi du noir silence, des voix déportables au cœur de l’action.  Le live de la vie, ire réelle...






Nous saurons désormais à quoi nous attendre avec LES PETITES CELLULES CHAUDES, n’est-ce pas mesdames et messieurs qui étiez quelque peu outrés par autant d’audace ? Vous ne vous étiez sans nul doute attendus à autant de toupet de la part d’une troupe de tiâtre. C’est là que j'ai pu constater le Grand Écart entre certains de nous, Spectateurs. Chacun avait son petit mot à dire à la fin, non vraiment finale finalement, sur cet acte de bravoure théâtral: dégradant, audacieux, malaisé, fou, génial, et quoi encore ? Déstabilisant, surprenant, intelligent...Tout et rien. J'ai quitté le Périscope sourire aux lèvres... :-)






Édith Patenaude, dompteuse de lions, m’a encore une fois promenée dans des lieux inédits, sauvages et obscurs. Jamais au bout de ses surprises, elle a le don de m’avoir apprivoisée à ce théâtre d’éclatement qui n’en finit plus de m’envahir. Charnel, émotif, sanglant ou froid, avec ses hauts et ses bas remplis de zones d’ombres, elle envoie ses fusées éclairantes juste à temps pour y agrandir son territoire, juste avant de nous tirer son obus souverain.








Les fusées éclairantes étaient tirées d'un fusil en guise de signaux que s'envoyaient les soldats. Elles étaient aussi employées pour éclairer une section du No Man's Land, le soir, dans le but de détecter les patrouilles ennemies ou leurs activités. Les fusées éclairantes procuraient de la lumière pendant dix ou quinze secondes et elles étaient habituellement suivies de tirs de mitrailleuses intenses.












L’HISTOIRE RÉVÉLÉE DU CANADA FRANÇAIS, 1608-1998 : Je me souviens de la tête à Papineau



Photo: Gilbert Duclos




Four à pain 
Château Saint-Louis Terrasse Dufferin, Québec


1608 
1759 
1837 
1967 
1970 
1995 
1998






La Tête-à-Papineau
La Squaw de la Sagamité
Le Maïs l’Alcool et le Sauvageon
Le chien le cochon
L’Eau et l’opium des saouls terrains

Tout ça au cœur de mon pays
Depuis la bite à tibi aux langues de porcs dans le vinaigre de Madame Benoît
Jusqu’aux moustiques et mouches à feu
Les loups, les renards, les lièvres 
et les écureux




Dans le blanc des yeux des bancs de neige géants de mes aïeux
Le rire et la pisse jaune des chiens pas d’médaille
Le kaléidoscope des démesurés de guerre
Les 64 bombes du F.L.Q,
Le fini les folies de P.E.T.
L’Octobre de mes souvenances
Des ordres dans tous les sens





Une distribution qui n’en finit plus d’impressionner: Steve Laplante dans toute sa grandeur, François Papineau absolument délirant, Danielle Proulx au top du top, Dominique Pétin blousante, Gary Boudreault électrique, Alexis Martin, MC par excellence. Et les jeunes, Benoît Drouin-Germain, Pierre-Antoine Lasnier, Carl Poliquin et Marie-Ève Trudel, de belles découvertes qui ont ramé à la hauteur de ce fleuve agité.
L’HISTOIRE RÉVÉLÉE DU CANADA FRANÇAIS, nous aura déridés, un petit peu botoxés, avec leurs textes gonflés aux eaux profondes. Nous avions un peu mal au derrière dans la dernière heure mais LE JEU en valait sacrément la chandelle *.




SHADDY 


Shaddy est une Labrador/bracque âgée de 7-8 ans. Pierre-Antoine Lasnier, comédien dans la trilogie, est son troisième maître à vie. On ignore ce que sont devenus ses deux premiers maîtres et l’on s’inquiète un peu pour Pierre-Antoine…  Blague à part, Shaddy est une grande pacifique. Plus joueuse que chasseuse, elle n’a jamais fait de mal à un chat, ni même à un écureuil. L’hiver dernier, elle s’est perdue pendant toute une nuit près du Mont-Royal.D’aucuns l’auraient aperçu monter les marches de l’Oratoire… Elle a finalement été retrouvée, saine et sauve, sur le paillasson d’un 2e étage, chemin Queen Mary. Ses parcs préférés: le Mont-Royal bien sûr, et le parc Lafontaine (sans laisse). Son met favori : peau de saumon, bio ou pas, selon le portefeuille du maître. Shaddy adore venir travailler au théâtre. Au départ, elle a eu maille à partir avec Luc Guérin (mâle alpha ?) lors des répétitions du spectacle « Invention du chauffage… ».  Par contre, elle s’est très rapidement entichée de Jacques L’Heureux, grand complice du NTE. François Papineau peut aussi se targuer d’avoir un fort ascendant sur Shaddy, même si Alexis Martin la courtise continuellement. Quant à Steve Laplante, il est, parait-il, un peu blessé par l’indépendance de Shaddy. Dominique Pétin, qui se méfiait des chiens depuis sa tendre enfance à cause d’une expérience traumatisante, est tombée sous le charme de Shaddy: « une chienne loyale, docile, sensible et intelligente, qui m’a donné envie d’adopter Baptiste, un Border Collie vif et brillant avec lequel je partage maintenant mon quotidien ». Voilà pour la petite histoire. Longue vie à Shaddy !















vendredi 12 septembre 2014

OÙ TU VAS QUAND TU DORS EN MARCHANT: carrefour d'images


GERMINAL: Homeland



« Passez leur le POC pis y vont en raconter des buts !! »
L.L.

C’était au début du grand tout, du man itou, y'avait rien ou presque rien, qu’une faible lueur venue du Grand Nulle Part. Des bruits inaudibles, une musique sans note. Puis quelque chose dont je ne me souviens pas mais quelque chose qui a fini par me faire allumer l'esprit, le grand et le petit. L’Homme se mit lui-même en scène. Sa parole se fût. Son public se tût. 







Tête dans le plancher, coup de masse média, massacre de tronçonneuse, étang de temps à partager...J’AIME, JE PARTAGE, J’ANNULE. La craie chante sur le tableau des notes de passage. Les rires, diffus au début, émanent en augmentant de nos sièges où nous sommes rivés. Nos yeux qui dévisagent les phrases défilant sur le premier mur mûr du Théâtre de la Bordée...

En ce mois de l’année où l’été se pointe le bout du nez encore enrhumé, l’Homme émigre dans toute cette splendeur qui texte, qui tweet, qui surf, qui craque, qui crash, qui nage, qui coule. Il faut le voir se noyer dans cette marre hallucinante de mots nopatomés, se brûler la rétine sur les écrans multiples, baigner son regard dans le vide absorbant de l’autoroute cybernétique. 

On rit, on réfléchit; on s'excite, on se clame. Puis on se repose des questions qui nous fatiguent tant. On déménage de planète le temps d’une saynète. On pense avoir tout vu. AH! AH! AH! Mais on n’a encore rien vu. Croyez-moi, le théâtre d’Antoine Defoort et de Malory Georger nous en ont mis plein la tête avec LEUR tarte à la civilisation. Pour ma part, j’en reprendrais bien une autre pointe lors d'un futur Carrefour, le temps d'une prochaine découverte. 

***

En compagnie d’Oscar Éric, quelques instants avant la représentation, j'ai eu le privilège de converser avec l’aimable Anne-Marie Olivier. Avons parlé de théâtre bien évidemment, surtout de son magnifique et sublime FAIRE L’AMOUR, que nous avions vu A. et moi le printemps dernier au Périscope. Ça a convaincu Oscar Éric de peut-être aller le voir à Montréal cet automne.  

***

Et oui, cet automne est presque arrivé, ne reste plus que quelques jours encore pour amorcer une autre splendide saison théâtrale, comme une cinquième saison, celle qui nous emporte dans les hauts-lieux de l’Imaginaire cruel, réel, hyperactif, lunatique, ludique, sans détour ni compromis, toujours à l’affût de superbes complots, de ceux qui ne se vivent qu’en live, en compagnie de ceux et celles qui le font naître pour ne pas qu’il disparaisse…

Roland Lepage, le doyen y était également. Quel bonheur j’ai à chaque fois de croiser cet homme qui a tout donné, et donne encore, à cet art tant nécessaire qu’est le Théâtre. Il sera d’ailleurs au Trident l’hiver prochain dans LA RÉPUBLIQUE DU BONHEUR de Martin Crimp. C’est l’enfant terrible Christian «  Artaud » Lapointe qui en fera la mise en scène, une pièce que j’ai très hâte de voir.


GERMINAL