lundi 25 avril 2016

MME G: sans filtre SVP





Je suis encore un oiseau de nuit.
Je dois être née la nuit.

Mme G


Notre paradis est BIEN meilleur. 
Nous avons une usine d’effeuilleurs/d’effeuilleuses ET 
un volcan de bière.






Jeudi 21 avril, 17 heures, il fait plein soleil, c’est la première vraie belle soirée qui ressemble à l’été qui s’en vient. Sur l’avenue Cartier, les terrasses sont bondées de bonne humeur et de fébrilité. On descend les marches du RIDEAU ROUGE pour y apercevoir des ballons multicolores, alors on rebrousse chemin, craignant de se faire enterrer par les fêtards. On opte plutôt pour la tranquillité du Café Krieghoff, là où nous aimons bien nous réfugier lorsque le mercure tombe sous zéro...




Y’a pas grand monde en dedans et le service est lent, mais bof on en profite pour faire nos mises à jour. Nos plats seront servis vers 19 heures et comme la pièce est à 20 heures, disons que mon croissant au jambon et la moussaka d'A. se sont faits avalés style assez fast food...




On a bien sûr parlé de Prince Nelson, qui est mort aujourd'hui à 57 ans, seul dans son palace, probablement d’une overdose de quelque chose d'illicite, ou d'explicite, et de la reine Elisabeth II, qui fêtait ses 90 ans bien sonnés entourée de toute sa famille de princes et de princesses. Mais ce soir, c’était soir de presque pleine lune et nous allions rencontrer une certaine Mme G, reine du quartier Montcalm...




Une clope pour A. et une palette mr big pour moi, donc un arrêt pressant au dépanneur du coin, celui de Crémazie et Cartier. Cartier, cette avenue qui fait qu’éclate une capsule de petits bonheurs sous chacun de nos pas précieux qui glissent sur elle. Cartier, l’une des plus typiques de Québec, née dans le quartier Montcalm, celui dans lequel a navigué contre vents et marées la Grande Hermine de la mythique Mme G


Madame Thérèse
alias MME G

Ça faisait longtemps que je voulais rencontrer cette légende des longues nuits de Québec, cette femme qui m’a fait beaucoup penser à ma Mémère C., peut-être à cause du piano que mon père lui avait acheté pour un gros 25 piastres...


Barbara
« touche pas mes théâtres »


...et pour les cartes à jouer toute la nuit sur la table de sa cuisine en-dessous de la lumière agreste du tube néon, pour la TV 20 pouces noir et blanc dans le coin du salon entre les sofas défoncés et le buffet des années 40, et sûrement pour les innombrables paquets de Peter Jackson qu'elle a fumés jusqu'à ses 80 ans...




fume fume fume
fais de la fumée 
sur tout ça


...et pour la dizaine de caisses de 24 empilées sur sa galerie de planches, pour la vie de garçon dans l’fond d’un flacon, pour les chansons à répondre des mononk chauds, pour les romans feuilletons des filles pas toujours faciles, pour les chiens pas de médailles et les chattes en chaleur, tous et toutes fidèles à cette grande dame qui n’en finira jamais d’habiter les souvenirs marquants de notre jeunesse folle comme des balais...pis d'la marde...


Devant le buffet
(Dans la cuisine de Mémère C.)


Comme l’a dit Mme G jeudi soir passé, c’était une belle vie, avec ses high et ses down, avec sa Black ou sa Blue, sans fla-fla ni arrière-pensées, la nuitte à ON, le jour à OFF, les culs par-dessus têtes, les doigts d’honneur pointés sur le tic-tac des coucous pourvoyeurs de Temps Perdu…


Mémère C. sur sa galerie vide


La bière en après-midi
Fuck les REER
Fuck les CELI
Je t’aime à la folie
Et vive le tic tac tic tac
Redonne-moi une shot de whisky
Je t’aime à la folie
Et vive le tic tac tic

Keith Kouna
TIC TAC





« Je ne sais pas comment elle faisait pour accueillir chez elle des gens super maganés tous les soirs, complètement saouls tout en restant super gentille, en trouvant le moyen de jaser avec eux autres puis de les aider aussi. »

Élisabeth Paradis





C’est plutôt après avoir lu cet article du Devoir que Mme G m’a fait le plus penser à Mémère C., notre grand-mère maternelle qui nous a vu naître, grandir, louvoyer, bummer, rire, souffrir, chanter ou ne rien dire. Elle avait le don de juger aucune des bêtises qui aurait pu faire de certains d’entre nous des handicapés ou même des prisonniers. Elle avait la tolérance greffée à son immense patience et au contraire de Mme G, elle n’avait pas tellement de principes, mais elle croyait tout de même à cette Providence qui cognait à tous les jours dans sa porte moustiquaire. Elle ne manquait jamais de RIEN parce qu’elle n’a surtout jamais voulu de TOUT...




C’est ce que la première pièce de Maxime Beauregard-Martin a suscité en moi comme émotions aigres-douces; composée telle une sorte d’hymne à l’amour inconditionnel, cette moyenne évasion dans le présent d’une grande dame de chez nous, qui a contourné les lignes courbes de son passé garant de l’avenir, a fait naître une nouvelle hybride pour un parterre qui je le crois n’a pas fini de se faire faire des fleurs par ce brillant auteur...


Maxime Beauregard-Martin 
et Maryse Lapierre

Et qu’il interprète ici son propre rôle, soit celui d’un jeune bachelier en communications, profil journalisme, doublé d’un diplôme en jeu du Conservatoire d’art dramatique de Québec, ne peut mieux que stimuler son minutieux travail d’orfèvre qui le fera sans nul doute progresser dans le milieu théâtral...




Son jeu d’acteur, tout aussi lumineux que le sont ses mots, m’a autant fasciné que celui de TRICK OR TREAT et de MES ENFANTS N’ONT PAS PEUR DU NOIR. Une vraie bête (noire) de scène…




Cette autre colorée mise en scène de Maryse Lapierre, avec toutes ces petites lumières de Noël qui se sont allumées dans ma tête les unes après les autres, un peu à la manière de son si chaleureux L’HIVER DEDANS, a fait s’agrandir le paysage sonore de la voix de l’auteur...




Elle était d’ailleurs assistée par la magnifique Mary-Lee Picknell qui, après nous avoir ensorcelés avec sa transcendante Madeleine dans le fameux QUILLS de Robert Lepage et Jean-Pierre Cloutier en janvier dernier, a de nouveau exercé son suprême envoûtement sur nous, spectateurs d’un PREMIER ACTE rempli à ras bord pour cette représentation du jeudi 21 avril...




Marie-Ginette Guay, qui faisait également partie de cette pièce de Maryse Lapierre, fût comme toujours: époustouflante, touchante et criante de vérité, sans fausse note. Valsant le texte de Maxime Beauregard-Martin, fait sur mesure pour elle, il y avait comme de l'écho de Michel Tremblay là-dedans. La finale, émotionnellement poignante, comme celle du CARDIGAN DE GLORIA ESTEBAN, nous a transportés directement sur les planches de Broadway, son NEW-YORK NEW-YORK à elle, prenant ici toute la saveur sucrée des bonbons acidulés du rêve américain…




Annabelle Pelletier-Legros, particulièrement captivante dans la scène où elle joue son propre rôle qui répète celui d’une alcoolo de 70 balais, « cliente » de Mme G. Avec sa voix ravageuse, drôle à souhait, l’intensité avec laquelle elle s’investit a de quoi faire divinement imaginer ces vieilles peaux de satin fripé drapées de fourrures d’hermines qui ont hanté les pièces enfumées des pianos bars à destins transpercés de rires et de chagrins et celles des clandestins de demi-sous-sols, soûls terrains de la Ville endormie, parfois un peu trop tôt…






Patrick Ouellet, qui a relevé avec brio Israël Gamache, incarne avec rigueur les personnages de Daniel et Thierry. Daniel, fidèle gardien d’une Gisèle vieillissante, compagnon de travail de nuit, qui la protège de tout envahisseur gênant, qui ne s’en laisse imposer par personne ou quoi que ce soit...




Son Thierry, raide comme une barre de métal, toujours prêt pour la bagarre afin que règne l’ordre dans LA GRANDE HERMINE. Quand il joue du piano, soit pour y installer de l’ambiance de convenance ou pour simplement y accompagner la merveilleuse voix de la jeune prostituée, nous voyons directement au-delà des FEUILLES MORTES de Montand qui, miraculeusement, se ramassent encore et toujours à la pelle...


Lucille Dumont
Une autre grande dame,
97 ans et toujours vivante

 92 ans là-dessus


Un moment fort émouvant qui a kidnappé l’âme de l’audience. Et parce que le piano de Louise n’est jamais bien loin de celui de Robert

 Et je leur souris
Pour gagner ma vie
Ils me font merci
Continuent leur bruit
Ou viennent dans mon dos
Pour taper sur un Do
Ou baver sur les notes
Du piano bar où je joue chaque soir

JOE FINGER LEDOUX
Robert Charlebois
1968




Nicolas Gendron, qui avait signé la superbe mise en scène de ET AU PIRE ON SE MARIERA, que nous avions vue en novembre dernier justement chez PREMIER ACTE, en a jeté avec ses rôles de « clients » éperdus, dont celui qui se prend un brin pour Baudelaire en personne (délirant) ou encore en simili pimp averti par une Mme G qui ne vaut plus cher la poche après sa petite semonce...

  



***


LA GRANDE HERMINE
1114 Cartier


Pour une femme qui ne voulait pas entendre parler de politique, on peut dire que le fait qu’elle habite sur René-Lévesque est un peu paradoxal. MME G, un docu-théâtre de Maxime Beauregard-Martin, et éventuellement un documentaire, avec des secrets inédits...


LE STATIONNEMENT DE MADAME THÉRÈSE



Avec cette première mise en scène dynamique et franchement bien écrite, on ne peut souhaiter qu’une chose à Maxime Beauregard-Martin: qu’il n’aille jamais se coucher avant que le soleil ne se lève…en retard. C’est seulement après avoir goûté à cette crousti-tendre tranche de vie que j’ai regretté de ne pas être allée m'asseoir au RIDEAU ROUGE. Pour me retrouver dans le décor sombre un peu louche, pour l’ambiance de bar, pour la musique en live, pour la vie quoi ! Mais on repassera bien un de ces quatre…




http://rideaurouge.ca/


AVENUE CARTIER
Photo: Jean-François Desgagnés



LA GRANDE HERMINE
Photos glanées via Google.
Le superbe blogue d'un photographe
qui semble être de Québec.



MME G

TEXTE: Maxime Beauregard-Martin
MISE EN SCÈNE: Maryse Lapierre
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE
ET DIRECTION MUSICALE: Sarah Villeneuve
DÉCOR ET COSTUMES: Gabrielle Arseneault
ÉCLAIRAGES: Maude Groleau
PHOTOS: Cath Langlois



MARCO ET LES TORVIS
http://www.torvis.ca



Chez Thérèse









POUR MME G 

I LOVE MY NIGHTLIFE
I LOVE LES CIGARETTES
I LOVE LES CARTES
I LOVE LES BONBONS 
...PIS LES OEUFS... 
DANS LE VINAIGRE

elquidam






dimanche 17 avril 2016

FENDRE LES LACS : se faire remarquable




« On ne s’afflige point d’avoir beaucoup d’enfants,
Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands,
Et d’un extérieur qui brille;
Mais si l’un d’eux est faible ou ne dit mot,
On le méprise, on le raille, on le pille;
Quelquefois cependant c’est ce petit marmot
Qui fera le bonheur de toute la famille. »

Le Petit Poucet
Charles Perrault
Moralité de l’histoire
(wikipedia)



Photo: Théâtre Périscope



Cris émiettés/étouffements
Bas mouillés à plein temps
Réunion dans l’isolement
Gel des cœurs/fonte des sentiments
Parents et Enfants
Filles et Garçons
Les oies de Louise
Les loups de Thomas
Le pilier d’Adèle
L’angoisse d’Emma
Le retour de Martin
Le départ d’Élie
Le chant des mal-aimés

FENDRE LES LACS

Le feu sauvage des jours gris
Sur les lèvres en sang de l’amour





Steve Gagnon, donne ici un texte brut, sauvage, constellé d'une flopée d’émotions graves. À travers la légèreté de l’être humain, qui pèse lourd dans la balance de ses sentiments, le sang, l’eau, la sève, la salive, la mémoire, l’eau de javel, le feu, le tronc, la souche, la famille, les proches, les couples, les voisins, tout le paysage rejaillit des entrailles de l’âme des bêtes, les grosses comme les petites…





LES COMÉDIENS

Pierre-Luc Brillant: Martin
Véronique Côté: Emma
Marie-Josée Bastien: Adèle
Karine Gonthier-Hyndman: Élie
Frédéric Lemay: Léon
Claudiane Ruelland: Louise
Guillaume Perreault: Thomas
Renaud Lacelle-Bourdon: Christian




Ils sont tous aussi intenses les uns que les autres, remarquablement concentrés sur le texte de l’auteur qui, en aucun temps, ne leur a fait manquer de gaz durant ces quelques 120 minutes qui ont passé comme du beurre dans poêle. J'ai bien apprécié cette « coalition Québec-Montréal » et particulièrement le jeu absolument renversant de Frédéric Lemay avec son Léon tellement attachant, et que dire de celui de Karine Gonthier-Hyndman avec son Élie assoiffée de liberté et criante de vérité ? Qu'ils ont été admirablement bien dirigés par Steve Gagnon, le jeune maître d'oeuvre de ce chapitre important de notre dramaturgie. Véronique Côté et Claudiane Ruelland, sensibles et rebelles comme on aime les voir, s'éclatent en mille morceaux, sèment de la beauté partout dans cette foire d'empoignements. Marie-Josée Bastien, les soutient du mieux qu'elle peut avec toute la force qu'on lui connaît, c'est une femme dans toute la splendeur du mot. Guillaume Perreault, un peu à part, avec ses loups qui lui mangent les bras, et le cœur, conquiert la scène avec sa solitude d'inquiétant. Pierre-Luc Brillant, solide comme un roc, rassurant, et surtout aussi convaincant qu'il l'est au petit comme au grand écran, tout simplement éblouissant. Renaud Lacelle-Bourdon, touchant, désemparé, toujours entre deux chaises, complétait adroitement cette tribu tissée serrée slack. Le THÉÂTRE JÉSUS, SHAKESPEARE ET CAROLINE nous a encore une fois offert une excellente « pièce de résistance », un repas complet contenant toutes les vitamines nécessaires au bon fonctionnement de l'évolution théâtrale, un plat qui ne se mangera jamais froid...





le lac des signes de piastres
la puissance des langues déliées
le bruit des moteurs de recherche
la fureur de vivre de la classe moyenne
la danse morbide des canardés
le cru des viandes non salées
les yeux secs les bas humides

du pain perdu

et des miettes
pour les petits poucets
aux forêts remplies de bien-aimées

des cravates de chasse
des bottes à torrents
des racines au vent

et des sacs de chips 
et du Kraft dinner
pour tous les affamés 
du sel de la terre


Photo: L.Langlois



FENDRE LES LACS


TEXTE ET MISE EN SCÈNE: Steve Gagnon
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE
ET DIRECTION DE PRODUCTION: Adèle Saint-Amand
RÉGIE: Amélie Bergeron
DÉCOR: Marie-Renée Bourget Harvey
En collaboration avec Maude Audet
COSTUMES: Jennifer Tremblay
ÉCLAIRAGES: Martin Sirois
MUSIQUE: Uberko
CONSEILLERS À LA DRAMATURGIE: Chantal Poirier, Jean-Michel Girouard et Mélissa Verreault
PRODUCTION: Théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline
Photos du spectacle: Daphné Caron






Dans le hall du PÉRISCOPE, la rencontre avec Edwige, qui faisait office de préposée à l'accueil ce soir. Aussi aimable et enthousiaste qu’à l’accoutumée, c’est toujours un réel plaisir de converser avec elle. Notre sujet du soir: le S’AIMER, précieux témoignage, fragment poétique, de Thomas Gionet-Lavigne, dont l’ombre artistique ne plane pas souvent sur le néon des réseaux sociaux. Edwige était d’ailleurs la directrice de cette production du HARENG ROUGE. Elle devait lui faire parvenir mes impressions, et si c’est fait, et bien merci.




À la veille de nous annoncer son départ du PÉRISCOPE, dont nous ignorions l’absolue nouvelle, eu le temps de piquer une jasette avec un Frédéric Dubois tellement radieux que son euphorique sourire aurait dû me mettre une micro puce dans mon oreille cassée ;-). C’est qu'il s’en va à Montréal diriger la section française de l’École Nationale de Théâtre du Canada, une nouvelle excitante pour cet amant de la scène.


Photo: Stéphane Bourgeois



Heureusement, ses FONDS DE TIROIRS ne déménagent pas, ce n’est donc seulement qu’un au revoir. En espérant dans un avenir plus que rapproché que nous verrons l'épique FIVE KINGS à Québec. Une pièce qui sera bientôt présentée à compter de cette semaine au Théâtre de Poche, dans la Bruxelles attaquée, terrorisée puis assiégée, mais qui défile encore aujourd’hui même contre la terreur et la haine…





Et puisque c’était soir de première, il y avait un bon nombre d’amis venus saluer Steve Gagnon et sa troupe. Nous l’avons d’ailleurs aperçu rapidement juste avant que la pièce ne débute et parmi ce public d’avertis, Jean-Denis Beaudoin, qui a écrit ceci sur sa page facebook:

« Courez voir Fendre le lac (sic) de mon ami Steve Gagnon et de sa grande équipe. Son texte est si fort, il nous rentre dedans comme un train. Les acteurs sont fabuleusement investis, la musique est parfaite (comme toujours Uberko) et la scéno est incroyable. Bravo Steve, c’est énorme le travail que t’as fait, énorme ! »


Photo: Nicola-Frank Vachon


Mais comment ne pas faire de comparaison avec son fantastique et inoubliable MES ENFANTS N’ONT PAS PEUR DU NOIR  * ? Probablement à cause du conte Hansel et Gretel, qui l’avait inspiré, et sûrement parce qu’imbibé de ce même parfum de « boisé » que porte Steve Gagnon, et c’est là, je crois, la force vitale de ces deux coureurs de mots écorcés...Steve et Jean-Denis, qui n’en auront jamais fini avec les langues de bois de ce monde indéfiniment à refaire. Et en attendant janvier prochain...


FUCK YOU


Et même si nous habitons sur des terres mille fois volées, mille fois calcinées, mille fois négligées, il y aura une fin aux feux de forêt et j’appelle à ce que nous poussions encore plus nombreux et plus forts sur notre territoire, comme les bleuets, comme les épinettes.

Steve Gagnon
FUCK YOU
ATTENTAT




 Photo: Annik MH de Carufel





 Lac du Brûlé à Mémère Charette
Photo: L.Langlois



Le lac-bassin, les arbres, les pompes à eau, l’éclairage, avec tout le reste des accessoires, se sont faits planter solide dans cet autre décor illuminé par la toujours aussi innovante Marie-Renée Bourget Harvey.

FENDRE LES LACS, conte pour adulte, comme ceux que nous prépare le prochain CARREFOUR INTERNATIONAL DE QUÉBEC avec CENDRILLON, PEEPSHOW et compagnie.







Pour feuilleter le livre