vendredi 16 novembre 2018

LA FILLE QUI S’PROMÈNE AVEC UNE HACHE : au-delà du mur

Affiche: 
ATWOOD PHOTOGRAPHIE 
& Gabriel Cloutier Tremblay

Que l’on me donne six heures pour couper un arbre, 
j’en passerai quatre à préparer ma hache.

Abraham Lincoln, Lettres

Toujours le même jour. Jamais plus ou moins d'amour. Dans le fond de la cour à scrap : des pneus, une hache, du gaz, du sable. Et des larmes pour les amis de Cindy-Lou, celle qui n'avait peur de personne.

elquidam
8 novembre 2018

Photo: L.Langlois


Rien n’est laissé au hasard
Tout se joue en ta présence

Rien ne se perd dans la création
On y apporte de la couleur aux joues blêmes 
des enfants morts de peur
On y fonce dans le mur à 100 à l’heure 
avec les oiseaux de nuit

Des gars, des filles, des profs,
des pères, des mères,
et des poules 
avec la tête en feu,
le feu sacré du sang chaud
dans la shed de M. Quenouille

Au lendemain du 11 septembre 2001,
au cœur du matin même,
celui où la peur de l’Autre est née
LA FILLE QUI S’PROMÈNE AVEC UNE HACHE
cavalcade d’émotions
dans le petit monde de Malenfants

La finale de Cindy-Lou, le départ de Francis
Les larmes et les regrets de la bande d’amis
Et la place que prendra l’espoir dans LEUR forêt
Rien ne laissait présager qu’on serait autant touchés

ILS SONT VENUS COMME ILS SONT

 elquidam



Tree tunnel in Lucca, Italy
Photo: Max Lazzi

Jeudi le 8 novembre, deux heures passées chez PREMIER ACTE, en compagnie d’une bande d’adolescents plus que moins perturbés par les événements du 11 septembre 2001. KILL TA PEUR nous a emmenés au cœur d’un monde qui vit dans une région où l’isolement est un mode de vie avec ses hauts et ses bas. Le texte de Léa Aubin et Gabriel Cloutier Tremblay nous est rentré dedans comme un coup de coude dans les côtes pour t’avertir de regarder ce qui se passe en ce moment dans la cour de ton école, pour pas que tu rates cette bagarre entre deux filles jalouses ou ces reproches à celui qui se tient avec la rejetée en chef. 


Des mots qui sont durs, crus mais si réalistes. Des mots qui fessent la gueule autant que l’âme. Des mots flamboyants, éclairés par la lanterne magique de Keven Dubois, des mots enchanteurs à souhait, qui ont soutenu avec aplomb l’intensité de cette histoire aux 100 paroles. Cindy-Lou, brillamment habitée par Léa Aubin, distribue des regards on ne peut plus tragiques, son jeu, très physique par moments, la fait radicalement entrer dans l’enfer angoissant des grands rejetés, ces enfants que l’on brûle en gang sur la place publique.


Francis, toujours et aussi imposant Olivier Arteau, qui avait également interprété un rejet à la fin aussi tragique dans FROID, convaincant autant par son attachement à Cindy-Lou que par son détachement du groupe, apporte une certaine légèreté au poids lourd de la solitude. 


Étienne La Frenière et Dayne Simard forment un duo tissé serré, celui où le don de la fraternité y prend tout son sens quand l’heure sonne grave. Vincent Legault ne donne pas sa place, surtout lorsqu’il joue à Miss Tramel ;-) Un excellent numéro qui fait se détendre tout le drame à venir. 
Et les demoiselles : Arianne Bellavance-Fafard, irrésistible Sandra Ouellette, douée de la Voix comme pas une, nous a servi une autre dose, presque mortelle, de son excellent sens de l’humour. Ses compagnes de jeu, dans le pit de sable, dans la cour d’école ou à la quincaillerie, Marianne Marceau-Gauvin et Monika Pilon, comme d’habitude, ont démontré leur talent indéniable. Telle des bûcheronnes avec leur hache toujours bien affûtée, elles abattent sans jamais relâcher les répliques coupantes des deux jeunes auteurs, qui troublent et touchent les spectateurs suspendus à leur remuante intrigue. Pour retrouver l'atmosphère quelque peu inquiétante, voici l'excellente trame sonore de la pièce, une composition originale de Vincent Roy :




LA FILLE QUI S'PROMÈNE AVEC UNE HACHE

TEXTE: Léa Aubin et Gabriel Cloutier Tremblay
MISE EN SCÈNE: Gabriel Cloutier Tremblay
ASSISTANCE M.E.S.: Shanya Lachance Pruneau
COSTUMES: Cécile Lefebvre
DÉCOR: Gabriel Cloutier Tremblay
LUMIÈRE et VIDÉO: Keven Dubois
COMPOSITION ORIGINALE: Vincent Roy
DIRECTRICE DE PRODUCTION: Anne Plamondon
PRODUCTION: KILL TA PEUR
PHOTOS DU SPECTACLE: Cath Langlois









I will never bother you
I will never promise to
I will never follow you
I will never bother you
Never say a word again
I will crawl away for good
I will move away from here
You won't be afraid of fear
No thought was put into this
I always knew it would come to this
Things have never been so swell
And I have never failed to fail
Pain
Pain
Pain

 STILL DANCING
Jonathan Labillois

Like girl come walkin' through the cornfield
Like blue vibration through the sea
I know I'd love her to breathe, again
Like cubes are talkin' her down
I've been a wasted day
Like spinning round a saint
Like colored wild sign
Theresa talkin' in the rain
Like girl be growin' through town
Windows are thoughts in the stain
I know I'd love her to stay
Whispering signs are agreeing
Like talkin' golden terrain
Like thrivin' dark in the saint
A cat in gold goes along
Theresa's sound for the king


And it's slipping through your hands
As the weight comes crashing down
And the pain is hard to take
As your world it starts to break

When you run against the grain
Every step is hard to make
the heat it takes its toll
When there's nowhere safe to go

Well you ran against the grain
And there's only you to blame
And this life takes its toll
When you're a face that no one knows









lundi 12 novembre 2018

LA BIBLIOTHÈQUE INTERDITE : la vérité sur les tromperies


Mercredi 24 octobre, IMPÉRIAL BELL, rue Saint-Joseph Est, les gens entrent par petite masses. La table de A. et L. est collée sur la scène. Ils fraternisent avec deux spectatrices qui elles aussi sont aussi enthousiasmes qu’eux. C’est qu’ils verront d’assez près merci Sébastien Ricard et ses acolytes. Leur BIBLIOTHÈQUE-INTERDITE deviendra pour une heure et dix la leur. Ils verront ainsi avec quelle grandeur le texte de Denis Plante, mis en scène par nulle autre que Brigitte Haentjens, détonnera dans leurs mémoires. Comme le hasard fait toujours bien les choses, c'est ce soir, dans la LIBRAIRIE PANTOUTE de la rue Saint-Joseph, qu'il est venu nous faire un nouveau tour de magie circonstancielle. L'auteur en personne y était. Avec son livre qu'A. et moi avions remarqué puisqu'il trônait sur le kiosque promotionnel. Un bref entretien pour lui faire savoir qu'on serait dans la première rangée, pour lui témoigner notre hâte de voir ce spectacle tant attendu. A. s'est procuré le livre et a ainsi eu droit à une signature de l'auteur. 


Une autre fois, nous aurons été ravis de participer à un spectacle empreint de chaleur et d’humanité. La musique, celle du bandonéon en particulier, nous a conquis dès les premières notes. Débarqué dans les nuits de tortures de l’Argentine de 1941, baigné des lumières de la Mythologie, enrichi des pages multi centenaires de la Littérature, ce spectacle haut en émotions et en vérité aura comblé nos yeux, nos cœurs et nos âmes. Ce court mais si intense moment de Culture plongé dans une éternité teintée des couleurs de la grâce et du souvenir impérissable, inondé des résurgences musicales de 1941, fait naître, ou renaître pour certains, tout le plaisir de feuilleter ces milliards de pages déterrées de l'antre des grandes bibliothèques. Fait aussi qu'on se souhaite de ne jamais perdre la vue, si essentielle à la lecture de tous ces poètes, romanciers, essayistes, journalistes... 

MINOTAURE 
George Frederic Watts (1817-19-04)
 qui a inspiré la nouvelle 
« La Demeure d'Astérion » 
de Jorge Luis Borges

À la sortie du spectacle, après avoir reçu une ovation des plus méritées de la part d'un public en feu, on pouvait lire le ravissement dans les yeux du Concepteur. En espérant que ce show aussi divertissant qu'enrichissant puisse se promener sur cette planète rebelle à travers les amoureux de la Musique et de la Littérature. Sébastien Ricard, à nouveau dans une forme des plus expressives, autant par sa gestuelle que son souffle, nous a littéralement hypnotisés. Une performance tout aussi intensive que celles qu'il nous avait offertes avec les Koltès du garage Bérubé et de la Caserne au printemps dernier. Cette rigueur dans la prononciation, ce rythme dans ses pas, cette lumière dans ses yeux: il est unique. Voilà, tout est dit et...écrit. 

TANGO BORÉAL





Photos: L.Langlois
24 octobre 2018





LA BIBLIOTHÈQUE-INTERDITE


Texte et musique : Denis Plante
Mise en scène : Brigitte Haentjens et Sébastien Ricard
Avec : Sébastien Ricard et les musiciens Denis Plante (bandonéon), Francis Palma (contrebasse), et Mathieu Léveillé (guitare)





L'HISTOIRE, CETTE IMMORTELLE

ARGENTINE 1941

JANVIER
L'UCR (l’Union Civique Radicale) n'appuie pas au Congrès la proposition du ministre de l'économie, Federico Pinedoqui démissionne.

FÉVRIER
Le président Roberto Ortiz, pendant son congé du travail pour cause de diabète, condamne la fraude électorale promue par son vice-président et président par intérim, Ramon Castillo.

SEPTEMBRE
Une tentative de coup d'Etat échoue. Le général Zuloaga, des forces aériennes, est rétrogradé.

OCTOBRE
Création de la Direction General de Fabricaciones Militares
Nouvelle rébellion militaire, demandant la rétrogradation du général Augustin Pedro Justo

DÉCEMBRE
Le candidat conservateur Rodolfo Moreno prévaut aux élections de Buenos Aires. L'opposition dénonce la fraude électorale.

EN COURS
L'Argentine reste neutre pendant la Seconde Guerre mondiale, malgré la pression étrangère pour rejoindre la guerre.

(Sources: WIKIPEDIA)


Jorge Luis Borges et sa bibliothèque

En 1938, Jorge Luis Borges obtient un emploi dans une bibliothèque municipale de Buenos Aires. C’est à cette époque qu’il écrit Pierre Ménard, auteur du Quichotteson premier conte fantastique. Il perd cet emploi en 1946 en raison de ses positions contre la politique péroniste, et devient inspecteur des lapins et volailles sur les marchés publics. En 1955, le gouvernement « révolutionnaire » militaire, qui chasse Juan Peron du pouvoir, nomme Borges directeur de la bibliothèque nationale. Il devient également professeur à la faculté de lettres de Buenos Aires. Comme son père avant lui, il souffre d’une grave maladie qui entraîne une cécité progressive, laquelle deviendra définitive en 1955. Devenant peu à peu un personnage public, il préside la Sociedad Argentina de Escritores

LES CAUSES


Homère surgit peu à peu d’un autre texte, L’Immortel, après un extraordinaire voyage dans l’espace et le temps. Dans Pierre Ménard, auteur du Quichotte, Borges nous dévoile son goût pour l’imposture, et un certain humour littéraire souvent rare, mais qui dans l’ouvrage Chroniques de Bustos Domecq, écrit en collaboration avec Adolfo Bioy Casaress’épanouira dans l’évocation d’une étonnante galerie de personnages artistes dérisoires et imposteurs.





Photos: Jean-François Hétu

CRITIQUES






Photo: Pascal Ratthé, Le Soleil
Représentation du 24 octobre 2018


PARTONS AU COMBAT

Partons,
ardent prophète de l'aurore,
par les sentiers cachés et abandonnés,
libérer le vert crocodile que tu aimes tant.

Partons,
vainqueurs de ceux qui nous humilient,
l'esprit rempli des étoiles insurgées de Marti,
jurons de triompher et de mourir.

Quand ta voix répandra aux quatre vents
réforme agraire, justice, pain, liberté,
à tes côtés, avec les mots,
nous serons là.

Et quand viendra la fin du voyage,
la salutaire opération contre le tyran,
à tes côtés, espérant la dernière bataille,
nous serons là.

Et si le fer vient interrompre notre voyage,
nous demandons un suaire de larmes cubaines
pour couvrir les os des guérilleros
emmenés par le courant de l'histoire américaine.

Che Guevara, 1956

MINOTAURE 
copie d'une statue de Myron
Musée national archéologique d'Athènes

Et aux dernières nouvelles...

"Alors que l’Argentine s’enfonce dans une nouvelle crise économique et sociale, le président de droite, Mauricio Macri, se prépare à briguer un second mandat en 2019. En face, le péronisme peine à s’affranchir de l’ombre de Cristina Kirchner. D’autres figures inspirées par Trump ou Bolsonaro pourraient tirer leur épingle de ce jeu politique très ouvert."

MEDIAPART
5 novembre 2018

LE TEMPS DES VIVANTS


 Que finisse le temps des victimes
Passe passe le temps des abîmes
Il faut surtout pour faire un mort
Du sang des nerfs et quelques os

Que finisse le temps des taudis
Passe passe le temps des maudits
Il faut du temps pour faire l’amour
Et de l’argent pour les amants

Vienne vienne le temps des vivants
Le vrai visage de notre histoire
Vienne vienne le temps des victoires
Et le soleil dans nos mémoires

Ce vent qui passe dans nos espaces
C’est le grand vent d’un long désir
Qui ne veut vraiment pas mourir
Avant d’avoir vu l’avenir

Que finisse le temps des perdants
Passe passe le temps inquiétant
Un feu de vie chante en nos cœurs
Qui brûlera tous nos malheurs

Que finisse le temps des mystères
Passe passe le temps des misères
Les éclairs blancs de nos amours
Éclateront au flanc du jour

Vienne vienne le temps des passions
La liberté qu’on imagine
Vienne vienne le temps du délire
Et des artères qui chavirent

Un sang nouveau se lève en nous
Qui réunit les vieux murmures
Il faut pour faire un rêve aussi
Un cœur, un corps et un pays

Que finisse le temps des prisons
Passe passe le temps des barreaux
Que finisse le temps des esclaves
Passe passe le temps des bourreaux

Je préfère l'indépendance
À la prudence de leur troupeau
C'est fini le temps des malchances
Notre espoir est un oiseau

Paroles: Gilbert Langevin







lundi 5 novembre 2018

CELLE QU’ON POINTE DU DOIGT : pour faire changer les choses




Dans un PREMIER ACTE rempli à craquer, Marie nous est apparue dans sa lumière remplie de noir. Sa mère, comme son ombre évaporable, la suivait tant bien que mal dans le labyrinthe des jours sans nom. L’auteure-interprète qu’est Marie-Pier Lagacé nous a cloué le bec sur notre siège avec son histoire d’infanticide qui nous a ramenés tout droit à cette autre aussi triste histoire survenue le printemps dernier. La mort de la petite Rosalie dans le quartier de Charlesbourg a horripilé une grande partie de la population. Une montagne de peluches s’est vite façonnée en face de la maison où son petit corps d’enfant de 2 1/2 ans avait été retrouvé dans un bac à ordures.



Photo: Bruno Giguère

Installation: Marilou Bois

Souvenirs d'une mère 1

Souvenirs d'une mère II
Photos: L.Langlois

La pièce fait comprendre toute la détresse des jeunes mères face à l’angoisse et au stress qu’elles ont à subir en élevant seule leurs petits. Ce ne sont pas toujours celles que l’on pointe du doigt avec leur déchéance apparente, non, c’est parfois la fille d’une de vos connaissances qui fréquente un collège huppé ou encore l’amie que vous aviez connu au primaire qui fera la une des journaux d’un matin frileux d’avril…


Marie nous transporte dans son univers: dans l'appart, avec son chum, David Grenier, qui a toute les apparences du bon gars, mais qui pourtant la laissera, avant qu'elle tombe enceinte d'un autre; chez sa mère, la superbe et fougueuse Éva Daigle, avec qui elle entretient une relation plutôt difficile; chez sa tante, magnifique Linda Laplante, qu’on ne voit pas assez souvent; dans une salle d’accouchement, où elle met au monde un enfant qu’elle aura décidé de garder sur les conseils maternels; dans sa cellule, avec une codétenue, toujours aussi intense Anne-Marie Côté, qui sous des airs rebelles cache un cœur gros comme un soleil; chez son psy, généreux et si humain Réjean Vallée, qui l’écoute et surtout ne la juge pas. Avec humanité, la mise en scène de Simon Lemoine a su captiver dès le début un public des plus respectueux. Avec ce texte poignant, l'avenir est très prometteur pour Marie-Pier Lagacé, une auteure qui sait lire les cœurs pour les choses pas toujours faciles à dire. Longue vie au COLLECTIF DU TROTTOIR !




CELLE QU'ON POINTE DU DOIGT

Texte : Marie-Pier Lagacé
Mise en scène : Simon Lemoine
Assistance à la mise en scène : Marie-Ève Chabot-Lortie
Décor et accessoires : Marilou Bois
Costumes : Dominique Giguère
Conception sonore : Martin Poirier
Éclairages : Jérôme Huot
Comédiens : Anne-Marie Côté, Éva Daigle, David Grenier, Marie-Pier Lagacé, Linda Laplante et Réjean Vallée
Production : Collectif du Trottoir
Photos : Cath Langlois

LE BERCEAU
Berthe Morisot
1872

FEMME ET ENFANT AU BALCON
Berthe Morisot
1872

Berthe Morisot, dont nous avons pu voir l'oeuvre magnifique lors de l'exposition au MNBAQ en septembre dernier. Une femme qui s'est distinguée dans le cercle des hommes...




AND ALL THAT 
COULD HAVE BEEN

Breeze still carries the sound
Maybe I'll disappear
Tracks will fade in the snow
You won't find me here

Ice is starting to form
Ending what had begun
I am locked in my head
With what I've done

I know you tried to rescue me
Didn't let anyone get in
Left with a trace of all that was
And all that could have been

Please, take this
And run far away, far away from me
I am tainted
The two of us were never meant to be
All these pieces and promises and left behinds
If only I could see
In my nothing
You meant everything, everything to me

Gone
Fading
Everything

And
All that
Could have been
Could have been

Please, take this
And run far away, far as you can see
I am tainted
And happiness and peace of mind
Were never meant for me
All these pieces and promises and left behinds
If only I could see
In my nothing
You meant everything, everything to me

TRYING TO REACH YOUR HEART
Illustration: nokturA

NokturA, un artiste qui ne cessera jamais de m'émouvoir. Pour une visite de ses oeuvres, cliquer ici:



 L'ÎLE AUX POUPÉES DÉCOMPOSÉES

Xochimilco est un des endroits les plus visités de la ville de Mexico, que ce soit par les touristes nationaux ou internationaux. La principale attraction étant les canaux où l'on peut naviguer tranquillement à bord d'embarcations appelées "trajineras". Le chinampa de la région le plus connu est celui de Julián Santana Barrera, mort en 2001. Ce dernier est devenu célèbre pour avoir collectionné de vieilles poupées en mauvais état dans les poubelles et les canaux environnants. Il les a accrochées aux branches des arbres dans l'idée d'apaiser l'esprit d'une jeune fille qu'il avait trouvée morte à cet endroit. Son exposition de poupées a attiré l'attention des médias puis de nombreux visiteurs pour lesquels des excursions en bateau jusqu'au chinampa ont été organisées.
(wikipedia)

https://www.pausecafein.fr/horreur/ile-mexique-poupees-pendues.html


EN PLEINE FACE