lundi 26 mars 2018

INCENDIES: promesse tenue sous les projecteurs de la vérité



Debout, couchée ou à genoux,
je ne prierai jamais plus pour vous;
Plutôt écrire sur eux et sur nous.
Plus tôt mourir, pauvres fous....

elquidam

Que faire du besoin de miracles qui m’habite alors que tout est détruit autour de moi ?

Wajdi Mouawad
Littoral





LE POSSIBLE N’EST PAS LOIN DU NÉCESSAIRE.

Pythagore, le boxeur mathématicien


A 17 ou 18 ans il participe aux Jeux Olympiques et remporte toutes (oui toutes) les épreuves de pugilat. Le pugilat c'est juste la boxe de l'antiquité : pas de catégories de poids, pas de gants à part quelques fines lanières de cuir sur les mains, pas de protections non plus, avec pour seule issue, l'abandon, le K.O. ou la mort (assez rare cependant car elle est éliminatoire pour le vainqueur).



Parce que nous venons tous du même endroit chaud et humide de la Naissance…

Revoir l’INCENDIES de Wajdi comme si c’était encore le même jour où nous nous sommes promenés le long de son LITTORAL, le même soir où nous nous sommes perdus puis retrouvés dans ses exceptionnelles FORÊTS. Réentendre le souffle mourant d’une femme enfantant le chant du bourreau nouveau-né....


Rien n’a vraiment changé depuis ce soir mémorable de juin 2010. L’histoire de Simon et Jeanne Marwan est toujours aussi présente et essentielle. Encore plus aujourd'hui je dirais. Cette culture du Nous, celle qui nous apprend l’Autre, celle que nous côtoyons chaque jour via les actualités télévisées de ce monde élargi qui semble rapetisser à mesure que le temps passe…


La guerre des mots en feu sur fond d’hostilité, s’entremêlant aux longs silences de la torture intérieure, explose à nouveau la mémoire de nos fureurs antiques. La mère qui se tait entre ses murs de chair martyr, ses enfants qui s’interrogent sur son passé en mode présent. Il y a dans cette histoire de famille quelque chose de surhumain, tellement qu’on se demande si nous ne sommes pas des extraterrestres. Si l’on en juge par la lumineuse reprise, le flambeau d’INCENDIES n’est pas prêt de s’éteindre. Merci à tous les collaborateurs de ce prestigieux spectacle que nous n’oublierons jamais.

L’HEURE ROUGE

L’essence qui brûle encore dans l’autobus.
Les affres de l’exil.
Le cœur à la mauvaise place.
L’odeur de l’Enfance émiettée.
Le brasse-kamarade d’un pays en lambeaux.
Les prisons humides remplies de sang séché.
L’heure rouge du premier matin de la Naissance.

elquidam


C’est l’un des derniers rituels qu’il nous reste : aller au théâtre tout le monde ensemble, arrêter nos vies, éteindre nos cellulaires, nous éloigner de la pensée et du quotidien pour plonger dans une histoire. Ma vie, c’est le théâtre. C’est ce que j’aime le plus au monde.

Marie-Josée Bastien in le programme

Marie-Josée Bastien, la femme bionique du théâtre québécois, a rendu possible cet autre miracle de beauté ardente. Les interprètes qu’elle dirige laissent l’impression qu’ils sont tous et toutes en pleine possession de leurs moyens autant pour s’éclater sans compromis sur cette scène enflammée du Trident que de faire vibrer l'émotion des silences suprêmes de la résilience extrême...


Photo: Trident

LES COMÉDIENS

Charles-Étienne Beaulne : Simon, le fils de Nawal, le boxeur révolté, l’âme sœur, le jumeau de Jeanne. Sarah Villeneuve-Desjardins : la mathématicienne, la tête chercheuse des pressentiments. Nathalie Séguin : Nawal, l’amoureuse, la mère, l’exilée,  à 14 et 19 ans. Dayne Simard : Wahab, son amoureux, père de son enfant. Marie-Hélène Gendreau : Sawda/Elhame : son amie, la force et le courage. Véronika Makdissi-Warren : Nawal, la radicale, la meurtrière, la détenue, la recluse, à 40 ans. Lise Castonguay : Nawal, la silencieuse, la recluse, le témoin, à 60 ans; Nazira, la grand-mère de Nawal. Réjean Vallée, Hermile Lebel, l’ami inconditionnel de Nawal, le confident, l’impayable notaire aux mille citations revues et non corrigées.;-) Gabriel Fournier : Nihad/Abu Tarek : l’enfant-soldat de la mort, l’errant, le bourreau(des coeurs), le fils/frère/père. Jean-Sébastien Ouellette : Ralph, Antoine, Fahim, Chamseddine : le professeur, le chef de guerre. Appréciez quelques extraits:


Faisant corps avec une scénographie parfaitement adaptée au rythme du "scénario", chacun d'eux a offert au public du Trident une performance tranchante de vie mortelle avec beaucoup de bruits PAS POUR RIEN...

© David Betzinger / Hans Lucas / AFP




INCENDIES

TEXTE: Wajdi Mouawad
MISE EN SCÈNE: Marie-Josée Bastien
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE: Joée Lachapelle
SCÉNOGRAPHIE: Marie-Renée Bourget Harvey
ÉCLAIRAGES: Sonoyo Nishikawa
COSTUMES: Sébastien Dionne
MUSIQUE: Stéphane Caron
MAQUILLAGES: Gabrielle Brulotte
PHOTOS: Stéphane Bourgeois

LE RÈGNE DES COULEURS
Illustration: L.Langlois

L’attelage de nos propres sentiments à celui du corps bandé de l’Homme, son sexe pris entre la peau et la pierre, son sang bouillonnant dans la marmite de la Maternité, le temps d’un viol et/ou d’un accouchement…La dominance des dominés. L’exil de l’expatrié. La mémoire de l’aisance. 




Deir-el-Qamar

C'est une des rares communes du Liban à avoir un plan concret d'urbanisme et à s'y tenir. Elle a souffert en octobre 2007 d'incendies de forêt de très grande ampleur qui, sans atteindre le centre historique, ont dévasté les environs boisés et en particulier les terrasses séculaires séparant la cité du Palais de Beiteddine ainsi que la Colline de la Croix.
Wikipedia



Je devrai trouver où prendre mon personnage dans sa douleur. Mais le travail de l’acteur, c’est toujours ça : choisir quoi cacher et quoi dévoiler.

Lise Castonguay in le programme


BLACK BETTY

Selon Charles Wolf et Kip Lornell, la chanson proviendrait d'une marche de cadence du xviiie siècle avec un fusil à silex dont la crosse est peinte en noir, les paroles « bam-ba-lam » se référant à la détonation de l'arme. On disait des soldats sur le champ de bataille qu'ils « embrassaient Black Betty ». Dans cette interprétation, le fusil a été surpassé par son successeur, un fusil avec une crosse en noyer non peinte connu sous le nom de Brown Bess.


Black Betty had a baby, Bam da lam
Black Betty had a baby, Bam da lam
Damn thing gone crazy, Bam da lam
Damn thing gone crazy, Bam da lam







Pour suive la chronologie de cette histoire qui n'en finira JAMAIS de nous surprendre:

Chronologie d’Incendies par Cécile Roy
La photo de Nawal et Sawda (p. 42), l’année des massacres dans les camps de réfugiés de Kfar Riad et Kfar Matra qui coïncide avec celle de la construction de la prison à Kfar Rayat (p. 56) sont les rares indices temporels dont nous disposions dans la pièce. Ils nous permettent néanmoins d’envisager que Nawal a 40 ans en 1978.
À partir de là, on peut supposer la chronologie suivante :
1938 : Naissance de Nawal Marwan au Liban.
1952 : Nawal (14 ans) est enceinte. (p. 22)
1953 : Naissance du fils de Nawal et Wahab.
1954 : Mort de Nazira, la grand-mère de Nawal. Départ de Nawal (16 ans) pour apprendre à lire et à écrire. (p. 28)
1957 : Nawal (19 ans) revient dans son village pour écrire le nom de sa grand-mère sur la tombe. Rencontre avec Sawda. Départ vers le sud. (p. 33-34)
Entre 1970 environ et 1978, Nihad rencontre Chamseddine, chef spirituel de la résistance. Il se bat pour défendre la cause des gens du Sud avant de partir pour le Nord chercher sa mère. Après plusieurs années d’errance, il devient franc-tireur avant d’être récupéré par la milice elle-même soutenue par l’armée étrangère qui envahit le pays. (cf. récit p. 83)
1978 : Massacres dans les camps de réfugiés.
Meurtre du chef des miliciens Chad, assassiné par Nawal (40 ans). (cf. projet des deux femmes p. 60-61)
Emprisonnement à Kfar Rayat.
Nihad Harmanni devient Abou Tarek. (p. 84)
1980 : 20 août, naissance des jumeaux
1983 : Sortie de prison de Nawal qui retrouve à Kisserwan ses deux bébés nés en prison. (p. 66)
1993 : Début des procès. (mentionné par Simon p. 17)
1998 : Témoignage de Nawal (60 ans) devant les juges. (p. 68)
2003 : Mort de Nawal à Montréal (65 ans)
L’action de la pièce se déroulerait donc au Liban, approximativement de 1938 à 1983.
Cette période d’une cinquantaine d’années environ est ponctuée d’événements historiques majeurs. Ils ne sont pas mentionnés précisément, les dates et certains noms peuvent avoir été modifiés mais ils ont une incidence sur la trajectoire des personnages.

 Soha Bechara
germe de Nawal Marwam
alias " la femme qui chante".




MAINTENANT 
QUE NOUS SOMMES 
ENSEMBLE,
ÇA VA MIEUX.


 Montage: L.Langlois


mercredi 21 mars 2018

CONVERSATION AVEC MON PÉNIS : sous le costume d’Adam




Dans la tête de nœud des hommes plus ou moins endurcis, il y a parfois de ces envies folles qui vous emmènent beaucoup plus loin que le bout de votre nez…

elquidam

Pour faire suite au sulfureux CLOSER du Britannique Patrick Marber, le 27 février nous avions rendez-vous avec le néo-zélandais Dean Hewison. Son CONVERSATION AVEC MON PÉNIS, dans une traduction de Marc-André Thibault, nous a exposé tous les attributs nécessaires au bon fonctionnement de l’organe de la reproduction, qui parfois presse un peu fort dans les plates coutures des pantalons trop serrés de ces messieurs. (Oups! De ces gens devrais-je écrire).


Chez PREMIER ACTE, il faut toujours s’attendre à faire face à toutes sortes de propositions, indécentes plus ou moins. ;-) Cette fois, c’est Tom qui nous aspergeait de ses entretiens érotico-solitaires avec son meilleur ami, celui qui aime bien tremper son large pinceau dans les affaires du sexe opposé, quelques fois avec un peu trop d’insouciance, ce qui donne lieu à des scènes parfois loufoques et ou dramatiques. Il finit toujours par se sortir de ces petits et grands trous noirs de malheur, parce que son fidèle compagnon d’aventures ne le lâche jamais d’un poil.


La dynamique mise en scène de David Strasbourg propulse les interprètes au-delà du texte. L’excellente Mary-Lee Picknell, qui personnifie cette partie intime de l’homme qui se cherche, se perd puis se trouve, cohabite avec son parfait partenaire, Marc-André Thibault, qui est également directeur de production du Théâtre Bistouri. Il est celui qui lui fait la conversation avec un aplomb sans reproche. 


On rit certes beaucoup lors de certaines scènes pénétrantes de réalisme, scènes qui souvent y cachent, sous leur couverture humoristique, des moments de solitude extrême. Félicitations pour la conception, pas toujours immaculée, de cette histoire qui nous a tenus à cœur, en haleine et par les couilles.Tout le long que dure la stimulation de la création du Bistouri, les spectateurs, surtout les spectatrices je dirais, ont compris que c’est vrai que ça n’a pas toujours l’air facile la vie de colocs, surtout en ces temps de célibat, parfois involontaire. De l'enfance à la mort, il est toujours fidèle, au garde à vous ou au repos forcé. Mais y'aura toujours du bleu pour le faire pointer vers le ciel !





TEXTE : Dean Hewison
TRADUCTION : Marc-André Thibault
MISE EN SCÈNE : David Strasbourg
DIRECTION DE PRODUCTION : Marc-André Thibault
SCÉNOGRAPHIE : Leïlah Dufour-Forget
ÉCLAIRAGES ET RÉGIE : Marie-Hélène Grisé
CONCEPTION SONORE : Christian David
PHOTOGRAPHIES : Hugo B. Lefort
GRAPHISME : Jonathan Allen
RÉALISATION TEASERS : Jean-François Noël
VOIX ENREGISTRÉES : Lucien Bergeron
Nathasha Filiatrault
Manon Lussier
Marilou Morin
PHOTOS DU SPECTACLE : Cath Langlois


Dean Hewison







mardi 20 mars 2018

CLOSER TOUT CONTRE TOI : Avis de vie




Si vous croyez en l’amour au premier regard, n’arrêtez jamais de regarder.

Le THÉÂTRE NIVEAU PARKING et Marie-Josée Bastien nous en ont encore mis plein la vue en ce soir de première dans le Périscope nomade du Centre des Congrès de Québec. Une pure jouissance que ce CLOSER tout contre toi du Britannique Patrick Marber. Les amateurs de crudités verbales ont été servis à chaud et à toutes les sauces sur ce plateau construit en intensité durable. Et parce que les personnages ne tournaient pas vraiment les coins ronds dans cet antre où leurs corps exaltaient le désir délirant, les comédiens, eux, n'ont pas eu d'autre choix que de foncer à toute allure dans le texte et dans le geste, parqués en double qu'ils étaient parfois dans le lit des ruptures spontanées.



Photo: L.Langlois, 6 février 2018


CLOSER tout contre toi

Deux hommes, deux femmes,
un aquarium, des téléphones,
des rendez-vous, un accident,
du beau désordre, de la rigidité,
de la solitude, du sans dessus dessous,
de l’acharnement, de la passion,
du gel, de la chaleur, du narcissisme,
et quoi d’autre encore ?
Ah! oui, un peu d’amour
et de littérature.
(quand même)


La beauté des mouvements,
la violence des accouplements,
la fatalité des sentiments,
la fluidité des corps,
le blanc des matelas et des draps,
le rouge de la lumière,
le noir de l’ombre…


Dans le centre des congrès,
sur le plancher des humains,
des corps éclatés,
des baisers empoisonnés,
du désir inassouvi,
des mains trop longues,
des langues un peu sales et
des pieds nus…


Autour de l’aura des comédiens,
des âmes qui planent
des cœurs qui se pâment,
des joues qui s’enflamment


Dans le plein art de leurs lourds silences épuisés,
ceux d’après les grandes batailles d’oreillers,
ceux propulsés dans le vide abject des coups bas
qui laissent des bleus ciels sur les peaux moites et molles



Dans les décors épurés et sans cloison de leurs grandes maisons de paille,
là où logent les nuages chargés de tous ces amours plus ou moins compliqués, l'espacement entre les romances qu’ils se construisent pour un semblant d’avenir…


L'excellente traduction de Fanny Britt, loin d’être farouche, cogne dur sur la gueule de bois de ce texte qui la contorsionne dans tous les sens du mot. Le jeu très physique des comédiens la sert dans ses recoins les plus bruts. Jean-Michel Déry, Alexandrine Warren, Claudiane Ruelland et David Bouchard, attractifs parfaits pour danser ce ballet souverain de la chair, du sang et de l’âme, ont ravi, avec la rigueur professionnelle qu’on leur connaît, le Spectateur avide d’histoires à ne pas dormir debout.




CLOSER tout contre toi : une heure quarante d’intensité passée dans les failles et tremblements de l’univers d’un auteur avec qui il fut très agréable de plonger dans le brûlant de ses mots de métal hurlant.  Les superbes photos de David Mendoza Helaine témoignent de ces scènes qui auront marqué au fer rouge de l’amour nos mémoires en feu. Dans le hall du Périscope nomade, on a pu admirer une sublime séquence de CLOSER tirée en noir en blanc. On clique sur le lien ci-contre pour constater:



Patrick Marber

Photo : Fran Hergessal


Texte et idée originale : Patrick Marber
Traduction : Fanny Britt
Mise en scène : Marie-Josée Bastien
Assistance à la mise en scène : Samuel Corbeil
Décor et accessoires : Véronique Bertrand 
Costumes : Sébastien Dionne, assisté de Marie-Sophie Gauthier
Lumières : Sonoyo Nishikawa
Musique : Mykalle Bielinski, assistée de François Leclerc
Direction technique : Valérie Côté et Christian Fontaine
Régisseur : Marc Doucet
Construction du décor : Astuces décors inc. (Richard Boucher)
Maquillage : Gabrielle Brulotte
Conception graphique : Charles-Étienne Beaulne
Photo : David Mendoza Helaine
Compagnie : Théâtre Niveau Parking 


Distribution

David Bouchard
Jean-Michel Déry
Claudiane Ruelland
Alexandrine Warren


You let me violate you
You let me desecrate you
You let me penetrate you
You let me complicate you

Help me



Illustration: L.Langlois
LE SEUIL DES FROIDURES


I am the voice inside your head 
(and I control you)
I am the lover in your bed 
(and I control you)
I am the sex that you provide 
(and I control you)
I am the hate you try to hide 
(and I control you)
I take you where you want to go
I give you all you need to know
I drag you down, I use you up

Mr. Self Destruct
NIN



Avant la pièce, étions allés s'empiffrer à la Crêperie bistro Le Billig de la rue Saint-Jean. Un endroit typique où il fait bon se retrouver entre amis. L'ambiance y est chaleureuse, comme dans les crêperies de Bretagne. On y retournera, c’est sûr, c’est sûr, c’est sûr. ;-)


 Photos: L.Langlois
6 février 2018

Photo: Daniel Leclerc



samedi 17 mars 2018

MME G. 2 : la plus belle pour aller...fumer

Photo: L.Langlois

Oeuvre: Andréanne Yevrah Jones

Jeudi, 1er février, veille du jour de la marmotte, comme si de rien n’était, Mme G. réapparaît dans le rétroviseur de la vie nocturne de la Capitale. C’est le Théâtre de La Bordée qui a eu la brillante idée de remonter cette magnifique pièce de Maxime Beauregard-Martin. La touchante mise en scène de Maryse Lapierre, qui m’avait beaucoup émue il y a deux ans, m'a à nouveau ravie. De revoir cette superbe brochette de comédiens, à l’exception de Mary-Lee Picknell, remplacée par la non moins talentueuse Monika Pilon, que nous avons pu féliciter à la sortie, nous a fait chaud au cœur à A. et moi.



Madame Gisèle, Thérèse Drago pour les intimes, plus resplendissante que jamais, s’est à nouveau baladée dans SA mythique Hermine sur SA rue Cartier, a re-fumé dans son petit lit René-Lévesque, a replacé les ouïes de tous les pimps de la haute ville, a re-transcendé la scène de Broadway. C’est la splendide Marie-Ginette Guay qui nous l’a à nouveau ressuscitée. Quelle performance !

Photo: Nicola-Frank Vachon

Ce fût un pur délice que de renouer avec les mots de ce jeune auteur que j’admire au plus haut point. De le voir lui aussi revenir sur les lieux de ce si beau crime qu’est celui de l’amour de la scène a de quoi réjouir l’amateur que je suis, pour plusieurs année encore je l’espère. 



Photos: L.Langlois


Comme j’ai pris un peu de retard dans mes textes, je vous envoie le lien de celui que j’ai écrit en avril 2016, je pense qu’il est encore  d’actualité. ;-)




MME G.

TEXTE : Maxime Beauregard-Martin
MISE EN SCÈNE : Maryse Lapierre
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE : Sarah Villeneuve-Desjardins
DÉCOR: Vano Hotton
COSTUMES: Gabrielle Arseneault
ÉCLAIRAGE: Maude Groleau
MUSIQUE: Vincent Roy

Extraits musicaux:

https://soundcloud.com/vincent-roy-17/sets/mme-g