Photos: Vincent Champoux
Tous les êtres ont psalmodié un théâtre, et l'univers est un théâtre, la représentation d'une tragédie qui s'achève mais aurait pu ne pas avoir lieu.
Antonin Artaud
Suppôts et supplications
1947
l'élément central de ce plantureux tableau-décor. Des trouvailles scéniques qui donnent elles-mêmes la réplique aux comédiens survoltés, pour ne pas dire hyperactifs ;-) … Jonathan Gagnon, Lucien Ratio, Olivier Normand, le prêtre, les filles, le sexe…L’élan des cœurs jaloux dans une tornade de feux roulants…l’amitié…l'amour...la liberté !
Bertrand Alain
Joëlle Bourdon
Jonathan Gagnon
Israël Gamache
Valérie Laroche
Véronika Makdissi-Warren
Olivier Normand
Patrick Ouellet
Jean-Sébastien Ouellette
Lucien Ratio
Andrée Samson
Klervi Thienpont
Texte Bertolt Brecht
Musique Kurt Weill
Basée sur une traduction par Elisabeth Hauptmann
de L'Opéra des gueux de John Gay
Texte français René-Daniel Dubois
Traduction littérale de Marie-Élisabeth Morf et Louis Bouchard
Mise en scène Martin Genest
Scénographie Michel Gauthier
Costumes Élène Pearson
Éclairages Caroline Ross
Marionnettes Pierre Robitaille
Musiciens sur scène Bruno Bouchard, Gabrielle Bouthillier,
Jasmin Cloutier, Simon Drouin, Simon Elmaleh, Danya Ortmann
Une collaboration avec Pupulus Mordicus
Tous les êtres ont psalmodié un théâtre, et l'univers est un théâtre, la représentation d'une tragédie qui s'achève mais aurait pu ne pas avoir lieu.
Antonin Artaud
Suppôts et supplications
1947
1928, SOHO
LA VOIX HUMAINE LA CORDE AU COU
LES COUTEAUX VOLENT HAUTS BRETCH/WEILL Ô ! GÉNIAL GÉNITAL
Un spectacle hors norme. Quelque chose d’inévitable, d'inoubliable...De la transformation d’âme en cannes. Du souffle, du rire, de l’ironie. Qu’ajouter de plus à propos de cette fantasmatique folie? Rien de plus de ce qui a déjà été écrit par les connaisseurs de cette fresque musico-erotico-théâTROP !!
LES COUTEAUX VOLENT HAUTS BRETCH/WEILL Ô ! GÉNIAL GÉNITAL
Un spectacle hors norme. Quelque chose d’inévitable, d'inoubliable...De la transformation d’âme en cannes. Du souffle, du rire, de l’ironie. Qu’ajouter de plus à propos de cette fantasmatique folie? Rien de plus de ce qui a déjà été écrit par les connaisseurs de cette fresque musico-erotico-théâTROP !!
Mais allons-y pour...une scénographie absolument démentielle, des costumes circo-ciel, des maquillages parfaits, des perruques hallucinantes, des robes/chaussures/fourrures débridées, et encore ! Du sublime, du gaga, de la folie douce furieuse et surtout...des comédiens...ajustés à cette folie toujours aussi actuelle.
Ce besoin de jouer
Ce besoin de jouer
Dans la cours des miracles du TRIDENT, le 28 avril dernier, y circulait un air propice à la fête, un flot de mots succulents sortis tout droit des bouches à bouches du toujours tout à fait magnifique Jean-Sébastien Ouellette, accompagnée par la musique absolument balkanisante de L'Orchestre d’Hommes-Orchestres, on se serait cru en plein dans un film de Kusturica. (Pari réussi M. Genest)...De la grâce de la multiplication des gestes, de l'articulation d'une marionnette de carton, un tour de carrosse royal, des têtes à couronner. Et…
LE CAMION
LE CAMION
l'élément central de ce plantureux tableau-décor. Des trouvailles scéniques qui donnent elles-mêmes la réplique aux comédiens survoltés, pour ne pas dire hyperactifs ;-) … Jonathan Gagnon, Lucien Ratio, Olivier Normand, le prêtre, les filles, le sexe…L’élan des cœurs jaloux dans une tornade de feux roulants…l’amitié…l'amour...la liberté !
Martin Genest, enchantremetteur en scène, qui fait déplacer l’air, frais ou pollué, qui utilise toute la scène, qui prend le Spectateur à bras-le-corps, qui le retourne de sur son siège, qui le saisit bien à point. La déception ? Que certains spectateurs (?) aient pensé que la pièce était terminée…Un sifflement de l’un des comédiens pour les ramener…à l’ordre. Pupulus Mordicus est un théâtre à l’affût de l’inouï, au bord des rêves/cauchemars; il transmet/tranforme une énergie unique sur laquelle je ne saurais en (d) écrire plus. Une chose est sûre cependant: cette fois-ci je ne raterai pas le Cabaret Gainsbourg en juin prochain au PÉRISCOPE, je le verrai enfin ce spectacle dont on a tant parlé. Il sera présenté au cours du prochain CARREFOUR INTERNATIONAL DE THÉÂTRE DE QUÉBEC.
Le Carrefour, quoi de mieux pour clore la saison 2010-11 que d'aller surfer sur une nouvelle vague de beauté artistique. Cette année, pas de pièce-fleuve, il y a bien le Lipsynch mais l'ayant déjà vu à Montréal en mars 2010 mes choix se sont arrêtés sur cinq pièces plutôt courtes mais substantiellement appétissantes, ce sont:
Milles anonymes et Cabaret Gainsbourg (Québec), La nuit juste avant les forêts (Montréal), Striptease (Paris), Cinq jours en mars (Tokyo); s'ajoutera un chantier (hors norme), le Batailles sans guerre, du non moins innovateur Théâtre de l'Urd, présenté sur le toit de Premier Acte le 10 juin à l'aube mais aussi à 20 heures le même jour...Il y aura aussi le nouveau parcours du OÙ TU VAS QUAND TU DORS EN MARCHANT ?
Du surf ? oui, ou plutôt du slalom entre les différentes salles (dont un ancien garage); du surf donc, pour y faire se submerger les berges grisonnantes de mon petit cerveau qui en a pourtant pas mal vu de toutes les couleurs cette saison.
Merci à vous, brillants artisans de la scène, comédiens, éclairagistes, bruiteurs, scénographes, musiciens, régisseurs, etc…, vous êtes le pain quotidien qui nourrissez le petit carré de beurre que l’on nous sert ICI, à Québec, à la grande table des Spectateurs.. Avec vous, la vie sait comment se fait voir ailleurs et autrement…dans le fond lumineux d’un lupanar, au bord d’Elles, dans une scène édifiante remplie de petits malfaiteurs qui troquent des croix pour des couteaux avec les Enchanteurs de ce cirque ambulant qu'est le Théâtre.
Au revoir Mack et à la prochaine chicane!
Milles anonymes et Cabaret Gainsbourg (Québec), La nuit juste avant les forêts (Montréal), Striptease (Paris), Cinq jours en mars (Tokyo); s'ajoutera un chantier (hors norme), le Batailles sans guerre, du non moins innovateur Théâtre de l'Urd, présenté sur le toit de Premier Acte le 10 juin à l'aube mais aussi à 20 heures le même jour...Il y aura aussi le nouveau parcours du OÙ TU VAS QUAND TU DORS EN MARCHANT ?
Du surf ? oui, ou plutôt du slalom entre les différentes salles (dont un ancien garage); du surf donc, pour y faire se submerger les berges grisonnantes de mon petit cerveau qui en a pourtant pas mal vu de toutes les couleurs cette saison.
Merci à vous, brillants artisans de la scène, comédiens, éclairagistes, bruiteurs, scénographes, musiciens, régisseurs, etc…, vous êtes le pain quotidien qui nourrissez le petit carré de beurre que l’on nous sert ICI, à Québec, à la grande table des Spectateurs.. Avec vous, la vie sait comment se fait voir ailleurs et autrement…dans le fond lumineux d’un lupanar, au bord d’Elles, dans une scène édifiante remplie de petits malfaiteurs qui troquent des croix pour des couteaux avec les Enchanteurs de ce cirque ambulant qu'est le Théâtre.
Au revoir Mack et à la prochaine chicane!
L'OPÉRA DE QUAT' SOUS
DISTRIBUTION
DISTRIBUTION
Joëlle Bourdon
Jonathan Gagnon
Israël Gamache
Valérie Laroche
Véronika Makdissi-Warren
Olivier Normand
Patrick Ouellet
Jean-Sébastien Ouellette
Lucien Ratio
Andrée Samson
Klervi Thienpont
Texte Bertolt Brecht
Musique Kurt Weill
Basée sur une traduction par Elisabeth Hauptmann
de L'Opéra des gueux de John Gay
Texte français René-Daniel Dubois
Traduction littérale de Marie-Élisabeth Morf et Louis Bouchard
Mise en scène Martin Genest
Scénographie Michel Gauthier
Costumes Élène Pearson
Éclairages Caroline Ross
Marionnettes Pierre Robitaille
Musiciens sur scène Bruno Bouchard, Gabrielle Bouthillier,
Jasmin Cloutier, Simon Drouin, Simon Elmaleh, Danya Ortmann
Une collaboration avec Pupulus Mordicus
P.S.: Jean-Sébastien Ouellette a reçu sans aucune espèce d'hésitation mon vote du comédien de l'année au Trident; il se l'était d'ailleurs mérité la saison passée pour son rôle de Monseigneur Charbonneau. Quel comédien ! Quelle diction ! Quel beauté ! Une véritable oeuvre d'art que cet homme !
P.P.S.: Entrevu au Trident, à la galerie où y était exposées les œuvres de feu M. Paul Bussières, (scénographe réputé de Québec), celui qui m'a véritablement et définitivement amenée au théâtre, nul autre que M. Robert Lepage lui-même, avec qui j'ai eu le petit grand bonheur de converser quelques minutes de...LA TEMPÊTE, qu'il remettra en scène cet été à Wendake avec une troupe renouvelée et amérindianisée; lui qui vient encore une fois de remporter un autre succès aux États avec l'opéra ! Nous avons souhaité qu'il fasse beau le 14 juillet prochain à l'agora wendat !!!
P.P.S.: L'été s'en vient !
But you only see those in the light
Those in the darkness you don't see
Those in the darkness you don't see
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire