Photo: Premier Acte
Au printemps l'Oiseau naît et chante :
N'avez-vous pas ouï sa voix ? ...
Elle est pure, simple et touchante,
La voix de l'Oiseau - dans les bois !
L'été, l'Oiseau cherche l'Oiselle ;
Il aime - et n'aime qu'une fois !
Qu'il est doux, paisible et fidèle,
Le nid de l'Oiseau - dans les bois !
Puis quand vient l'automne brumeuse,
Il se tait... avant les temps froids.
Hélas ! qu'elle doit être heureuse
La mort de l'Oiseau - dans les bois !
Gérard de Nerval
Poésie et Souvenirs
N'avez-vous pas ouï sa voix ? ...
Elle est pure, simple et touchante,
La voix de l'Oiseau - dans les bois !
L'été, l'Oiseau cherche l'Oiselle ;
Il aime - et n'aime qu'une fois !
Qu'il est doux, paisible et fidèle,
Le nid de l'Oiseau - dans les bois !
Puis quand vient l'automne brumeuse,
Il se tait... avant les temps froids.
Hélas ! qu'elle doit être heureuse
La mort de l'Oiseau - dans les bois !
Gérard de Nerval
Poésie et Souvenirs
Faites attention aux
loups pis aux ours…
Vendredi soir dernier, par une superbe et douce soirée
d’automne, A. et moi sommes allés prendre une bouffée d'oxygène DANS LE BOIS. Premier
Acte, véritable et essentielle pépinière théâtrale, a encore une fois fait honneur à sa
réputation de défricheurs de talents fous. Le sujet en étant un qui nous
tiendra toujours à cœur, le duo/duel d'un couple homosexuel, pour rien au monde nous n’aurions raté cette pièce de
David Mamet, écrite originalement pour un couple hétéro, mise en scène ici à Québec par Danielle Le Saux-Farmer. Brillamment interprétée par André Robillard et Jean-Denis
Beaudoin, deux jeunes loups qui ont pris l'habitude de nous
faire gravir avec passion leurs montagnes d’émotions et de non-dits, ils forgent à même leur talent exceptionnel l'avenir du théâtre d'ici et c'est ce qui fait que le Spectateur aura toujours autant envie d'aller les voir jouer. Ils ont tout donné pour que l'on croit ferme à leur il était une fois...
Photo: Premier Acte
Nick et Antoine, seuls et ensemble en pleine Nature,
avec le chant des grillons et des grenouilles,
avec le
clapotis de l’eau noire, plouc-plouc...
avec leurs corps
en feu, leur âme en peine,
remplis du désir charnel, expulsant les pulsions...
Nick et Antoine, seuls et ensemble,
avec la
musique du fond de leurs cœurs de battants,
avec leurs pieds nus chevauchant les platitudes du doute,
avec leurs têtes en éclat sur
le billot du bourreau,
avec leurs beaux bras ruisselants et leurs bouches en sang…
Nick et Antoine, des amis, des amants, des frères,
mais avant tout des hommes qui s'aiment
sans avoir toujours à se le dire...
Et l’orage qui naît à travers leurs aveux
puis le calme des
adieux…
Nous n’irons plus au bois....
David Mamet
via facebook le 4 octobre 2014
RépondreSupprimerBonjour Louise,
Merci beaucoup pour ces belles impressions.
Déjà la dernière, comme ça passe vite!
On se voit en novembre,
Jean-Denis