Photo: L.Langlois
5-09-19
N’IMPORTE LEQUEL ACCIDENT EST BON.
J’ATTACHE BEAUCOUP D’IMPORTANCE AU CHOC INITIAL.
C’EST LA MATIÈRE QUI DÉCIDE. C’EST LA MATIÈRE QUI COMMANDE
TOUT.
LE KÜ, C’EST LE VIDE, MAIS C’EST AUSSI LE CIEL.
Joan Miro
Photos: L.Langlois
5-09-19
Autoportrait
5-09-19
Je devais avoir seize ans lorsque je le
découvris via M. Patrick J. Nestor, un artiste peintre de Laval-des-Rapides qui m’a ouvert et l’esprit et le cœur à la poésie du mouvement surréaliste dont
celle de quelques peintres catalans,
dont Salvadore Dali, bien sûr. Miro faisait partie de ceux que j’admirais le
plus. Il a été suivi de René Magritte, Marcel Duchamp, Francis Picabia, Pablo Picasso,
Giorgio de Chirico, Paul Klee, Frida Khalo, Jean-Paul Riopelle, Henri Matisse, Jean
Cocteau, Alfred Pellan, Francis Bacon et plusieurs autres. En fait, tous ceux
qui interprétaient la vie autrement qu’avec des beaux grands paysages
bucoliques. Et c’est probablement grâce
à ces hommes si j’ai encore l’appétit de dessiner.
HEAD OF A MAN
1937
1937
Joan Miro
Mais ce qui m’a par-dessus tout émerveillée lors de ce
passage au Pavillon Lassonde fût de constater à quel point les œuvres de Miro
ressemblaient parfois à quelques-unes des miennes, celles que je créé depuis ma
mi-tendre adolescence. Un jour, je me promets de scanner mon matériel confiné
dans un porte-folio et quelques boites et cartables. Il y en a passablement. Mais
peut-être que si je me forçais un peu, je commencerais par faire un montage de ceux que j'expose au SEUIL DES FROIDURES depuis une dizaine d'années. Voici un échantillon parmi les quelques 549 déjà exposés. Aujourd’hui, je ne me salis plus les mains avec l’acrylique, l’encre et les crayons de couleurs, je pixelise, c’est plus green.
MES INQUIETS
L.Langlois alias elquidam
L’exposition est en grande partie une gracieuseté de la
fondation Pilar et Joan Miro, que je visiterai probablement l’hiver prochain.
Barcelone faisant partie de la première escale de ce voyage de
quelques 24 jours au pays des châteaux, oliveraies, vignobles, musées et cie. Arrêt qui m’emportera dans les œuvres colorées des peintres qui ont réveillé mon
imaginaire. Quelques jours plus tard ce sera une virée dans Cadaquès et
Figueras, là où Salvador Dali y a procréé un certain univers de montres molles.
Panneau de bois, contreplaqué, aquatinte au sucre sur plaque
de cuivre, carton, masonite, tapisserie, collage, sculpture de bronze,
triptyque, encre, huile, crayon, gouache, fusain, couleurs primaires, noir et
blanc, fantômes, gros yeux, trait de blanc, de la métamorphose à plein ciel,
TOUT ÇA rien que pour mes yeux. Je te reverrai en janvier cher Miro…À très bientôt.
Miro
1981
Fondation Pilar et Joan Miro
FEMME DANS LA RUE
1973
LA PARTIE DE PÊCHE DES AMOUREUX
1965
sans titre
1973
Personnage oiseau
1976
sans titre
1973
sans titre
1908
sans titre
1960
PHOTOS DE L'EXPOSITION
IDRA LABRIE
L'un des SANS TITRE qui ressemble à l'un de mes pixelisés.
sans titre
1973
MIRO
DÉFICITERRE
20-03-2009
elquidam
MATERNITÉ
1969
Bronze
Terre cuite de mon fils Nelson K.
Arbre sur le terrain du MNBAQ
Photo: L.Langlois
5-09-19
Le Louisbourg sur Grande-Allée O.,
là où une certaine Line Sirois y a habité
pendant plus de quarante ans et à qui
je pense ENCORE très souvent...
Photo: L.Langlois
5-09-19
Et pour succéder à cette grandiose exposition, rien de mieux que de poursuivre le chaleureux
voyage ensoleillé de l’Europe du Sud...Ce sera en effet le 18 septembre que j’assisterai à cette pièce tant encensée qu’est LE MIEL EST
PLUS DOUX QUE LE SANG. Cette pièce de Philippe Soldevila, un autre fils de
l’Espagne, et de Simone Chartrand, que je n’avais, ô sacrilège, pas encore
vue. Cette pièce qui met en vedette les
jeunes Dali, Lorca et Bunuel, amorcera notre saison théâtrale 2019-2020 au
PÉRISCOPE. Mais avant, dans le décor du dernier né de nos superbes théâtres, le
splendide DIAMANT, nous aura fait faire un léger détour au pays des samouraïs via
LES SEPT BRANCHES DE LA RIVIÈRE OTA de l’éminent Robert Lepage. Cette fresque
de quelques sept heures, que j’avais vue il y a 23 ans dans la défunte église
Saint-Vincent-de-Paul, là où j'y croisai pour la première fois le regard du jeune
assistant de Robert Lepage, un certain Philippe Soldevila…Les boucles finissent
toujours par se boucler…
LE MIEL EST PLUS DOUX QUE LE SANG
Salvador Dali
Autre autoportrait
le même jour
Le souvenir "physique" de cette visite:
des autocollant pour achever la toile de
LA FERME
1921-22
Photo: L.Langlois
le même jour
Le souvenir "physique" de cette visite:
des autocollant pour achever la toile de
LA FERME
1921-22
Photo: L.Langlois
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