Photo: L.L.
Au nom de quoi ne faudrait-il aimer
qu’une seule personne dans sa vie, au nom de quoi aimer une personne empêche
d’en aimer une autre, pourquoi ne pourrait-on pas aimer en même temps sept
hommes, dix femmes, trois enfants et ce d’un amour tout aussi important et
ravageur. D’où vient cette idée qu’il faut restreindre son cœur ? J’aime.
J’aime aimer, j’aime l’être aussi et pourquoi ne pourrais-je pas, en plus
d’ouvrir mon regard sur le monde et mon esprit, ouvrir tout grand mon cœur ?
Blue
Dans le lit de plumes des oiseaux de nuit
Autour de leurs cinq sens dessus dessous
L’amour qui donne des elles
L’amour qui fait des lui
Sous la
couette chaude
ou dans la fraîcheur du parc
Il vire au
vent fou
Il parle à mi-
mot
Il meurt en héros
On le fait par hasard un jour une nuit
On le refait mort ou vif
Tôt ou tard
elquidam, 27 avril 2014
On le fait par hasard un jour une nuit
On le refait mort ou vif
Tôt ou tard
elquidam, 27 avril 2014
CATCH THAT
BUZZ
LOVE IS THE
DRUG
Pas
grand-chose de mal à écrire sur FAIRE L’AMOUR, ce somptueux morceau de tranches de vies remplies d’histoires à coucher à la belle étoile. Des comédiens qui vous font
penser à des anges descendus d’un plafond d’éther, un amoncellement de papier
mouchoir en guise de matelas, des prouesses érotiques sur son de pattes de
chaises, de la musique live, de la danse, un beat saignant
de cœurs amoureux, du bien, du mal, des mots qui parlent d’étreintes, de sexe, d’amour...et de
mort…
Photo: Stéphane Bourgeois
Le Théâtre
BIENVENUE AUX DAMES nous a importés dans leur affriolant musée de toiles
vivantes, nous promenant à travers des histoires vraies, des belles, des cruelles, des vertes et des mûres, des dures et des crues, des pas piquées des vers par la soie brute et le coton ouaté en
passant par la petite laine. Nous nous sommes ainsi réchauffés l’œil du cœur à écouter les talentueux comédiens que sont Anne-Marie Olivier, Maryse Lapierre,
Eliot Laprise et Nicola-Frank Vachon, accompagnés musicalement par Mathieu
Campagna. Fallait voir la lumière dans leurs yeux de feu, elle irradiait de partout, les éclairages de Christian Fontaine y étant sans doute pour ce grand quelque chose qui se vivait LÀ, dans le PÉRISCOPE de monsieur Frédéric Dubois, lieu sacré que nous irons à nouveau fréquenté assidûment la saison prochaine tant sa nouvelle programmation nous a plu....(à suivre)
FAIRE L'AMOUR, comme une brûlante confidence faite sur la fraîcheur d'un oreiller moelleux, comme un grand livre ouvert qui prend 101 positions sur ce sexe humain qui n'en finit plus de s'ouvrir, comme une belle brassée de tendresse, de rires et de tristesse dans les eaux tièdes de l'immortalité en ce soir d'avant pleine lune...
Photos: L.L.
FAIRE L'AMOUR, comme une brûlante confidence faite sur la fraîcheur d'un oreiller moelleux, comme un grand livre ouvert qui prend 101 positions sur ce sexe humain qui n'en finit plus de s'ouvrir, comme une belle brassée de tendresse, de rires et de tristesse dans les eaux tièdes de l'immortalité en ce soir d'avant pleine lune...
Photo: Stéphane Bourgeois
C’est Véronique
Côté qui a signé cette vaporeuse mise en scène, elle qui nous avait donné le magistral
SCALPÉE de Anne-Marie Olivier. Il n’y a plus aucun doute quant à la qualité des œuvres
auxquelles elles nous ont maintenant habitués, pour ne pas écrire habités, et c’est
tout à leur honneur que de les avoir ICI et MAINTENANT à nos côtés, dans ces
tunnels de soleil et abris sombres que nous offrent les différentes
scènes de la Capitale. Ces femmes font de leur théâtre un art de vivre… et de
mourir…
" Nous devons préserver les lieux de la création, les lieux du luxe de la pensée, les lieux de l'invention de ce qui n'existe pas encore, les lieux de l'interrogation d'hier, les lieux du questionnement. Ils sont notre belle propriété, nos maisons, à tous et à chacun. Les impressionnants bâtiments de la certitude définitive, nous n'en manquons pas, cessons d'en construire..."
" Nous devons préserver les lieux de la création, les lieux du luxe de la pensée, les lieux de l'invention de ce qui n'existe pas encore, les lieux de l'interrogation d'hier, les lieux du questionnement. Ils sont notre belle propriété, nos maisons, à tous et à chacun. Les impressionnants bâtiments de la certitude définitive, nous n'en manquons pas, cessons d'en construire..."
Jean-Luc Lagarce
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