lundi 27 novembre 2017

TRANCHE-CUL : le carnaval des animaux



« Et je pense qu’une vision très pernicieuse du concept de liberté d’expression s’installe dans la société. On peut de plus en plus justifier des discours discutables en disant : j’ai droit à mon opinion. Mais c’est une question qui se pose depuis les années 2000, avec les radios de Québec : où est la ligne entre la diffamation et la liberté d’expression ? À quel moment est-ce que l’opinion devient insulte ? J’ai l’impression qu’on a mis un doigt dans un engrenage et qu’on ne pourra pas le ressortir. »

Jean-Philippe Baril Guérard





Rire en char.
Mourir à pied.
Rien de spécial.
(à part les coquerelles)
(et Manson,
qui vient de mourir)...

elquidam



 Débordements en tout genre
Dans l’os de l’âme
Riches même si pas célèbres

Les Barbies 
dans le vinaigre
Gabriel Lalonde


Quelques rares spectateurs au Quartier de Lune, blottis contre les mots pesants de Jean-Philippe Baril Guérard. Des mots qui fessent, grafignent, caressent, piétinent et tuent. Des acteurs au sang chaud, des suprématistes du verbe, des acrobates du délire, des esclaves du rire. Quatorze personnages pour eux neuf. Quatorze fois venus y enfoncer le clou rouillé dans la peau de chagrin d’une soirée pourtant parfaitement bien rodée pour une salle qui aurait dû être remplie à ras bord...
 
http://cead.qc.ca/_cead_repertoire/id_document/9026

De s’être donnés à fond la caisse comme si nous avions été mille, c’est ça qui vous donnera toujours envie comme spectateur de renouveler l’expérience de la découverte des textes qui ont de la gueule, en sang la plupart du temps. Juste pour réfléchir et rire une heure 30 minutes en pensant à quelque uns de ces humains qui vous font sourire autant que souffrir, s’ouvrir avant de mourir…

 Extrait de la création de Montréal 

LE COLLECTIF DE FEU

La mise en scène d’Angélique Patterson a frappé fort dans le mille, comme une bombe médiatique qu’on attendait depuis longtemps. En plus d’y participer comme comédienne, comme elle l’avait fait dans l'excellent DOGGY DANS GRAVEL d’Olivier Arteau, on peut dire qu’elle a  le sens du punch. Jonathan Gagnon a jeté son œil magique sur ce show-là (lui qui prépare son premier solo dans quelques mois chez PREMIER ACTE, avec un texte de Duncan MacMillan, tiens, encore lui). 

Ex-ils 2
Illustration: L.Langlois

Les enchaînements entre les quatorze scènes se fondaient au noir les unes dans les autres avec tout l’aplomb qu’exige des numéros de ce genre. Aucune espèce de temps morts. Tout s’étant déroulé parfaitement au quart-de-tour avec un excellent amalgame de comédiens composé de jeunes gradués et d’anciens jeunes gradués ;-).


Anne-Sophie Archer, Nadia Girard Eddahia, Stéphanie Jolicoeur, Marianne Marceau, Annabelle Pelletier Legros, Vincent Champoux, Charles Fournier et Jean-Nicolas Marquis (qu’il faisait plaisir de revoir) nous ont offert un jeu sans faille. Hilarants d’un bord, tragiques de l’autre, courant comme des fous vers la fin du monde, ils n’ont aucunement manqué de souffle. Un vrai cirque pas ordinaire…
  



Photos: page facebook d'Angélique

Et que dire sur cette ambiance particulière que nous offre LE QUARTIER DE LUNE ? Qu’à chaque fois que j’y mets les pieds (et la tête) pour y assister à une pièce de théâtre, que ça me fait toujours le même effet spécial : celui d’avoir l’impression d'être sur scène moi aussi. Après TROIS NUITS AVEC MADOX, ENVIES et maintenant TRANCHE-CUL, je puis facilement écrire que je suis devenue une vendue de cet endroit "fort accommodant".

Angélique Patterson

Marianne Marceau




EUX, C’EST NOUS

juste pour avoir imaginé
le Soleil s’éteindre,
le Cancer nous vaincre,
et nos Portefeuilles se vider;
juste pour avoir côtoyé
une fille apeurée par un gars débandé;
juste pour avoir dévisagé une coquerelle rassasiée
et vidé une radio vidangée;
juste pour y avoir envisagé
une révolution nouvelle-née,
TRANCHE-CUL
valait bien cent mille riens agglutinés
dans ce grand faitout qu'est l’Humanité,
là où y bouillent les os d’âmes broyées,
carcasses au crépuscule
d’étoiles étiolées.

elquidam



Olivier Lépine et Mustapha Aramis étaient là. Ça m’a fait penser aux CHAPITRES DE LA CHUTE, qu’Olivier mettra en scène au Périscope en 2019 je crois. En ai d’ailleurs glissé un mot à l’oreille d’Annabelle Pelletier Legros, avant qu’elle ne se mette à jouer à la princesse ;-) Elle sera de cette méga production. Pour me mettre dedans, j'ai acheté le texte de Stefano Massini, lui qui nous avait donné le splendide ANNA P. FEMME NON- RÉÉDUCABLE qu’Olivier avait d’ailleurs mis en scène.



Vous pouvez tous crever

rien ne
mérite d’être
sauvé sur cette
Terre
rien ni personne
ne mérite d’avoir la vie
sauve.
je souhaite l’annihilation totale
de l’Humanité
de toutes les espèces
de toutes
les plantes et
n’espère que
le feu
la violence
la folie
l’agonie et la
mort.
tout m’écœure
tout me fait salement
chier
tout me donne l’impression
de vivre avec des lames
de rasoir
dans
la gorge
le ventre et
le trou
de cul.
comme disait l’autre abruti
ceci est mon sang
livré pour vous
sur cette page blanche.
je veux une nouvelle
grande guerre
je veux des cadavres
partout
d’autres attentats
des enfants tenant
des mitraillettes
des femmes
lamentables
au pied du Mur
des Lamentations
de la radioactivité dans
tous les foyers
une multitude de sidéens
d’amputés
de putes de
junkies
d’alcooliques
de familles monoparentales
de politiciens véreux
d’États policiers
d’injustice
de cruauté envers
les animaux
de forêts
rasées
de mers noires
d’accidents de voitures
d’avions qui tombent
dessus
de misère et
de faim et
de peste.
et qu’enfin nous puissions
dormir
pour toujours.
que notre histoire
se termine.
que notre planète
ne fasse plus
aucun bruit
dans le vide
sidéral.
que ce poème
finisse
ici.

Patrick Brisebois
CARCASSES AU CRÉPUSCULE

 Cette voix de l'auteur de Louiseville,
anciennement de Baie Saint-Paul,
qui m'a tant envoûtée un soir d'avril 2004,
pendant une violente attaque de paix...


Of the great
Of the great anti-hate
Springtime is wartime
All eyes to the crimeboss
Electric guitar string
Belly flowers


Photo: L.Langlois

TRANCHE-CUL

Mise en scène : Angélique Patterson 
Oeil extérieur : Jonathan Gagnon
Décor et costumes : Mélanie Robinson
Éclairages : Mathieu C. Bernard
Conception sonore : Jonathan Sonier
Collaboration au mouvement : Valérie Pitre Graphisme : Guillaume Lévesque
Interprétation : Ann-Sophie Archer, Vincent Champoux, Charles Fournier, Nadia Girard Eddahia, Stéphanie Jolicoeur, Marianne Marceau, Jean-Nicolas Marquis, Angélique Patterson, Annabelle Pelletier Legros

Une bonne critique:


FAITS À L’OS !

Comme on se l’était promis, A. et moi sommes allés faire un tour du côté de chez OS, le 2ème restaurant que Pénélope Lachapelle et Lucie Nadeau ont ouvert après leur populaire NINA PIZZERIA. Un vrai délice que leur poulet rôti à la rôtissoire Rotisol de France. Avions opté pour le généreux quart de poitrine servi avec pommes de terre dans le jus de poulet agrémenté de l’exquise sauce gram marsala. Et ces croquettes de champignons et cheddar de l’Île-aux-Grues au basilic ! Fondantes à souhait. Accompagné d’une verdurette, le tour était joué. S’étions tout d’abord laissé tenter par un cocktail : vodka, limonade et sirop de lavande pour moi. Et pour clore le tout, une part de succulent gâteau au fromage à la lime. Certain qu’on y repassera…



Pénélope Lachapelle 

Philippe-Emmanuel Favron 
et Lucie Nadeau


dimanche 26 novembre 2017

DES ARBRES : sève brute pour osmose plus-que-parfaite

Photo: Rolline Laporte



Être heureux c’est abattre des atouts, ou les attendre, ou les chercher. Forcer la main est magnifique.

Jean Giono
LES GRANDS CHEMINS
1951

LUNGS

Dans une forêt de dialogues pas piqués des verts, un homme et une femme, en couple, avec ses petits travers et ses fréquents points d’interrogation (avec pas toujours les bonnes réponses). Une union libre. Et à nouveau une réunion. De la baise brûlante au silence sibérien, du rire aux larmes dans les yeux, et des arbres, tout le tour de la Terre. Des envies de partir, des goûts de revenir. Des OH! et des HA! Des riens de pas du tout. Des loisirs et un boulot. Une maison, une auto et peut-être un enfant. Puis une séparation. Puis à nouveau la réunion. Et un enfant. La vie la vie, quoi! Son déroulement "normal". Puis la maladie. Et la mort, un jour un jour. Quand elle viendra, en un rien de temps. Mais au-dessus de tout ça: l’Amour. Et une quantité phénoménale d'Arbres à ensemencer pour l’entourer de leurs milliards de bras tendus...

Elquidam

TILLEULS
Joan Mitchell
Huile sur toile
1978

Maxime Denommée et Sophie Cadieux, deux remarquables comédiens qui forment probablement le couple (im)parfait de l’heure, pareil pas pareil et si semblable, comme la plupart de tous ces couples que la terre a formés depuis la Nuit des Temps, nous ont transportés au bout de notre chaise de parterre dans un Périscope ambulant, campé cette fois-ci au Théâtre du Conservatoire d’art dramatique de Québec, rue Saint-Stanislas. Les voici dans un extrait qui dit tout...ou presque...


C’était samedi le 11 novembre dernier, nous avions très hâte de voir cette pièce de Duncan MacMillan, celui-là qui nous avait donné le troublant et gigantesque 1984 présenté au TRIDENT il y a tout juste deux ans. Mis en scène par la toujours très attendue Édith Patenaude (dont nous verrons le plus que sanglant TITUS ANDRONICUS mardi soir prochain au LANTISS de l'Université Laval), l'auteur britannique nous avait emmené avec lui dans les profondeurs soupçonnées d'un futur passé date.

Duncan MacMillan

DES ARBRES (LUNGS), produite par le montréalais THÉÂTRE DE LA MANUFACTURE, dans une plus qu’excellente mise en scène de Benoît Vermeulen, traduite de l’anglais par Benjamin Pradet, nous a fait passer cette petite heure vingt-cinq minutes aussi vite que le temps qu’on prend pour dézipper sa fermeture Éclair…quand ça presse. On l'écoute nous en parler:


Avec une souplesse de chats, et dans le verbe et dans le geste, les deux protagonistes n’ont jamais déraillé une seule seconde de leur trac (s’ils en avaient). Hallucinant par moments d’y entendre autant de bruit dans le silence des phrases parfois très lourdes de sens. Et cet humour anglais, que l'on adore tant, qui surplombe le côté dramatique des situations pas toujours jojos du couple, on le prend comme une bouffée d'air frais dans nos poumons-arbres.

Photo: Suzanne O'Neill

Où qu’ils se trouvent, se perdent, se cherchent ou se retrouvent tout le long de cette danse charnelle, leur intelligence illumine une scène vidée d’accessoires, remplie à ras bord de cette parole essentielle que nous offre le Théâtre avec un grand T. Et parce que ça prend toujours une certaine dose d'humour au Québec comme en Angleterre (juste pour rire un peu), j'ajouterais: pour une fois qu’une équipe de Montréal remporte une victoire, je tiens à la remercier du plus profond de mon terroir. 

All the promises we break
From the cradle to the grave
When all I want is you




Texte 
Duncan MacMillan
Traduction
Benjamin Pradet
Mise en scène
Benoît Vermeulen
Assistance à la mise en scène
Ariane Lamarre
Lumières 
André Rioux
Musique
Guido Del Fabbro
Direction artistique du spectacle 
Jean-Denis Leduc
Compagnie
Théâtre de La Manufacture 









samedi 25 novembre 2017

CHSLD CENTRE D’HUMBLES SURVIVANTS LÉGÈREMENT DÉTRAQUÉS : la dernière minute de jeu




En apesanteur, un lit sans matelas est encore plus confortable que la plus moelleuse des couches sur Terre.

Arthur Charles Clarke
L’Odysssée de l’espace



"Je ne suis pas vieux, je suis âgé. Ce n'est pas pareil."

Charles Aznavour, 93 ans
Le Point 
21 novembre 2017

SUR LE MATELAS



MONSIEUR LADOUCEUR
Alias Réjean Vallée

La p’tite gigue
La p’tite liqueur
La grosse valise
La bonne humeur

Le panama
La brosse à dents
...et l'oreillette...

MONSIEUR SANSCHAGRIN
Alias Patrick Ouellet

L’harmonica
L’accordéon
La casquette et la marchette
Le lay-zzzzzzzzzzzzzzzzboy

Le jeu de carte
La table à quatre

Le mal de cœur
Le bouquet de fleurs...

MADAME GARANT
Alias Karina Werneck Assis

La boîte aux souvenirs
La joie d’une ritournelle
Une danseuse éternelle
Les pleurs 
et les fous rires...

MADAME BLANCHETTE
Alias Marie-Pier Lagacé

Le tricot
Le chapeau
La couche
La chaise roulante...

MONSIEUR GARANT
Alias Jocelyn Paré

Le pick-up et sa musique
Ô CANADA !
La canne et le képi
La grogne et la jalousie...

MARTIN LE PRÉPOSÉ
Alias Raphaël Posadas

Le balai
La balayeuse
La guenille
La vadrouille
La patience
Le dévouement


MA SEMAINE !!!
(diabète, cholestérol, pression, sang, reflux)
Photo:L.Langlois


Les pilules et l’apéro
La tévé et l’exercice
La bricole de l’âge d’or

Une jambette à gauche
Un pas de travers
Une clé japonaise
et un dernier  combat

Du soleil à la fenêtre
De la pluie dans les nuages
Un beau sapin et de la neige
Et des étoiles dans la soupe


CHSLD, comme l’espoir du au jour le jour, celui où on ne peut pas remporter le 7e match de la finale; celui qui se joue avant le grand dénouement de la partie nulle; comme la dernière minute de jeu avec pas de but gagnant. Nous avons passé une très belle veillée au THÉÂTRE DE LA BORDÉE en compagnie des sympathiques petits vieux de Véronika Makdissi-Warren. Ils nous ont fait vivre (et mourir) des moments absolument délirants tout autant qu'attendrissants. Étroitement surveillés par leur jeune préposé Martin, ils nous en mis plein la vue et les oreilles, mais surtout plein le cœur...

Photo: Patrice Laroche, LE SOLEIL

Véronika, leur bienveillante metteure en scène, avait bien préparé ses "grands fragiles" à recevoir toute cette belle visite dans leur dernière demeure. Ils n’avaient pas l’air de tellement se soucier de notre présence et c’était bien tant mieux. On a pensé qu’un jour ce serait à notre tour de s’offrir en spectacle devant les préposés qui deviennent souvent notre seule famille, nous, les sexagénaires, encore jeunes...d’après nos chers parents, eux qui, pour le moment, ont encore « toute leur tête » et qui marchent sur leurs deux jambes, qui ont déjà gigué en masse...sur le plancher des vaches...






Ayant « bénéficié » l’été dernier d’une visite à feu mon beau-père en Centre d’Hébergement et de Soins de Longue Durée, j’ai été à même de constater de cette odeur particulière qui flotte en permanence lorsque l’on franchit la porte qui nous mène aux chambres. Ce n’est pas que ce soit si terrible que ça mais disons que ça pourrait être "amélioré". Quant à la nourriture qu’on y sert, ce n’est pas toujours évident, on le sait tous. 


Mon fils aîné, qui travaille aux cuisines d’un tel établissement depuis un bon moment, me l’a confirmé : les gens ne touchent presque pas ou pas du tout à leur plateau, ce qui cause bien sûr beaucoup de gaspillage. On se demande si ce ne serait pas à cause de la texture et du goût des aliments ? Peut-être que non pour certains mais sans doute oui pour d’autres. Plus on approche de la fin plus on s’éloigne de la faim...


Comme il paraît qu'on redevient comme un enfant, peut-être que des petits pots pour bébés, surtout ceux aux abricots feraient le travail. Ou peut-être des chocolats Laura Secord et du sucre à la crème ? Parce qu’arrivés au bout du rouleau de la vie, me semble qu’on devrait envoyer promener le diabète et le cholestérol aux confins des intestins. La capsule de Louis T ci-dessous nous explique grosso modo comment ça "fonctionne" dans les CHSLD du bon gouvernemaman:



Le THÉÂTRE NIVEAU PARKING ne laisse jamais marcher l’indifférence toute seule le soir sur les trottoirs achalandés des exils en tout genre. C’est un théâtre qui prend régulièrement le pouls de l’humanité, et qui lui prescrit la médication appropriée pour tenter de sauver cette grande malade qu’elle est. Depuis le départ de Michel Nadeau pour LA BORDÉE, c’est maintenant au tour de Marie-Josée Bastien de le diriger et on peut être certains qu’elle le fera avec tout l’altruisme requis pour sa continuité. 

À Véronika Makdissi-Warren
parce qu'elle aime les clowns 
et pour qui Charlot est un baume pour l'âme...



Smile, though your heart is aching
Smile, even though it’s breaking
When there are clouds in the sky
you’ll get by
If you smile through your fear and sorrow
Smile and maybe tomorrow
You’ll see the sun come shining through
for you
Light up your face with gladness
Hide every trace of sadness
Although a tear may be ever so near
That’s the time you must keep on trying
Smile what’s the use of crying
You’ll find that life is still worthwhile
If you’ll just

SMILE

SKYPE IS THE LIMIT

IDÉE ORIGINALE : Véronika Makdissi-Warren
TEXTE : Véronika Makdissi-Warren, Marie-Pier Lagacé, Patrick Ouellet, Jocelyn Paré, Raphaël Posadas, Réjean Vallée et Karina Werneck Assis
MISE EN SCÈNE : Véronika Makdissi-Warren
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE : Charles-Étienne Beaulne
DÉCOR : Christian Fontaine
COSTUMES : Julie Morel
LUMIÈRES : Mathieu C. Bernard
PHOTOS DU SPECTACLE: Nicola-Frank Vachon



Sur le mur de La Bordée
QUAND JE SERAI VIEUX, J'AIMERAIS...
"Voir autant de pièces de théâtre qu'en ce moment,
marcher (pas de marchette) et toujours voir. "
L.L.
26 novembre 2017

***

En souvenir de ce 9 novembre,
un extrait vidéo à voir, 
et surtout à ENTENDRE !!!


Coquelicot en soie, 1919
Le premier coquelicot en circulation au Canada
après la Première Guerre Mondiale
Collection Musée Royal 22e Régiment




AVANT LA PIÈCE

Une visite à la GALERIE 3, rue Saint-Vallier E. pour y faire la connaissance de Graeme Patterson, un artiste originaire de Saskatoon, en Saskatchewan, qui vit maintenant à Sackville, au Nouveau-Brunswick. Son intriguant PLAYER PIANO WALTZ, pièce majeure de SECRET CITADEL, avait attiré mon attention dans l'article de Josiane Desloges du Soleil. En y déposant une pièce de monnaie, on peut y entendre cette inlassable mélodie...

http://www.graemepatterson.com/

Et sa PISCINE INFINIE, où l’on y retrouve une bande d’étourneaux qui ne se gênent vraiment pas d’y éjecter une substance noire et visqueuse lorsqu'il s'aperçoivent de notre présence. Étonnant ! Une œuvre dont on se souviendra longtemps A. et moi. A. que l'on peut entrevoir à travers le carreau d'une des multiples fenêtres de l'oeuvre de Graeme Patterson. Une excellente présentation de Josiane Desloges:



Photo: L.Langlois
9 novembre 2017


Photos: Galerie 3