On était en pneus d'été pis y neigeait, fait qu'on a pogné le
clos.
Vingt minutes d’entracte après LES MURAILLES d’Érika Soucy,
nous avons eu droit à un autre émerveillement de chantier: FOREMAN, de
Charles Fournier. Comme une suite, sommes demeurés dans le même mood. De la
testostérone au cube mais tout de même quelques émanations d’odeurs de roses…
Miguel Fontaine
Dans la minuscule salle Marc-Doré, pas un banc de libre.
Tassés comme des sardines, comme les mecs cachés dans le char démontable à
gauche de la scène, avons eu droit à toutes sortes d’émotions, du genre
auxquelles qu'on ne s’attend pas toujours. Les cinq comédiens nous en ont mis
plein la vue, surtout plein les oreilles, parce que la mort ne nous va pas
toujours bien…
Charles Fournier, alias CARLOS, qui porte le prénom d’un célèbre
terroriste, donne dans le dur au début pour finalement ramollir un brin. C’est
un homme, un vrai, un leader, un foreman, quoi. Ses quatre amis, différents
mais semblables au fond, convergent vers cet homme qui les guide dans leur
masculinité. On nous fait voguer parmi les affriolantes nébulosités d’une
jeunesse qui ne semble pas vouloir trépasser jusqu’à ce que la lumière des
jours plus cléments fasse sa subite apparition sur les flots scintillants de
l’Amitié, celle qui fait parfois que vous faites encore partie de cette
aventure qu’est la vie.
Olivier Arteau et Marie-Hélène Gendreau ont signé là une
mise en scène fort frappante, brûlante et surtout limpide. J’espère sincèrement
que cette pièce puisse être vue sur une plus grande scène. Convaincue que le GRAND
public adorerait la dramaturgie de Charles Fournier, un nom à surveiller pour
les amateurs et les professionnels de théâtre. Un petit frère pour Fabien ?
Vincent Roy, Steven-Lee Potvin
& Pierre-Luc Désilets
& Pierre-Luc Désilets
Steven-Lee Potvin, éblouissant, comme de coutume, fidèle à
son poste; ses comparses, Vincent Roy, Miguel Fontaine et Pierre-Luc Désilets,
drôles dans le drame, tragiques dans la bouffonnerie, du solide, et des
$/&?&U*? de bons danseurs ! Ne pas oublier au mentorat d'écriture la touche
« féminine » de cette même Érika Soucy qui venait tout juste de faire rayonner la mâlitude entre ses fragiles MURAILLES.
Félicitations à l'auteur, qui s’est mérité le prix
pour le meilleur texte original. On écoute ses remerciements :
Charles Fournier
CRITIQUES
Compagnie › Mon
père est mort
Texte et idée originale › Charles Fournier
Mise en scène › Olivier Arteau et Marie-Hélène Gendreau
Assistance à la mise en scène › Catherine Côté
Distribution › Pierre-Luc Désilets, Miguel Fontaine, Charles Fournier, Steven Lee Potvin et Vincent Roy
Lumière › Mathieu C. Bernard
Décor › Amélie Trépanier
Costumes et accessoires › Mélanie Robinson
Conception sonore › Vincent Roy
Direction technique › Mathieu C. Bernard
Mentorat d’écriture › Erika Soucy
Texte et idée originale › Charles Fournier
Mise en scène › Olivier Arteau et Marie-Hélène Gendreau
Assistance à la mise en scène › Catherine Côté
Distribution › Pierre-Luc Désilets, Miguel Fontaine, Charles Fournier, Steven Lee Potvin et Vincent Roy
Lumière › Mathieu C. Bernard
Décor › Amélie Trépanier
Costumes et accessoires › Mélanie Robinson
Conception sonore › Vincent Roy
Direction technique › Mathieu C. Bernard
Mentorat d’écriture › Erika Soucy
Photos du spectacle: David Mendoza Helaine
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