« Père, ce
que tu as fait est bien fait. Ce que nous désirions, tu nous l’as accordé sans
hésitation, tel que nous le voulions. Mon ami le Lièvre veillera à ce que notre
but soit atteint. Il est le seul à pouvoir le réaliser.Tous les esprits de la
cabane d’où nous venons l’écoutent et lui obéissent, car ses pensées sont
bonnes. C’est lui qui auparavant secourait les hommes et ceci aussi, il le fera
pour eux. »
Paul Radin
LES
WINNEBAGOS ET LEUR CYCLE DU FRIPON
NANABOZO le trickster
DARK NATASHA
Trickster is about the spirit of unpredictability. Real
life is completely an uncontrollable force, and trickster kind of represents
that for me.
Clifford Cardinal
Trois jeunes
frères
Totems de sang et de chair
Qui font la
guerre
Qui fendent
l’air
Qui trompent-la-mort
WIND HUFF CHARLES
like or not MIKE, their father
comme ou pas TRACEY, mère portueuse
ou leur belle-mère
DONNA
semblables ou non à KOHKUM
grand-mère de vent
Et nous,
leurs amis imaginaires
qui assistons à la violence amère,
but
LOOK AT THIS
ODEURS de
vent
et de tomates en boîte
Chaise
violée
Sac plastifié
Sac de
papier
Feu de mortels au motel
Tête de
hamster décalottée
Poignées de bonbons en gelée
Bol de céréales frostées
Jeux de
mains
Jeux de vilains
Coup de pieds
Coups de poings
Photo: L.Langlois
« C’est un
enfant qui prend le jour pour en faire sa cabane de feuillage. Il arrive à l’Horizon
de la mémoire sans aucun bruit sans aucune page. Il n’a rien à nous dire. Il
est la Présence même. Il éclate de tous les rires de la terre. C’est un enfant
pareil à la mer et pourtant c’est un enfant soleil. Il fait chanter toutes les
colombes. Il adoucit les serpents du rouge vif. Il boit la rage et donne le
rêve. Un jour nous le rencontrerons. Entre deux portes coquille de l’instant.
Il arrêtera notre visage. Il prolongera notre regard dans la surprise du
torrent. Nous prendrons le temps du partage. C’est un enfant qui arrondit l’espoir
pour le faire rouler et bleuir le monde. Il est la femme et il est l’homme
entrelacés. Hélice de toute vie. Avec lui nous devenons plus humains. Avec lui
fulgurante l’existence est royauté. »
René Barbier
Enfant
intérieur
(wikipedia)
COCAINE FRIDAY
L.Langlois
JANVIER 1979
Dans les
crevasses boréales de l’immense surface d’un pays toujours et encore inconnu, des enfants
s’amusent avec de l’essence, de
l’alcool, du feu, SEGA et quelques revues pornos. Une
famille perd le nord, une mère ne cuisinera plus jamais dans le four magique; un
père boit sa tétée et regarde la télé...Des gens passent au travers du temps
comme ils le peuvent, sans trop savoir ce qui leur pendra autour du cou…C’est l’histoire
de HUFF, un drame puissant avec des allures de friponneries…TRICKSTER…
Contrée hard
rock’N’ roll
sans réel pêcheur ni chasseur
Réserve
encastrée qui se rue
dans le bas-cul de l’Amerika
Bourgade oubliée qui sent la mouffette
et pue de la gueule
Pays vidé de ses bad trip
par le fond de son pantalon
Zone de grisés qui
squatte la folie en quatre
dans les no man's land de sa terra incognita
Amérique du Nord
1566
(wikipedia)
HUFF, pour voir combien nous sommes si près de comprendre mais en même temps si loin de ce monde de
racines profondément attachées les unes aux autres, ce monde qui n’aurait peut-être
jamais dû accepter les miroirs déformants des Columbus et compagnie...HUFF, pour
explorer ce recoin caché en nous qui ne dépasse pas assez souvent de nos cœurs et esprits troublés…HUFF, pour faire traduire le Bienfait découlant de tout ce grand Mal,
pour y distinguer la Voix intérieure d’enfants devenus grands trop vite d'avec
celle de leurs parents restés éternels adolescents…HUFF, pour que cela cesse…un jour…
Cliff Cardinal,
avec toute la chaleur des voix de ses quelques vingt personnages, nous parlent dans la langue
de Shakespeare (avec surtitres), il
nous privilégie d’un théâtre avec lequel nous ne sommes guère habitués
ici dans la ville de Samuel de Champlain, « détroit dans le fleuve comme le
disent les Indiens », à part ces pièces du Carrefour International...
Merci donc au Théâtre Périscope qui, avec son jeune et dynamique directeur artistique qu’est Frédéric Dubois, aura permis aux spectateurs de Kébec d’apprécier cette superbe mise en scène de Karin Randoja pour NATIVE EARTH PERFORMING ARTS. En espérant que nous reverrons une autre de leurs productions dans un avenir rapproché.
http://www.nativeearth.ca/
Merci donc au Théâtre Périscope qui, avec son jeune et dynamique directeur artistique qu’est Frédéric Dubois, aura permis aux spectateurs de Kébec d’apprécier cette superbe mise en scène de Karin Randoja pour NATIVE EARTH PERFORMING ARTS. En espérant que nous reverrons une autre de leurs productions dans un avenir rapproché.
http://www.nativeearth.ca/
Photo: AKIPARI
La salle
était pleine à ras bord, parsemée de jeunesses amérindiennes. Vraiment
rafraîchissant d’y voir des spectateurs nouveaux. J’avais comme voisin M. Marc
Gourdeau, directeur chez PREMIER ACTE. Avant que le solo de Cliff
Cardinal ne commence, nous avons pu échanger quelques notes sur le sujet de la
pièce, sur les cargaisons d’alcool déchargées par les marins du Sud au Nunavik, des brosses d’une semaine, de l’isolement avec comme désolante conclusion que rien n’a encore
vraiment changé…
Mike Patten
Anecdote de
circonstance: j’avais apporté deux spanakopitas chez May. Elle les met à
réchauffer non pas dans le micro-ondes mais dans le four conventionnel, un
peu magique. Étions retournées dans sa pièce lumière pour apprécier le superbe
coucher de soleil. On finissait notre apéro lorsqu’après moins de dix minutes,
May sent que ça doit être le temps de sortir les chaussons. J’ouvre la porte, et Ô mauvaise surprise: il y a comme un petit feu d’allumé dans le fond sur le papier aluminium. Je constate que les
deux chaussons reposent directement sur la grille, ils sont donc sans plat. C’est
qu’il a fondu, étant fait de…plastique !!! Vite, du sel ! Non, de l’eau…
May a 82 ans
et sa mémoire commence à lui jouer de vilains petits tours. Mais nous avons ri
quand même de ce léger contretemps. L’ODEUR de plastique est quand même moins
pire que celle du jus de mouffette, mais sûrement plus nocif ;-).
Le feu que j’ai
pu finalement éteindre avec de l’eau n’était pas LA bonne solution. J’avais
bien éteint le four mais il ne fallait pas ouvrir la porte. Le feu se serait
éteint tout seul et la petite pluie de suie n’aurait pas recouvert nos têtes, nos
mains, les meubles, les tapis et probablement le contenus de nos assiettes. Ça aurait été moins compliqué de manger un bol de Frosted Flakes ;-)
LE RIRE POUR
COMPENSER LA DOULEUR D’UN CERTAIN MAL DE VIVRE. LE RIRE POUR CONTRECARRER L’ENVIE
DE MOURIR. LE RIRE POUR REPRENDRE CHACUN
NOTRE « RESPIRE »…
Ron Noganosh
Shield for a modern warrior or
concession to beads feathers in indian art
Parce que l'art peut
et doit sauver le monde
Matic Zorman
« Dans l'attente de l'enregistrement »
(camps de réfugiés en Serbie)
Prix WORLD PRESSE 2016 catégorie GENS
Chaque
mémoire porte en elle la première vie du monde, les germes qui viendront et
ceux qui sont venus. L’utérus humain attend toujours l’embryon libertaire,
celui qui éclot seul comme un œuf de tortue.
Jean-Marc La
Frenière
LE BRUIT DE
L’EAU
le dernier FUCK
d'Anthony Raymond Michel Papatie
13 février
2016
22:29
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453 AMIS
« IL FAUT
ARRÊTER DE SE METTRE
LA TABLE DANS LE SABLE »
Michel
Leroux
LYSOL RAP
RESPIRE
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