Affiche: Géraldine
Rondeau
ON NE FAIT
PAS SEMBLANT DE FAIRE SEMBLANT.
ON FAIT SEMBLANT.
FRANCHEMENT.
FRANCHEMENT.
Gabriel
Fournier
Le cricket
est un jeu qui doit beaucoup de son attrait unique au fait qu’il doit être joué
non seulement en respectant les règles, mais aussi en respectant l’Esprit du
Jeu.
Preambule to the the Laws
Pour un
premier plongeon dans l’écriture et la mise en scène, on peut dire que
celui de Gabriel Fournier en était un de haut vol. Les exceptionnels interprètes
de STOCKHOLM, LE SYNDROME ont enduit de leur indéniable talent un texte usiné par
un incontestable ingénieur de la langue française. Une partie pratiquement parfaite
pour ce joueur de mots…et de cricket. Avec ses brillantes et énigmatiques performances
de comédien, Gabriel Fournier continuera, je l’espère de tout cœur, d’incendier,
d’arroser et de frapper sur toutes les sortes de plateaux…et de balles..
Photo: Erick Labbé
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Israël Gamache, comme il avait donné dans l’absurde d’Ionesco avec son si marvelous Andrew in le RHINOCÉROS d'Alexandre Fecteau, a certainement mis autant de verdeur en assistant Gabriel Fournier à la mise en scène. Nous étions au pays des cent connaissances. On le verra à l'oeuvre en tant que comédien dans LES MARCHES DU POUVOIR le 17 novembre à LA BORDÉE...
Photo: Nicola Frank Vachon
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L’environnement sonore, composé par Mathieu Campagna, comme toujours, doublé des subtils éclairages de Jean-François Labbé, ont tapé dans le mille d’un décor dépouillé d’artifices, un peu comme le saule et le rotin de la batte quand ils frappent le liège de la balle. Comme ceux qu’il avait créés pour LES FOURBERIES DE SCAPIN, JOCASTE REINE et HAMLET, les costumes de Sébastien Dionne étaient tout simplement remarquables, tant pour l’originalité que pour l’esprit de l’étoffe qui s’en dégageaient. De la chair autour de l’os pour LE CHIEN SOURD…
Quelque
chose qui fait peur mais à laquelle on ne peut résister. Quelque chose qui
engendre le chaos. Quelque chose qui arrive sans qu’on s’y en attende. Quelque
chose d’anormal qui devient trop vite normal. Quelque chose de vide en même
temps que plein. Quelque chose qui part et ne revient pas…
LES
COMÉDIENS
Vincent
Nolin Bouchard
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Paul Fruteau
de Laclos
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lui aussi rencontré lors de ces fameuses TROIS NUITS AVEC MADOX, mais en tant que comédien, a campé un angoissant-rassurant YVON, champion formateur de première classe. Il fallait le voir faire ce regard pénétrant avec ses doigts presque dedans. Un nom à retenir pour l’avenir théâtral de Québec. Nous le reverrons avec grand plaisir au printemps prochain à LA BORDÉE dans L’AVARE...
Laurence
Moisan Bédard
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avec qui j’ai déjà pris une bouffée d’OXYGÈNE lors d’une certaine
cérémonie de mariage célébrée par Christian Lapointe au Carrefour International
de Théâtre de 2015, nous a soufflé, avec sa voix parfaitement adaptée au texte, des
mots qui la nourrissaient de sang dessus-dessous. Et même si l’on n’en saisissait
pas tous les sens cachés, elle ravitaillait à full spin l’estomac de notre
imaginaire. Sa CAMILLE, sacrée secrétaire de cette histoire d’hommes d’affaires louches,
aura laissé une trace lumineuse dans le noir absurde de la finale...
qui en a plein les bras de l’éreintante libido d’une certaine Sarah ces
temps-ci, incarne un DANIEL informaticien quelque peu névrosé, complètement terrorisé
par le Luger du kidnappeur. Il gonfle ici un peu moins ses muscles que dans le
RHINOCÉROS de Fecteau. Il sait autant faire rire, comme dans le BEUBYE
de l’an passé, qu’il peut faire peur en impitoyable docteur du viscéral VIANDE
de Maxime Robin, mais plus encore dans le court mais radical CIEL BLEU
DEVIENDRA NOIR d’Eliot Laprise et Jocelyn Pelletier. C’est toujours un immense
plaisir, presque masochiste, de le voir se débattre sur les planches à découper
les textes parfois sanglants des Shakespeare et cie…
Marc Auger
Gosselin
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croisé l'hiver dernier à L’ÉPICERIE de Jean-Denis Beaudoin, chez l’ARLEQUIN de la
Bordée, dans le mirobolant CHANTE AVEC MOI du Trident, durant deux ABSENCES DE
GUERRE et dans l’absurde et si rafraîchissant MERTZSONATE de Philippe Savard, personnifie SYLVAIN, ce grand brûlé du bureau,
par qui tout le malheur semble arriver, ou ne pas arriver. Il excelle dans ces
matches particuliers où plusieurs combattants s’affrontent, mais j’aimerais
bien le voir en solo un de ces jours pour apprécier son talent de frappeur…
Denis
Marchand
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dont le visage ne m’était pas totalement inconnu mais sur lequel je n’avais pas encore mis de nom, c’est le grand boss, MONSIEUR BEAUBIEN pour les intimes, avec son beau complet gris à fins carreaux, qui finit par s’éclipser sous le feu bleuté des projecteurs...et du Luger...ne manquait sûrement pas... d'assurances..;-)
Le théâtre
de l’absurde est un style de théâtre apparu au XX e siècle, à l’époque de la
Seconde Guerre mondiale, qui se caractérise par une rupture totale par rapport
aux genres plus classiques, tels que la tragédie ou la comédie.
Nous étions
prévenus: STOCKHOLM, LE SYNDROME, c’est du théâtre de l’absurde, l’un de mes
préférés. Peut-être parce qu’à une certaine époque de ma jeunesse j’ai lu la poésie
des Tzara, Desnos et compagnie, écouté la musique de Zappa et ses MOTHERS OF
INVENTION, admiré l’œuvre de Dali, Magritte et autres peintres surréalistes, que j'ai
moi-même dessiné des absurdités en couleurs et noir et blanc, et souvent préféré
la contradiction au conformisme, l’individu aux groupes...
ICH WILL (je veux en
allemand) est un single de Rammstein. Il est initialement sorti en Allemagne le
10 septembre 2001. Il est à noter qu’il est sorti le jour avant le 11 septembre
2001, et que de nombreuses chaînes ne l’ont pas diffusé (il était prévu qu’il
fasse ses débuts sur la télévision américaine la nuit du 11 septembre 2001). Le
single allemand contient une reprise live de la chanson Pet Sematary de The
Ramones, chantée par le claviériste Christian Lorenz dit Flake.
LAISSER FAIRE
PHOTOS DU SPECTACLE: Cath Langlois
via facebook le 12 novembre 2016:
RépondreSupprimerBonjour. Merci beaucoup pour ces mots sur Stockholm. C'est été un véritable plaisir de jouer avec cette gang de déganté. Merci encore et bonne journée.
Vincent Nolin-Bouchard
via facebook le 13 novembre 2016:
RépondreSupprimerMerci beaucoup, c'est gentil!
Paul Fruteau De Laclos
viaa facebook le 13 novembre 2016:
RépondreSupprimerMerci ! c'est gentil de votre part d'écrire la dessus !
Mathieu Campagna
En ce moment même, je pioche sur l'ENVIES de l'ESCARPÉ. Nous sommes gâtés de voir autant de bons shows à Québec. Fuck toute !
RépondreSupprimer;-)
RépondreSupprimervia facebook le 14 novembre 2016:
RépondreSupprimermerci
Denis Marchand