Après
quelques semaines de ce troisième opus d’un BEU-BYE encore plus époustouflant
que celui de l’an dernier, qui aurait pensé que 2017 s’annoncerait aussi pire
que 2016 ? Probablement pas vous, qui avez ri de bon cœur en voyant tout le talent humoristique de ces auteurs-comédiens, et certainement pas eux qui, avec les moyens du bord, réussissent année après année à faire de cette inévitable revue de fin d'année un réel happening.
Photo: L.Langlois
9 décembre 2016
Avec ce qui
vient de se passer de tragique à Québec, l’actualité nationale est vite
devenue internationale. Une fusillade dans une mosquée de Sainte-Foy, par un beau
dimanche de fin janvier, là où des citoyens s’y étaient rassemblés pour la
prière du soir. Qui aurait pu croire qu’un geste aussi insensé, posé par un
jeune mouton noir égaré du blanc troupeau,
viendrait troubler cette paix si chère dans notre capitale ?
Pour ces
temps fous de terreur qui règnent depuis les siècles des siècles sur à peu près
toutes les frontières et surfaces de ce monde qui tremblera toujours de peur, de misère et de faim : c’est
bien beau la résilience et le pardon, mais faudra bien un jour finir par l’attaquer
de front ce problème causé souvent par la haine de jeunes hommes armés comme
des chars d’assaut mais aussi de la pire des solitudes, de celle qui font
naître dans leur tête à queue les Dragons de leur imaginaire. De jeunes
hommes qui vivent sans véritable amour, qui s’enferment à double tour dans les Donjons de
leur enfer personnel...
De jeunes hommes qui jouent dur à y combattre des ennemis sur leur consoles qui les consolent de toute cette haine
machinale qui leur fait croire qu’ils pourraient être des super-héros, qui font
tenir leur vie sur le fil coupant d’un rasoir-miroir taché de sang. Des jeunes
gens qui peut-être demeurent à côté de chez vous, dans une banlieue plate et paisible, cloîtrés à l’intérieur de leurs murs virtuels qui les séparent de VOTRE réalité...
Le soir du 29 janvier 2017
Me semble
que les temps ont bien changé depuis ceux que Dylan nous chantaient dans les
sixties. Mais peut-être que je commence à avoir la mémoire trop courte et non pas la mèche. Espérons-le, car qui sait ce dont l’Homme pourrait être capable
lorsqu’il se sent acculé aux pieds des murs et barricades d'un territoire voisin du sien ?
Photo: Vincent Champoux
Merci à
Lucien Ratio et à sa fabuleuse équipée du BEU-BYE 16 de nous avoir fait encore
tellement rire de toutes ces choses plus ou moins tordues qui peuplent notre quotidien, entre autres avec le segment sur les radios poubelles, celles remplies des petits et gros déchets
de notre si belle société, ordures qui parfois pourraient être recyclées en
idées réfractaires pour certains personnages, immondices expulsés des micros
gluants du sarcasme des animateurs pédants…
Et les politiciens, ceux aux grands cœurs malades ou aux mœurs et scandales si faciles, qui se déhanchent de gauche à droite, de l’hôtel à la basse ville en passant par la butte des parlementaires…Et les chanteuses, celles pompettes pompeuses, vêtues des paillettes ou d’oripeaux, qui chantent la pomme de tire et charment les serpents à lunettes…
Et les grands disparus, ces inoubliables qui avaient de la voix, du charisme et une certaine
notoriété…Et un maire, qui rêve et rêvera toujours de splendeur, non jamais de
misère, pour acheter les cœurs partisans de ses courtisans et courtisanes. Bref,
beaucoup de bonheur et de plaisir pour les spectateurs de ce troisième tour du chapeau du THÉÂTRE DU
TEMPS QUI S’ARRÊTE. Gageons que le THÉÂTRE DE LA BORDÉE a déjà programmé les
dates de la quatrième édition. C’est à souhaiter.
Et les politiciens, ceux aux grands cœurs malades ou aux mœurs et scandales si faciles, qui se déhanchent de gauche à droite, de l’hôtel à la basse ville en passant par la butte des parlementaires…Et les chanteuses, celles pompettes pompeuses, vêtues des paillettes ou d’oripeaux, qui chantent la pomme de tire et charment les serpents à lunettes…
Monika Pilon en Céline
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire