Photo: L.Langlois
26 janvier 2017
Encore dans le rêve…et le rire…entre le mur et la Lune…Vos athlètes étaient d’une beauté
incomparable. Bravo encore Olivier pour cet autre impeccable moment de théâtre.
L.Langlois
(facebook)
(Remarquez les voiles vélelles)
Qu’est-ce que ça prend de réalité pour parvenir à un aussi beau rêve ? De la virtuosité, beaucoup d'audace et surtout de la persévérance, trois qualités que possède le talentueux Olivier Normand, "l’homme de rêve" derrière cette puissante mise en scène qu'est LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ. Un songe qui ne finira jamais de nous hanter, malgré le cauchemar d’un soir d’hiver qui allait le suivre trois jours plus tard...
Photo: L.Langlois
26 janvier 2017
Hugues Frenette,
Emmanuel Bédard et Marc Auger, avec leur "pièce adaptée", nous ont plongés dans une comédie loufoque. Trois
fous qui rompent carrément la pièce shakespearienne dans un éclatement
fracassant de joual et de gaucheries. La juxtaposition avec les scènes
originales apporte une dimension nouvelle de l’œuvre de William
Shakespeare. Quant à l’apport des danseurs-acrobates voltigeurs, on peut dire
que ce spectacle-là nous aura transportés au-delà du songe de ce à quoi nous nous
attendions...
Mouvement,
lumière, voix, musique, environnement,
tous les éléments scéniques se fusionnaient à merveille pour ne faire qu’un, parfaitement
ajustés pour que cet événement magique marque l’imaginaire des spectateurs encore longtemps...
Quelques ondes de LA TEMPÊTE (de Wendake) de Robert Lepage me sont revenues en
mémoire. On pouvait y reniflé les odeurs féeriques de cette antique forêt
remplis d’Athéniens, et surtout participé à quelque chose d'original qui vous redonne un
coup de fouet dans le "mental". Doublé d’une sorte de méga dose de bonheur
collectif à applaudir à tout rompre la distribution à la fin, l'emballement a certainement atteint un haut niveau pour le Spectateur qui aime franchement les adaptations qui provoquent des étincelles et allument parfois le feu à la salle. Je dis bravo au TRIDENT, bravo mille fois pour cette énergie HUMAINE déployée devant
nos yeux et nos oreilles. Un cadeau tombé du ciel pour les
partisans de l’ouverture théâtrale.
Paul
Gervais
La folie de Titania
« Ombres
que nous sommes, si nous avons déplu, figurez-vous seulement que vous n’avez
fait qu’un mauvais somme »
Puck, la
finale
LES OMBRES
ANDRÉ
ROBITAILLE, intense, fin,
aérien, comme il l’est à chacune de
ses brillantes apparitions...
PATRICK OUELLET, embrasant,
espiègle en PUCK magicien...
JEAN-MICHEL GIROUARD,
énergique, drôle, investi, qu’il nous
faisait grand plaisir de retrouver...
JEAN-SÉBASTIEN OUELLETTE,
royal et géant, comme toujours...
EMMANUEL BÉDARD,
HUGUES FRENETTE
et MARC AUGER,
délirants, larmoyants, décapants...
VALÉRIE LAROCHE,
excitante, affriolante...
MARY-LEE PICKNELL
et MÉLISSA MERLO,
mutines, dynamiques et
tellement belles à
voir presque voler...
JOSUÉ BEAUCAGE,
énigmatique, imposant...
MATHIAS
RAYMOND,
ÉMILE PINAULT
et PAULINE BONNANI,
tout simplement magnifiques
avec
leurs envolées multi acrobatiques...
Les éclairages, qui donnent de la profondeur à un décor dépouillé d’artifices...quelques arbres
sans feuilles...une table...un livre...un lit...des draps...un oreiller...et des
voiles...Telles des vélelles méduses prédatrices, elles semblaient porter en elles une
partie du songe inventé par William il y a plus de 400 ans…
Et que dire
de la somptueuse musique de Josué Beaucage sinon que comme à l’habitude elle a
le don de devenir elle-même l’un des personnages-clef de la pièce, déverrouillant la porte des rêves. Envoûtante
en même temps que forte, elle nous a fait passer un immense moment inoubliable sous les couvertures jaunies du Temps qui fuit...
via facebook le 13 février 2017:
RépondreSupprimerMerci merci!!!
Olivier Normand