lundi 14 janvier 2019

BABY SITTER : confettis




Un banquet sans confettis ? 
Aussi sinistre qu’une femme sans poitrine.

Jacques Dutronc

Photo: L.Langlois
20-11-18

Théâtre Périscope, 20 novembre 2018, dans décor qui nous parle avant que la pièce commence, une chambre d’enfant, un divan et quelques mots…viraux. En place donc pour assister à cette nouvelle bataille des sexes sociaux. Un texte original de Catherine Léger, une autrice qui ne manque ni de verve ni de verbe. À voir aller les quatre dynamiques interprètes que sont David Boutin, Steve Laplante, Isabelle Brouillette et Victoria Diamond, on peut dire qu’ils semblaient s’en donner à cœur joie avec cette histoire pour le moins désopilante par moments. Et c’est pas parce qu’on rit plus qu’autre chose durant cette heure et quelques qu’on ne réfléchit pas aux conséquences des mots de trop…



Obsolescence programmée des cœurs, l’amour 2.0, les jeunes couples d’aujourd’hui, avec ou sans enfants, se parlent maintenant autant par textos qu’en face-à-face, leurs désirs se succèdent à la queue-leu-leu des histoires de sexe, ou d’amour, c’est selon. Pour un oui, un non ou des si peut-être, ils se chicanent, se déchirent, se séparent, s’entretuent même. L’homme rosit, la femme bleuit ? Pas ces temps-ci en tout cas. Ils sont plutôt colorés du gris, noir et blanc d’une mode qu'on appelle non genrée...


Ils se confrontent après s’être langoureusement enlacés, ils se disent des mots qu’ils ne regrettent plus, ils font leurs valises en vitesse pour le Sud, pour faire comme tout le monde,  ils s’envolent de leurs cages dorées, ou rouillées, ils déménagent leurs sentiments d’appartement, et ils croient tellement au changement. Mais c’est quand la bonniche s’en mêle que tout se démêle…

Victoria Diamond






Photos: THÉÂTRE CATFIGHT

BABY SITTER

Texte et idée originale 
Catherine Léger
Mise en scène
Philippe Lambert
Décor et costumes 
Elen Ewing
Lumières
Étienne Boucher
Conception sonore 
Benoît Côté
Compagnie
Théâtre Catfight 
Distribution
Isabelle Brouillette
Victoria Diamond
François-Xavier Dufour
Steve Laplante

CRITIQUE





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