Le monde y peut ben penser quessé qu'y veulent
Qu'y me l'disent pas parce qu'y vont être barrés de chez nous
Pis que je l'apprenne pas de quelqu'un d'autre
Marjolaine Beauchamp
M.I.L.F.
Au tout premier jour du douzième mois, au sein d’un public averti et plus qu’attentif, des muses mères descendues direct de l’enfer pour y harponner l’âme voyageuse des voyeurs
elquidam
https://deskgram.net/explore/tags/marjolainebeauchamp
Marjolaine Beauchamp, une autrice qui se laisse savourer du
dedans chaud de ses mots crus et salés. Une femme qui fait s’éclater le cœur comme
un miroir qu’on n’aurait pas lavé depuis un siècle. Une fille qui déchire les sentiments en deux milles
morceaux, qui se fend en quatre pour faire entendre une parole de sexe féminin.
Une touchante délinquante qui ne pleure pas sur le lait renversé. Un continent
à elle seule. Une génie des jours ordinaires. Une soldate en permission qui
fume sa cigarette dans les quartiers pauvres d’une société brinchquebranch.
Une
poète grandeur nature qui déménage le cul laiteux des petites mères dans les
salles obscures des théâtres appropriés.
La beauté des gestes lents dans les cheveux blonds
bientôt blancs
Le regard des hommes enfoncés dans la noirceur des sexes
chauds
De la pipe aux poignets, les langues roses qui se délient
dans les lits
La moiteur des bras tatoués pour sonder les corps tièdes
des anges
Les spots, les strobs, qui font danser la fureur de ce qu’elles
pensent
Les boss, les chums, les loups, qui leur font tourner la
tête et le cœur
Leurs fruits gonflés de lait, leurs cris, leurs armes,
les mots, le drame
La bouche et les mains, du soir au matin, dans le char ou
dans le train
CAP-AUX-VULVES
elquidam
Merci au THÉÂTRE PÉRISCOPE pour cette autre aventure...AVEC...lendemain…et bien sûr au THÉÂTRE DU TRILLIUM de s'être "déplacé" pour le public de Québec. En espérant revoir une autre de leurs œuvres...
Compagnie: Théâtre du Trillium
Texte: Marjolaine Beauchamp
Mise en scène: Pierre Antoine Lafon Simard
Appui dramaturgique: Dominique Lafon
Assistance à la mise en scène et direction de production: Benoit Roy
Distribution: Marjolaine Beauchamp, Geneviève Dufour et Stéphanie-Kym Tougas
Lumière: Guillaume Houët
Musique: Pierre-Luc Clément
Direction artistique:Pierre Antoine Lafon Simard
Texte: Marjolaine Beauchamp
Mise en scène: Pierre Antoine Lafon Simard
Appui dramaturgique: Dominique Lafon
Assistance à la mise en scène et direction de production: Benoit Roy
Distribution: Marjolaine Beauchamp, Geneviève Dufour et Stéphanie-Kym Tougas
Lumière: Guillaume Houët
Musique: Pierre-Luc Clément
Direction artistique:Pierre Antoine Lafon Simard
PROGRAMME
LA LUNE EN ROBE DE CHAMBRE
Illustration: L.Langlois
I
remember when you first arrived
Magic
marker on yr belly button all right (all right)
I read
what you said you said drop dead oh no (oh no)
I need
you now 'cause I know you got nowhere to go
Schizo
action baby create a scene
I'm the
type of guy to boost yr self esteem
We party
all night 'cause it's you you you everyday
Self-obsessed
and sexy all the way
I
remember yr bloody trail to the top (the top)
Took it
all too far now you just can't stop (don't stop)
I'll
help collect yr soul from the lost & found (it's around)
And I
will build you up while they tear you down
Schizo
action baby create a scene
I'm the
type of guy to boost yr self esteem
We party
all night 'cause it's you you you everyday
Self-obsessed
and sexy all the way (all the way)
Party
party party party all the time
Party
party party party all the time
Party
party party party all the time
Party
party party party all the time
SELF-OBSESSED AND SEXXE
Lake of Fire Charger
2017
Lindsay Montgomery
LES FATIGUÉS FOURRABLES
Revendiquer une double
identité
c’est se prendre pour un
autre.
Faites-moi ricaner de
n’avoir jamais ri d’être si drôle
ou, si l’on préfère, si
tant performant dans le comique.
Vu que le monde refuse de
s’engager
de peur de se fatiguer ou
de se faire fourrer
Ce court poème devrait
« plaire »
à une majorité de
« fatigués fourrables »
Non parce qu’il paraîtrait
« plaisant »
mais parce qu’il est court
et moins c’est long
moins longtemps ça fait
suer.
N’est-ce pas?!
N’est-ce pas !?
Bonsouair, car surgissent
les vrais problèmes.
Yves Boisvert
Extrait de Classe moyenne (2009)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire