mercredi 17 février 2010

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Le Mardi 16 février 2010
Mise en ligne à 11h36
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Du théâtre rock’n’roll, svp!

Éric Moreault
Moreaultemoreault@lesoleil.com

Dure nouvelle pour les acteurs, metteurs en scène et autres praticiens du théâtre: les jeunes boudent les spectacles en salle. Autrement dit, on peine à renouveler le public, dit un récent rapport sur les pratiques culturelles au Québec. Les diffuseurs de spectacles s’en inquiètent de plus en plus ouvertement et veulent se rabattre sur l’aide institutionnelle… Mauvais réflexe. Et si la solution était ailleurs?

On sera guère surpris d’apprendre qu’ados et jeunes accèdent de plus en plus à la culture par Internet et la technologie. Voilà une réalité dont il faut tenir compte dans les créations. Certains le font depuis des années: Robert Lepage et Marie Brassard, évidemment. Il faut aussi prendre des risques avec l’offre. Une énième reprise du Bourgeois gentilhomme (Molière) va certes faire le plein de têtes grises, mais susciter, au mieux, un haussement d’épaules chez les jeunes.

Bref, ça prend aussi du théâtre plus rock’n’roll et plus pété. Comme L’étape du collectif Nous sommes ici présenté récemment au Périscope. Mais ça ne se fait pas tout seul : encore faut-il «vendre» ce nouveau théâtre auprès des jeunes et des institutions.Le principal intérêt d’un spectacle en salle, peu importe la forme d’art, demeure le dialogue, la rencontre, entre des artistes et le public. Mais comment en convaincre une partie de la population qui vit de plus en plus dans un monde virtuel ?


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