Dans ma cour
octobre 2009
http://archives.radio-canada.ca/art_de_vivre/art_recevoir/clips/8144/
Envapement: évanouissement, quand on n'est pas dans son état naturel suite à un excès.
www.languefrancaise.net/
De Léopold Z à Psychocaravane, le twist de Roger, le twist de Yann, effets son-nord pour un hiver frett et blanc frett et blanc comme un lavabo, frimas d'état d'hibernation sur les lèvres bleuies d'un oiseau gelé, sacres dans le char qui parta pas...Mon pays, oui, mon pays, c'est l'hiver...sous le parasol d'un esquimau bronzé qui tricote des ceintures fléchées farcies, mon pays, c'est l'envapement du chant d'un enfant mort mangé par sa souffleuse de mots givrés...
De Léopold Z à Psychocaravane, pour twister sur le parquet collé du Cercle le 30 janvier prochain, pour l'ambiance des anciennes soirées passées dans le salon des deuils enfumés, pour les trente sous donnés aux plus cassés que nous, pour enrichir nos guignolées, pour l'enfantement d'un pays d'avortés, pour la clef des songes restée pognée dans la serrure des limbes, pour le gant perdu puis retrouvé, pour le foulard mouillé sur le front de la libération d'un peuple d'amour haché, pour son imaginaire, pour ses elfes forts et ses faibles, pour ses tunnels bloqués de lumières de Noël, pour ses bébelles à bon marché, pour ses batailles d'enfants emprisonnés dans l'eau floconneuse de leurs petites boules à neige, pour leurs tuques arrachées, leurs nez morveux et leur langue française collée sur le fer forgé d'une galerie rouillée. Pour les pouces gelés au bord des routes mal déglacées, pour le soleil des petits matins à dorer sur les sapins souls-pesants de blanc frais neigé, pour l'omniprésence des magiciens, pour les notes twistées d'un musicien. Pour la pelle et la gratte de l'entrée fraîche pelletée, pour le gaz échappé, pour la boucane avalée. Pour l'alcool, la cigarette, et leurs cendriers prohibés. Pour le coat de cuir à moitié ouvert en plein coeur de l'hiver, pour les tempêtes de jeunes cuisses à l'air, pour les têtes en feu et les coeurs en peine, pour les turn-over des lendemains de grosses brossées, pour la guimauve tendre des oreillers, pour la mauvaise haleine des fleurs fanées. Pour la liqueur et le café, pour les peanuts salées, les crottes de fromage et les chips en papier, pour le ragoût mal dégraissé aux pattes brisées, pour le ketchup trop sucré, pour les pickels et les oignons marinés, pour la tourtière à la pâte brisée, pour la chair à canon chassée par les gibiers, pour le ravage maison de nos songes de rapaillés, pour les fenêtres frostées de nos frigidaires pleins à craquer, pour le buffet de viandes froides étalées à côté de la pantry, pour les fondus au noir du cinéaste fantôme, pour les coulées de collant sharab sur le plancher de nos vaches de table....Ah! le shortcake des Fêtes...et des framboises. Pour le froid des pieds à plat sur la bavette de la chaleur du poêle à bois, pour les bas percés, les combines usées, pour la fève des rois et le pois des princesses, pour le rêve matelassé qui se cache en-dessous de leur maudite galette. Pour le 7 janvier...
À cause de Léopold Z, qui connaît Ève Cournoyer, qui connaît Roger Miron, qui connaît Caroline Caza, qui connaît qui ? À cause de Gilles Carles et de J.D., qui me parlent encore de ce NOUS.
Caroline Caza
http://www.youtube.com/watch?v=VL5HPNBMpv8
Psychocaravane: une musique sans langue, mais qui parle
http://www.myspace.com/psychocaravane
Léopold Z
http://www.youtube.com/watch?v=26_SCrpCVjk
Envapement: évanouissement, quand on n'est pas dans son état naturel suite à un excès.
www.languefrancaise.net/
De Léopold Z à Psychocaravane, le twist de Roger, le twist de Yann, effets son-nord pour un hiver frett et blanc frett et blanc comme un lavabo, frimas d'état d'hibernation sur les lèvres bleuies d'un oiseau gelé, sacres dans le char qui parta pas...Mon pays, oui, mon pays, c'est l'hiver...sous le parasol d'un esquimau bronzé qui tricote des ceintures fléchées farcies, mon pays, c'est l'envapement du chant d'un enfant mort mangé par sa souffleuse de mots givrés...
De Léopold Z à Psychocaravane, pour twister sur le parquet collé du Cercle le 30 janvier prochain, pour l'ambiance des anciennes soirées passées dans le salon des deuils enfumés, pour les trente sous donnés aux plus cassés que nous, pour enrichir nos guignolées, pour l'enfantement d'un pays d'avortés, pour la clef des songes restée pognée dans la serrure des limbes, pour le gant perdu puis retrouvé, pour le foulard mouillé sur le front de la libération d'un peuple d'amour haché, pour son imaginaire, pour ses elfes forts et ses faibles, pour ses tunnels bloqués de lumières de Noël, pour ses bébelles à bon marché, pour ses batailles d'enfants emprisonnés dans l'eau floconneuse de leurs petites boules à neige, pour leurs tuques arrachées, leurs nez morveux et leur langue française collée sur le fer forgé d'une galerie rouillée. Pour les pouces gelés au bord des routes mal déglacées, pour le soleil des petits matins à dorer sur les sapins souls-pesants de blanc frais neigé, pour l'omniprésence des magiciens, pour les notes twistées d'un musicien. Pour la pelle et la gratte de l'entrée fraîche pelletée, pour le gaz échappé, pour la boucane avalée. Pour l'alcool, la cigarette, et leurs cendriers prohibés. Pour le coat de cuir à moitié ouvert en plein coeur de l'hiver, pour les tempêtes de jeunes cuisses à l'air, pour les têtes en feu et les coeurs en peine, pour les turn-over des lendemains de grosses brossées, pour la guimauve tendre des oreillers, pour la mauvaise haleine des fleurs fanées. Pour la liqueur et le café, pour les peanuts salées, les crottes de fromage et les chips en papier, pour le ragoût mal dégraissé aux pattes brisées, pour le ketchup trop sucré, pour les pickels et les oignons marinés, pour la tourtière à la pâte brisée, pour la chair à canon chassée par les gibiers, pour le ravage maison de nos songes de rapaillés, pour les fenêtres frostées de nos frigidaires pleins à craquer, pour le buffet de viandes froides étalées à côté de la pantry, pour les fondus au noir du cinéaste fantôme, pour les coulées de collant sharab sur le plancher de nos vaches de table....Ah! le shortcake des Fêtes...et des framboises. Pour le froid des pieds à plat sur la bavette de la chaleur du poêle à bois, pour les bas percés, les combines usées, pour la fève des rois et le pois des princesses, pour le rêve matelassé qui se cache en-dessous de leur maudite galette. Pour le 7 janvier...
À cause de Léopold Z, qui connaît Ève Cournoyer, qui connaît Roger Miron, qui connaît Caroline Caza, qui connaît qui ? À cause de Gilles Carles et de J.D., qui me parlent encore de ce NOUS.
Caroline Caza
http://www.youtube.com/watch?v=VL5HPNBMpv8
Psychocaravane: une musique sans langue, mais qui parle
http://www.myspace.com/psychocaravane
Léopold Z
http://www.youtube.com/watch?v=26_SCrpCVjk
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