lundi 5 novembre 2018

CELLE QU’ON POINTE DU DOIGT : pour faire changer les choses




Dans un PREMIER ACTE rempli à craquer, Marie nous est apparue dans sa lumière remplie de noir. Sa mère, comme son ombre évaporable, la suivait tant bien que mal dans le labyrinthe des jours sans nom. L’auteure-interprète qu’est Marie-Pier Lagacé nous a cloué le bec sur notre siège avec son histoire d’infanticide qui nous a ramenés tout droit à cette autre aussi triste histoire survenue le printemps dernier. La mort de la petite Rosalie dans le quartier de Charlesbourg a horripilé une grande partie de la population. Une montagne de peluches s’est vite façonnée en face de la maison où son petit corps d’enfant de 2 1/2 ans avait été retrouvé dans un bac à ordures.



Photo: Bruno Giguère

Installation: Marilou Bois

Souvenirs d'une mère 1

Souvenirs d'une mère II
Photos: L.Langlois

La pièce fait comprendre toute la détresse des jeunes mères face à l’angoisse et au stress qu’elles ont à subir en élevant seule leurs petits. Ce ne sont pas toujours celles que l’on pointe du doigt avec leur déchéance apparente, non, c’est parfois la fille d’une de vos connaissances qui fréquente un collège huppé ou encore l’amie que vous aviez connu au primaire qui fera la une des journaux d’un matin frileux d’avril…


Marie nous transporte dans son univers: dans l'appart, avec son chum, David Grenier, qui a toute les apparences du bon gars, mais qui pourtant la laissera, avant qu'elle tombe enceinte d'un autre; chez sa mère, la superbe et fougueuse Éva Daigle, avec qui elle entretient une relation plutôt difficile; chez sa tante, magnifique Linda Laplante, qu’on ne voit pas assez souvent; dans une salle d’accouchement, où elle met au monde un enfant qu’elle aura décidé de garder sur les conseils maternels; dans sa cellule, avec une codétenue, toujours aussi intense Anne-Marie Côté, qui sous des airs rebelles cache un cœur gros comme un soleil; chez son psy, généreux et si humain Réjean Vallée, qui l’écoute et surtout ne la juge pas. Avec humanité, la mise en scène de Simon Lemoine a su captiver dès le début un public des plus respectueux. Avec ce texte poignant, l'avenir est très prometteur pour Marie-Pier Lagacé, une auteure qui sait lire les cœurs pour les choses pas toujours faciles à dire. Longue vie au COLLECTIF DU TROTTOIR !




CELLE QU'ON POINTE DU DOIGT

Texte : Marie-Pier Lagacé
Mise en scène : Simon Lemoine
Assistance à la mise en scène : Marie-Ève Chabot-Lortie
Décor et accessoires : Marilou Bois
Costumes : Dominique Giguère
Conception sonore : Martin Poirier
Éclairages : Jérôme Huot
Comédiens : Anne-Marie Côté, Éva Daigle, David Grenier, Marie-Pier Lagacé, Linda Laplante et Réjean Vallée
Production : Collectif du Trottoir
Photos : Cath Langlois

LE BERCEAU
Berthe Morisot
1872

FEMME ET ENFANT AU BALCON
Berthe Morisot
1872

Berthe Morisot, dont nous avons pu voir l'oeuvre magnifique lors de l'exposition au MNBAQ en septembre dernier. Une femme qui s'est distinguée dans le cercle des hommes...




AND ALL THAT 
COULD HAVE BEEN

Breeze still carries the sound
Maybe I'll disappear
Tracks will fade in the snow
You won't find me here

Ice is starting to form
Ending what had begun
I am locked in my head
With what I've done

I know you tried to rescue me
Didn't let anyone get in
Left with a trace of all that was
And all that could have been

Please, take this
And run far away, far away from me
I am tainted
The two of us were never meant to be
All these pieces and promises and left behinds
If only I could see
In my nothing
You meant everything, everything to me

Gone
Fading
Everything

And
All that
Could have been
Could have been

Please, take this
And run far away, far as you can see
I am tainted
And happiness and peace of mind
Were never meant for me
All these pieces and promises and left behinds
If only I could see
In my nothing
You meant everything, everything to me

TRYING TO REACH YOUR HEART
Illustration: nokturA

NokturA, un artiste qui ne cessera jamais de m'émouvoir. Pour une visite de ses oeuvres, cliquer ici:



 L'ÎLE AUX POUPÉES DÉCOMPOSÉES

Xochimilco est un des endroits les plus visités de la ville de Mexico, que ce soit par les touristes nationaux ou internationaux. La principale attraction étant les canaux où l'on peut naviguer tranquillement à bord d'embarcations appelées "trajineras". Le chinampa de la région le plus connu est celui de Julián Santana Barrera, mort en 2001. Ce dernier est devenu célèbre pour avoir collectionné de vieilles poupées en mauvais état dans les poubelles et les canaux environnants. Il les a accrochées aux branches des arbres dans l'idée d'apaiser l'esprit d'une jeune fille qu'il avait trouvée morte à cet endroit. Son exposition de poupées a attiré l'attention des médias puis de nombreux visiteurs pour lesquels des excursions en bateau jusqu'au chinampa ont été organisées.
(wikipedia)

https://www.pausecafein.fr/horreur/ile-mexique-poupees-pendues.html


EN PLEINE FACE



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