mardi 13 avril 2010

Parce que... " comme Chartrand "

Pierre Vadeboncoeur et Michel Chartrand
avec les gréviste de la Vickers (1952)
(archives CSN, auteur inconnu)


A human interest story is a feature story that discusses a person or persons in an interactive and/or emotional way. It presents people and their problems, concerns, or achievements in a way that brings about interest or sympathy in the reader or viewer. Human interest stories may be the story behind the story about an event, organization or otherwise faceless historical happening, such as about the life of an individual soldier during war-time, an interview with a survivor of a natural disaster, or profile of someone known for a career achievement. Human interest stories are sometimes criticized as "soft" news, or manipulative, sensationalistic programming.

(Wikipedia)

Michel Chartand est mort à l'âge vénérable de 93 ans. C'est de la vie ça, monsieur ! Ce sera curieux aujourd'hui de voir et d'entendre tous les beaux témoignages de sympathies, de condoléances, de remembrances, qui se succéderont sur les différents fils de presse, à la télévision, à la ray-dio, sur les blogues qui, comme celui-ci, se remplissent de ces délicieux commentaires à propos de notre cher et si inestimable syndicaliste. Un petit inside pour les curieux qui s'arrêtent ici quelques secondes en passant...

J'ai déjà rencontré cet homme que j'admirais beaucoup pour son franc parler, c'était lors d'un salon du livre de Québec, un des derniers auxquels je suis allée faire acte de présence. Il lançait un livre, ne me souviens plus du titre, mais ce dont je me rappelle, alors que je lui glissais quelques mots de convenance, c'est qu'il me fixait droit dans les yeux en m'appelait Madame, comme je l'ai entendu dire à Madame B aujourd'hui dans un extrait télévisé alors qu'il s'excusait d'avoir dit hostie. Son regard perçant, c'est ce qui m'a touchée le plus chez lui. Cet éclair de jeunesse qui brillait toujours dedans. Il a certainement du lire dans le mien que j'avais été aussitôt charmée. Nous n'avons pas beaucoup parlé puisqu'il y avait une petite filée qui attendait pour voir ce monument vivant de plus près. En le quittant, j'ai donc pris le temps de me présenter, de serrer sa grande carpe chaude puis d'aller virevolter ailleurs dans le salon rempli de livres...de recettes...

J'ai souvenir encore de lcette grande chaleur qui a irradié ma petite main. Un moment simple mais impérissable. Espérons maintenant qu'on ne récupérera pas trop vite SON histoire dans l'une de ses insipides tragico-comédies musicales made in Québec, parce que si on se souvient bien: le human interest, ça le faisait c... ;-)

Ave Michel !




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