mercredi 21 mars 2018

CONVERSATION AVEC MON PÉNIS : sous le costume d’Adam




Dans la tête de nœud des hommes plus ou moins endurcis, il y a parfois de ces envies folles qui vous emmènent beaucoup plus loin que le bout de votre nez…

elquidam

Pour faire suite au sulfureux CLOSER du Britannique Patrick Marber, le 27 février nous avions rendez-vous avec le néo-zélandais Dean Hewison. Son CONVERSATION AVEC MON PÉNIS, dans une traduction de Marc-André Thibault, nous a exposé tous les attributs nécessaires au bon fonctionnement de l’organe de la reproduction, qui parfois presse un peu fort dans les plates coutures des pantalons trop serrés de ces messieurs. (Oups! De ces gens devrais-je écrire).


Chez PREMIER ACTE, il faut toujours s’attendre à faire face à toutes sortes de propositions, indécentes plus ou moins. ;-) Cette fois, c’est Tom qui nous aspergeait de ses entretiens érotico-solitaires avec son meilleur ami, celui qui aime bien tremper son large pinceau dans les affaires du sexe opposé, quelques fois avec un peu trop d’insouciance, ce qui donne lieu à des scènes parfois loufoques et ou dramatiques. Il finit toujours par se sortir de ces petits et grands trous noirs de malheur, parce que son fidèle compagnon d’aventures ne le lâche jamais d’un poil.


La dynamique mise en scène de David Strasbourg propulse les interprètes au-delà du texte. L’excellente Mary-Lee Picknell, qui personnifie cette partie intime de l’homme qui se cherche, se perd puis se trouve, cohabite avec son parfait partenaire, Marc-André Thibault, qui est également directeur de production du Théâtre Bistouri. Il est celui qui lui fait la conversation avec un aplomb sans reproche. 


On rit certes beaucoup lors de certaines scènes pénétrantes de réalisme, scènes qui souvent y cachent, sous leur couverture humoristique, des moments de solitude extrême. Félicitations pour la conception, pas toujours immaculée, de cette histoire qui nous a tenus à cœur, en haleine et par les couilles.Tout le long que dure la stimulation de la création du Bistouri, les spectateurs, surtout les spectatrices je dirais, ont compris que c’est vrai que ça n’a pas toujours l’air facile la vie de colocs, surtout en ces temps de célibat, parfois involontaire. De l'enfance à la mort, il est toujours fidèle, au garde à vous ou au repos forcé. Mais y'aura toujours du bleu pour le faire pointer vers le ciel !





TEXTE : Dean Hewison
TRADUCTION : Marc-André Thibault
MISE EN SCÈNE : David Strasbourg
DIRECTION DE PRODUCTION : Marc-André Thibault
SCÉNOGRAPHIE : Leïlah Dufour-Forget
ÉCLAIRAGES ET RÉGIE : Marie-Hélène Grisé
CONCEPTION SONORE : Christian David
PHOTOGRAPHIES : Hugo B. Lefort
GRAPHISME : Jonathan Allen
RÉALISATION TEASERS : Jean-François Noël
VOIX ENREGISTRÉES : Lucien Bergeron
Nathasha Filiatrault
Manon Lussier
Marilou Morin
PHOTOS DU SPECTACLE : Cath Langlois


Dean Hewison







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