C’est un des cauchemars de l’industrie agroalimentaire. Une bactérie type E.Coli qui vient contaminer la viande et provoque un désastre sanitaire. Pour traquer ces vilains contaminateurs, certains comme les Etats-Unis, utilisent la manière forte, la javel pour les poulets, et de l’acide lactique pour nettoyer la viande de bœuf. Des méthodes, pour l’instant, jugées incompatibles avec nos habitudes culinaires européennes. Sauf que la Commission réfléchit à un projet de réglement qui autoriserait désormais l’acide lactique, et donc les importations de bœuf américain. Un revirement qui suscite beaucoup de débats.
Frédérique Lebel
RFI
RFI
Marc Couture
était brûlé à 90 % de son corps. Ses reins ne fonctionnaient plus.
Strange days have found us
Strange days have tracked us down
They're going to destroy
Our casual joys
We shall go on playing
Or find a new town
Une tête
qui se penche sur le côté sombre des sentiments de fin de nuit. Du vice à l'amour, une couple de
baffes dans le ventre de l'angoisse. Des odeurs de brûlé dans le fond de la poêle
à frire. Un robinet chromé entre la souffrance et le sourire. Un délicieux ragoût enfoncé dans la gorge chaude de la
beauté. De la lumière anorexique sur le fard de la nuit. Quelque chose qui fait
mal. Quelque chose qui rend dingue. Comme dans une superbe hantise. Comme une
balle entre les deux reins. Un homme caché en dessous du comptoir...
Non, la VIANDE de Maxime Robin, c’est
pas de la petite bière. C’est une pièce comme on les aime: cruelle,
sensuelle, chaude, froide, jamais tiède. Une entrée viscérale dans la matière grise. Une caméra
cachée dans l’œil humide de l’humanité. Un show ALL RIGHT NOW, BABY, avec des
comédiens all-in-one...
Jean-Michel Déry: éclatant de noirceur et d’inhumanité, aussi froid qu’un granulat recyclé, tranchant comme une lame de rasoir dans une pomme de tire, aseptisé; Noémie O’Farrell: toujours aussi juste et distinguée, un corps parfait, des yeux tout le tour de la tête, un poing enfoncé dans la bouche, une crampe de vérité pure; Pier-Olivier Grondin: frais émoulu du Conservatoire, un jeune premier rempli de tout le sang des promesses...
There she stood in the street
Smiling from her head to her feet
I said "Hey, what is this"
Now baby, maybe she's in need of a kiss
I said " Hey, what's your name baby"
maybe we can see things the same
Now don't you wait or hesitate
Let's move before they raise the parking rent
En
conclusion, l’Effroyable cause parfois de ces miracles qu’on est pas prêts d’oublier.
Nous n’avons absolument rien vu venir et c’était parfait de même. Les surprises, c’est ce qui nous tue le mieux
(au théâtre), en cela VIANDE aura semé sa bactérie mangeuse de chair dans nos petites têtes affolées.
Dorénavant tout ce que l’on peut espérer pour l’avenir de LA VIERGE FOLLE est
qu’Elle aille se faire voir ailleurs que dans la jeune Capitale, qu’Elle aille « viroser
» la métropole et puis tout le reste du monde entier, si ça lui chante.
Merci à Maxime
Robin pour les bons soins de son Intensif, c’est un excellent chirurgien; il sait
comment découper, et suturer, nos âmes-sueurs.
Avec la coalition de ses Acteurs et de ses Collaborateurs, il nous fabrique tout
un cinéma…d’Auteur. Ses futurs petits chaperons rouges n’auront qu’à bien se tenir dans le boisé des amateurs affamés...
Et on partira sur un simple reflet
Qu'on épousera jusqu'à tout oublier
On repartira chaque jour sans filet
On s'écoulera jusqu'à se perdre en pieds
Qu'on épousera jusqu'à tout oublier
On repartira chaque jour sans filet
On s'écoulera jusqu'à se perdre en pieds
Production: LA VIERGE FOLLE
Direction de production: Noémie O'Farrell
Texte et mise en scène: Maxime Robin
Collaboration à la mise en scène: Jean-Michel Girouard
Conception vidéo et projection: Marilyn Laflamme
Décor et effets spéciaux: David Pleau
Lumières: Keven Dubois
DISTRIBUTION
Jean-Michel Déry
Pier-Olivier Grondin
Noémie O'Farrell
Photos: David Talbot-Lachance
via facebook le 15 novembre
RépondreSupprimerNoémie O'Farrell: Merci ;-)
le 16 novembre
Jean-Michel Déry: Merci encore une fois !