dimanche 25 juin 2017

WE LOVE ARABS: entre le couteau et la fourchette

Photo: Gadi Dagon

De l’humanité
De l’humour
Et..
De l’hummous !
Good! Good! Good! OMG!
Complètement GAGA
Une explosion de…rires
Une vraie détente identitaire
Et de l’espace…pour le Rêve…

(envoyé à chaud à Hillel Kogan
mon nouvel ami facebook)


Hillel Kogan, Mister GAGA, en première canadienne
C’est la communion entre l’Auteur et le Spectateur
Pour faire corps avec ceux qui sont là droit devant vous
Qui vous dévorent des yeux et de la tête
Qui vous prennent la main par leur cœur
Qui  vous demandent de prendre la leur
Qui vous rassemblent pour même pas une heure
Qui vous enchantent Ô ! Brothers and Sisters !

Adi et Hillel: WE LOVE YOU !

Photo: Maria Grazi


Hillel Kogan : Après le spectacle, il y a toujours et très souvent un échange avec le public, qu’il soit organisé ou non. C'est là que nous pouvons avoir une discussion ouverte sur le fond de la création : de nombreuses fois, les gens veulent savoir comment nous nous sommes rencontrés, et quelle est la position réelle du monde de la danse en Israël, s’il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de danseurs arabes en Israël, et quelle en est la raison. Ils veulent savoir comment Adi ressent la pièce. Avec les spectateurs, nous parlons aussi du rôle des artistes aujourd'hui dans la société, nous parlons des clichés sur l'art, sur la danse ....

WE LOVE KOGAN


Après les Boléro de Ravel de DES ARBRES À ABATTRE , d'UN CERTAIN DEGRÉ D'ORIGINALITÉ et du MOUVEMENT PERPÉTUEL, voici celui de Hillel :


La racine latine du mot humilité est humus : terre. Être humble, c'est être terre à terre, ni au-dessus, ni en dessous de ses affaires. On manque d'humilité quand on essaie d'imposer sa culture ou sa langue, mais on en manque aussi quand on courbe l'échine, que l'on soumet notre poésie à la langue du marché, quand on accepte d'utiliser une langue étrangère dans notre propre métropole, quand on baisse les bras là où nos ancêtres sont morts pour avoir brandi le poing.

David Goudreault, Le Soleil
23 juin 2017

Sur la page facebook d'Adi, au 490 rue Saint-Jean
une sculpture près du presbytère de l'Eglise St-Jean-Baptiste: 
le PENSEUR de "MIO" titré "Si...", dévoilé le 26 septembre 1993
Auteur: Réjean Migneault

Quelle adorable apparition que ce WE LOVE ARABS du chorégraphe israélien Hillel Kogan. Assis dans la deuxième rangée du Théâtre de la Bordée, ce spectacle unique en son genre a conquis toute la salle qui s’est levée d’un  seul trait pour applaudir à tour rompre les deux dansacteurs que sont Hillel Kogan, juif de Tel Aviv, et Adi Boutrous, arabe de…Tel Aviv ;-)


Photo: Maria Grazi

Autant par la parole de l’Un que dans le silence de l’Autre, nous étions suspendus à leurs gestes qui parlaient encore plus haut. Une autre découverte sensationnelle de Marie Gignac, qui soit écrit en passant, les adore ! L’ensemble de cette chorégraphie arabo-juive nous en a probablement plus appris sur la frontière entre le rêve de l’amitié et le réel de l’hostilité. La peur de l’autre, la joie de le rencontrer, créent les miracles un par un.

Photo: Maria Grazi

Sur cette Terre qui donne des oranges et des dattes, des herbes et des épices, du vin et des olives, et...de l’houmous, la faim d’une paix réelle, combinée à celle de la perte de l’ignorance, apporterait, il me semble, une certaine sérénité aux habitants qui la peuplent depuis la nuit des temps...

shalom
salaam



REMIX


WE LOVE ARABS


Danseurs: Adi Boutrous et Hillel Kogan
Lumières: Amir Castro
Musiques: Kazem Alsaher, Wolfgang Amadeus Mozart
Conseillers artistiques: Inbal Yaacobi et Rotem Tashach
Traduction française: Talia de Vries

En collaboration avec: Spoleto Festival USA

Des éloges:
 



À CHACUN SON HOUMOUS
(le mien, celui du 25 juin 2017)



  

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